Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Pollution atmosphérique : la ville de Paris et Enedis traquent les particules fines

Transport  |    |  E. Gomez
Pollution atmosphérique : la ville de Paris et Enedis traquent les particules fines

Afin de repérer et lutter contre la pollution aux particules fines et très fines, la ville de Paris lance le dispositif Pollutrack en partenariat avec Enedis. La flotte automobile du gestionnaire du réseau de distribution d'électricité sera équipée de microcapteurs laser et expérimentera la relève mobile de données de qualité de l'air, en temps réel. Un dispositif capable de détecter les particules très fines de PM2,5, soit ''les plus difficiles à repérer, mais aussi les plus dangereuses pour la santé'', d'après Bruno Housset, président de la Fondation du souffle.

L'objectif de Pollutrack : établir une cartographie précise de la présence de particules fines et très fines à Paris. Ainsi, ''les personnes sensibles pourront éviter les secteurs les plus pollués et des solutions précises pourront être apportées'', ajoute Bruno Housset.

Pour cela, les données recueillies par le dispositif Pollutrack seront croisées avec les mesures de PM10 d'Airparif, relevées à des points fixes. ''Nous pourrons aussi évaluer des impacts exceptionnels sur la qualité de l'air, comme lors de bouchons inhabituels par exemple'', explique Eric Poincelet, président de Planetwatch24, exploitant des capteurs. Il ajoute qu'il s'agit de ''mesurer la quantité de particules fines à hauteur de respiration, avec une dimension aléatoire selon la tournée des opérateurs Enedis''.

300 véhicules équipés, 100.000 données chaque jour

Le secteur couvert s'en tient à Paris intramuros. Soixante véhicules d'Enedis sont déjà équipés. D'ici à la fin de l'été, 300 véhicules circuleront dans la capitale avec ces microcapteurs. Chaque jour, plus de 100.000 valeurs comparatives seront relevées.

Les valeurs de particules émises toutes les 20 secondes seront collectées via le réseau de la téléphonie mobile, enregistrées en big data et mises en ligne en open data. Les premières cartes seront publiées en fin d'année 2017. La maire de Paris Anne Hidalgo compte ''prendre en compte ces chiffres pour appliquer des mesures concernant les feux de circulation ou la régulation du trafic et aller plus loin en matière de mobilité douce''.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager