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Actu-Environnement

Saint-Etienne : des cantines 100% bio dès le 1er janvier 2014

Gouvernance  |    |  S. Fabrégat

La ville de Saint-Etienne annonce, dans un communiqué de presse, qu'à compter du 1er janvier prochain, les repas servis dans les cantines des écoles maternelles et primaires seront 100% bio. Ce qui représente 2.800 repas par jour.

"Cette démarche, progressive depuis 2009 (…), s'est accompagnée d'une diminution du tarif de 10% à 25% selon le quotient familial, grâce à une négociation conclue entre la ville et la société concessionnaire Elior", précise la municipalité. Elle indique également qu'elle privilégie la saisonnalité des produits, choix qui peut également être source d'économies.

Depuis la rentrée 2013, la ville sert dans ses 24 crèches des repas qui intègrent 70% d'aliments bio. Pour cela, "les 228 agents des crèches, et non seulement les cuisinièr(e)s, sont également formés tout au long de l'année à l'introduction du bio dans les repas".

Réactions11 réactions à cet article

Au nom de la liberté de choix, cette imposition du "bio" est inacceptable !
On fait bien maintenant des repas "halal", "casher", bientôt pour les intolérants au gluten et/ou au lactose.
En dehors du fait que l'INRA, par exemple, met fin aux recherches sur l'agriculture biologique (argument principal : ce n'est pas une agriculture durable), il oublie de parler du risque sanitaire qui est sans aucun doute supérieur avec les produits issus de l'AB que n'importe quelle autre mode de culture !
Les pertes de mémoire sont étonnamment rapides face aux nombreux accidents liés à l'AB. Parmi quelques récents : betterave, pain "bio" (France), épinards (USA), pousses de fenugrec en allemagne (avec quand même plus de 40 morts et centaines d'atteintes rénales à vie).
Sans compter les contaminants naturels plus présents dans l'AB qu'ailleurs Les tenants de l'AB vont pousser des hauts cris mais c'est une vérité qu'ils ne pourront plus cacher pendant très longtemps encore.

On ne parle jamais non plus des trois méta-analyses (AFSSA, 2003 ; UK : 2009 ; USA 2012) qui toutes démontrent que le bio ne présente aucun intérêt nutritionnel (que le gustatif est controversé), mais que le risque sanitaire est évidemment plus grand et c'est bien normal lorsque l'on a des connaissances rudimentaires des lois de la biologie !
Il est atterrant de voir des politiques n'aient pas une connaissance du risque sanitaire qu'ils font prendre au consommateur ! Mais on saura où trouver les coupables en cas d'accident.

gattaca | 27 novembre 2013 à 10h27 Signaler un contenu inapproprié

N'importe quoi, comment peut on dire autant de co.. il y aura donc des repas "halal","casher" et "traités(phyto,ogm,etc).. pour Gataca

lio | 27 novembre 2013 à 11h15 Signaler un contenu inapproprié

@ lio
où sont elles les co.. ? pouvez-vous en citer une seule ?
Que mes propos heurtent vos croyances "bio", cela semble une incertitude !
Vous mettre la tête dans le sable n'évitera pas les contaminants naturels !

gattaca | 27 novembre 2013 à 11h37 Signaler un contenu inapproprié

Je vais dans le sens de gattaca sur "l'imposture" du bio, si je puis dire, et certains de ses arguments sont vrais (le goût vient du potentiel génétique des plantes et de la façon dont elles sont cultivées - intensif/extensif, et non pas de bio ou pas bio, c'est tout l'intérêt des cultures locales pour lesquelles le caractère gustatif reste plus important que le paramètre conservation sur la distance ; aucun avantage statistique avéré - en moyenne - entre produits bio et conventionnels selon un mode de culture similaire ; le risque sanitaire est plus important en matière microbiologique et toxicologique, mais reste maitrisable en y faisant attention - on ne parle pas de résidus de pesticides - la filière bio a par ailleurs un argumentaire tout prêt pour éluder la problématique cuivre rencontrée notamment en viti bio - ce qui est pratique pour éluder les questions des journalistes - vécu).
Je rajouterai que même d'un point de vue environnemental, les techniques culturales en bio, ce n'est pas la panacée (labour, plus de passages de tracteurs, donc de consommation de carburant, compactage des sols, pollution au cuivre en viti et microfaune du sol dézinguée... Tout ça pour dire qu'il faut se méfier et écouter d'autres arguments que ceux de la filière (lobby ^^) du bio.

Par contre, je relève une belle "co.." de Gattaca : "l'INRA, par exemple, met fin aux recherches sur l'agriculture biologique (argument principal : ce n'est pas une agriculture durable)". voir commentaire suivant

BrunoV | 27 novembre 2013 à 12h41 Signaler un contenu inapproprié

@BrunoV
Ainsi je dirais une co...
Lisez ceci venant de la part d'un syndicat (Sud) de l'INRA :
"C’est une première : l’INRA souhaite officiellement la disparition de l’agriculture biologique !

J'ai une page d'arguments donnés par l'INRA par ailleurs que l'on ne peut faire tenir dans 1500 caractères...

gattaca | 27 novembre 2013 à 15h25 Signaler un contenu inapproprié

Sud n'est pas un organe de presse, mais un syndicat très marqué à gauche, contre les biotechnologies et pro-bio en général. Il est étonnant de voir que vous preniez cet exemple (j'ai vu ce communiqué de Sud). Si vous cherchez à vous appuyez sur un syndicat représentatif de la vision de l'Inra, je vous conseille plutôt de regarder ce que dit la CFDT en la matière.
Cordialement.

BrunoV | 27 novembre 2013 à 16h50 Signaler un contenu inapproprié

Je précise que j'avais ajouté les liens pour étayer ce que je dis (preuve irréfutable de l'engagement de l'Inra dans l'étude de l'agriculture bio, sur la voie d'une agriculture performante), mais qu'Actu-Environnement n'autorise pas les liens "non-officiels" (je précise que je suis journaliste pour un gros média agricole, que j'ai travaillé à l'Inra, que j'ai eu à faire à ces syndicats que j'évoque, et que donc on ne me la fait pas).

BrunoV | 27 novembre 2013 à 16h55 Signaler un contenu inapproprié

Voici le commentaire qui appuyait les liens qu'on m'a refusé.

"Mais si on écoute Sud, la CGT et les alters, oui on entend que l'Inra ne s'intéresse pas au bio = DESINFORMATION. L'Inra en toute logique s'intéresse tant au bio, qu'à l'agroécologie et aux biotechnologies. Et bien heureusement."

BrunoV | 27 novembre 2013 à 17h23 Signaler un contenu inapproprié

journaliste sur un gros média agricole pro traditionnel donc, difficile d'être objectif dans ce cas.
Quand on voit les ravages de l'agriculture intensive sur l'environnement, et la sur utilisation des produits phytos (obligatoire pour cette forme d'agriculture puisque le concept en lui même est mauvais) il est difficile de donner du crédit a vos arguments, je ne parle même pas de ceux de Gataca qui sont complétement ridicules.

lio | 28 novembre 2013 à 12h53 Signaler un contenu inapproprié

@lio,
ils sont où vos arguments ?
Vous n'en avez avancé aucun ! critiquer ceux des autres sans dire le pourquoi du comment est facile.
Pouvez-vous nous parler des contaminants naturels SVP ?
J'espère que vous savez ce qu'ils sont, ce qu'ils représentent, ce qu'ils font comme dégâts, ce qu'ils provoquent etc...
Je n'ai pas le temps actuellement de donner les arguments avancés par l'INRA mais visiblement BrunoV, s'il connait le texte de Sud (le lien a été supprimé) ne connaît pas les récents arguments de l'INRA !

gattaca | 28 novembre 2013 à 15h55 Signaler un contenu inapproprié

Et voilà, toujours les mêmes attaques faciles. Alors pour votre information, il y a une charte d'indépendance en vigueur à GFA, depuis le changement de propriétaires en 2011(25 % détenus par Sofiprotéol). Et puisque, comme toute personne qui se trouve attaquée sur ses positions à partir du moment où elle n'est pas absolument opposée aux biotechnologies en agriculture et d'un soutien absolu au bio, je dois me justifier... Sachez que mon expérience professionnelle dans le paraagricole me permet d'avoir une vision assez large des différents enjeux. Je suis ingénieur agricole de formation, d'origine plutôt citadine, avec des idées très proches de syndicats de salariés plutôt "de gauche" et en tout cas progressistes, disons le je ne défends pas dans leur ensemble les grandes positions du syndicat majoritaire, je ne me reconnais absolument pas non plus dans les positions de la confédération paysanne, ni dans celles de la coordination rurale. En bref il manquerait un syndicat dans le paysage agricole pour représenter des gens comme moi qui seraient agriculteurs.

@gattaca pensez ce que vous voulez, moi je me base sur les faits (comme tout journaliste). L'Inra a fait une conférence de presse pour présenter ses travaux de recherche sur le bio il y a 15 jours, donc on ne peut pas dire que l'Inra ne s'intéresse pas au bio (ah oui, j'ai travaillé à l'Inra, ce n'est pas mon meilleur souvenir pour des raisons managériales, je ne vois pas très bien l'intérêt que j'aurais à les défendre).

BrunoV | 28 novembre 2013 à 17h28 Signaler un contenu inapproprié

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