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Actu-Environnement

Campagne du Cniid en faveur du tri à la source des biodéchets

Déchets  |    |  D. Laperche

Pour alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de gérer les biodéchets autrement, le Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid) lance une campagne "Je veux mon bac bio" à travers une pétition en ligne (1) et invite les citoyens à participer au recensement des intiatives de compostage partagé.

"Si la France veut répondre aux objectifs de 45% de taux de recyclage en 2015 et de 23% de production d'énergie renouvelable d'ici 2020, les biodéchets ne doivent plus être les grands oubliés de la gestion des déchets", pointe Laura Caniot, chargée de mission Prévention des déchets et alternatives.

Le Cniid déplore que les biodéchets (déchets alimentaires et de jardin) soient aujourd'hui majoritairement enfouis ou incinérés. "Un tri doit être mis en place aujourd'hui par les collectivités locales pour capter la majorité du gisement, assure le Centre dans un communiqué, seuls 3% de la population française sont en effet concernés par une collecte séparée des biodéchets".

1. lien vers le site de la pétition
http://jeveuxmonbacbio.org

Réactions3 réactions à cet article

Bonjour,

Une très bonne initiative dont le but est réclamée d'ailleurs par de très nombreuses associations et usagers-contribuables confrontés à des projets catastrophiques mirobolants de Tri-mécano(dit)biologique.

Il convient toutefois de préciser que cette pétition ne concerne pas uniquement le compostage partagé,qui n'est qu'une goutte d'eau avec celui du compostage individuel d'ailleurs et qui n’intéresse pas tout le monde mais bien de la mise en œuvre d'équipements spécifiques et de collectes séparatives des bio-déchets (FFOMs) pour permettre une véritable méthanisation-compostage tant en qualité que quantité.Les résultats obtenus par le projet Méthavalor (ce n'est pas le seul)en sont,souhaitons le,un exemple.

Bacs roulants et conteneurs spéciaux existent à cet effet et la distribution gratuite, enfin presque,de seaux de 5 litres et de sacs bio-dégradables respirant s complétant l'arsenal n'entraine nullement à tous les étages,pour l'usager,de désagrément supplémentaire,avec un minimum de bonne volonté sauf à être....de mauvaise foi!

Vanmeulebroucke Guy | 06 juin 2013 à 10h48 Signaler un contenu inapproprié

Mettre en place une collecte supplémentaire coutent extrêmement cher.

J'aimerai qu'on arrête de croire qu'il suffit de collecter séparément pour résoudre les problèmes de tri.
Dans la gestion des déchets la collecte est ce qui coute le plus cher. Oui la collecte.
Car à 125€/t incinérée (moins de 100€ pour de l'enfouissement) ramené à 300 kg/hab/an ce n'est pas le traitement qui coute. C'est bien la collecte.
Par ailleurs, fournir des bacs et des seaux n'est pas gratuit.
Cela parait insignifiant pour 1 ou 10 foyers. Ramené à l'échelle d'une ville c'est déjà bcp plus cher.
Alors permettre un tri/valorisation à la source oui (compostage pied d'immeuble et individuel domestique)
Permettre un tri "end of pipe" via les TMB oui aussi !
Mais organiser de nouvelle collecte non ! Ça veut dire plus de temps d'agent, plus de km, plus de carburant, plus d'utilisation des réseaux.
Ce n'est pas rentables écologiquement et économiquement.

Concernant les TMB, ils ne sont qu'une façon de réduire la quantité de déchets à enfouir ou a incinérer.
Comme toujours dans le traitement des pollutions il s'agit de concentrer pour mieux traiter.

Terra | 19 novembre 2013 à 14h00 Signaler un contenu inapproprié

bonjour(,),

Point de vu très particulier.Le compostage individuel voire collectif en pied d'immeuble n'est pas significatif par rapport au centre de compostage et rien de mieux qu'une unité de méthanisation-compostage par des Ffoms collectés à la source pour obtenir qualité et quantité de bio-méthane et compost.

La TGAP sur l'enfouissement est très élevée et le sera encore plus: budget disponible,même si celle sur l’incinération reste faible le coût de traitement des Réfioms et des mâchefers nécessitent des moyens supplémentaires par rapport à la gazéification voire vitrification des produits ultimes non réutilisables en l'état mais recyclable par ailleurs.

Le coût des équipements entre autres pour les BRS:budget disponible.

Ramassages:camions doubles compartiments le cas échéant .

Remplacements éventuellement d'une tournée sur trois,quatre ou cinq.

Ou tout simplement comme pour le projet Méthavalor un des plus modernes à l'heure actuelle,tout en étant réservé sur quelques points,
des SACS de couleurs différentes triés automatiquement.

Tout est une question d'organisation et de choix techniques et d'affectation budgétaires,ceci compensant largement cela!

Vanmeulebroucke Guy | 19 novembre 2013 à 16h45 Signaler un contenu inapproprié

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