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Actu-Environnement

Caractérisation et tri des déchets : coup de projecteur sur les différentes technologies

Proche infrarouge, détection couleur, rayons X : quelle est la technologie la plus adaptée à mon déchet ? Telle est la question que se posent les trieurs et à laquelle un centre de R&D allemand répond grâce à des tests en conditions réelles. Reportage.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  M. Sader

Comment le tri automatique va-t-il opérer sur les différents types de déchets ? C'est ce que peuvent venir constater les trieurs au sein du centre de test Tomra situé à Mülheim-Kärlich dans l'ouest de l'Allemagne. Quatre technologies de caractérisation y sont présentées : le proche infrarouge, la détection couleur, l'induction et les rayons X. Selon les échantillons reçus, le centre identifie la solution à mettre en œuvre et propose au client un test en vraie grandeur afin de la valider.

Les machines à proche infrarouge sont les plus convoitées car elles correspondent à une application aujourd'hui bien maitrisée : la collecte sélective. Papiers, plastiques, bois sont ainsi séparés par simple programmation de l'installation. Moins répandue chez les recycleurs et pourtant bien aboutie, la technologie rayons X permet elle de trier les métaux non ferreux, le PVC, ou les plastiques halogénés et bromés issus des DEEE. La machine émet un rayonnement X qui passe à travers la matière et analyse la densité des produits afin de les discriminer et extraire les matières voulues. D'autres innovations sont développées sur ce site tel que l'emploi du laser pour trier les alliages de métaux en fonction de leur composition. Mais leur commercialisation dépend largement d'applications qui ne sont pas encore assez mures.

Enfin, si ces installations sont capables de séparer et extraire les matières, il demeure indispensable pour les trieurs d'effectuer au préalable une préparation mécanique des déchets (séparations granulométriques, aérauliques…) avant qu'ils n'arrivent sur la machine. Une phase indispensable pour obtenir des flux de matières homogènes et améliorer les performances des centres de tri.

Réactions4 réactions à cet article

il serait aussi utile de définir les phases qui précédé ce tri automatique. Car dans ces phases la réduction du taux de pénibilité peut être prise en charge par des tris semis automatiques. au final ces entité de tri (fixes ou mobiles) seront rattachées directement aux décharges publiques. A noter que ces centres de tri sont indispensables à travers toute la planète et la réussite d'une technologie performante aura un impact très positif pour l'environnement.

moh | 06 janvier 2015 à 08h22 Signaler un contenu inapproprié

Excellent reportage. J'imagine qu'il est relativement facile à partir des comptes de cette entreprise de mesurer le rapport "énergie utilisée / kg de matière triée" et d'établir l'efficacité de cet outil.
Il sera alors possible d'établir une prévision de coût (mesuré en énergie) du traitement de la totalité des déchets accumulés sur la planète.
Qui s'y colle ?

Jean-Claude Herrenschmidt | 06 janvier 2015 à 16h10 Signaler un contenu inapproprié

Il est difficile d'établir un bilan énergétique puiqu'il faut y intégrer l'énergie dépensée en dehors du site pour le transport (sur des distances variables) ainsi que l'énergie pour le pré-tri.
Aujourd'hui il est plus simple, mais moins instructif, de considérer le prix de revalorisation. Depuis toujours j'estime que la limite a poser au recyclage est qu'il n'aie pas besoin d'être subventionné. Donc la filière doit être AU MINIMUM AUTOSUFFISANTE. En matière d'environnement (comme d'autres secteurs) il existe beaucoup de techniques qui sont utilisables mais n'ont aucune rentabilité. Tous le monde le sait, depuis le temps que nous subventionnons des filières diverses. Surtout toutes ces filières qui s'écrouleraient aussitôt que cesseraient les subventions. (le traitement d'élimination des déchets n'est pas concerné: c'est une nécéssité. Le recyclage n'est qu'une alternative)

ami9327 | 09 janvier 2015 à 08h50 Signaler un contenu inapproprié

Évidemment que c'est difficile de tout calculer en énergie. Il faut repartir… à la base. C'est un travail considérable, mais le seul permettant d'atteindre une certaine réalité.

Si on rentre dans des considérations de subvention et autres fantaisies fondées sur la monnaie, on ne sait rapidement plus quelle est la valeur intrinsèque de l'activité humaine.
En caricaturant : S'il n'y a plus d'agriculture ni d'élevage, comment trouverons nous les calories, donc de l'énergie, nécessaires à notre survie ?
S'il n'y a plus de combustibles fossiles, comment fonctionneront l'ensemble de nos activités ?
La totalité du système vivant sur notre planète, y compris l'humanité, ne fait que consommer de l'énergie pour … continuer à vivre. C'est pour cela que seule cette comptabilité en énergie a du sens.

Si l'on appelle déchets tout ce qui résulte de cette transformation d'énergie (dégradation de sa qualité en termes thermodynamiques), il faut peut-être commencer à réfléchir sur la manière de trouver de l'énergie gratuite en abondance. Pour ma part, je ne vois guère que l'énergie solaire (donc nucléaire), l'énergie géothermique et l'énergie gravitationnelle disponible (indirectement solaire). Mais pour y accéder, il faut faire des investissements en énergie, donc calculer leur efficacité énergétique. Serait-il bien raisonnable de dépenser plus d'énergie que ce que l'on récupère ?

Jean-Claude Herrenschmidt | 12 janvier 2015 à 10h35 Signaler un contenu inapproprié

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