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Actu-Environnement

La région des Caraïbes devient la 6e zone protégée contre le rejet de tous déchets provenant des navires

Déchets  |    |  F. Roussel
À compter du 1er mai 2011, les navires ne pourront plus jeter de déchets dans les eaux de la région des Caraïbes suite à une décision de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) lors de sa 60e session en mars dernier. Cette décision s'applique dans le cadre du règlement sur la prévention de la pollution des eaux par les ordures déversées par les navires (annexe V de la convention MARPOL). Cette annexe interdit le rejet de tous les plastiques, mais permet, sous certaines conditions, le rejet d'autres types de déchets comme le papier, le métal, à l'exception de certaines zones spéciales.

La région des Caraïbes devient ainsi la 6e zone protégée avec la mer Baltique, la mer du Nord, la zone de l'Antarctique, les « régions » du Golfe et la mer Méditerranée depuis mai 2009.

La région des Caraïbes comprend 28 pays côtiers et insulaires et couvre une superficie de plus de 3,3 millions de km2, allant des États-Unis d'Amérique à la Guyane française. Les écosystèmes fragiles de la région sont hautement productifs. Ils fournissent un moyen de subsistance pour de nombreuses communautés côtières au travers de différents secteurs tels que le tourisme, la pêche artisanale et industrielle et l'exploitation des fonds marins. Selon Gaëtan Coatanroch, un consultant travaillant pour l'OMI, l'adoption de la résolution de l'OMI montre ''un engagement ferme de ces pays à développer durablement la région et à réduire la pollution maritime''. Il a également ajouté que c'était une initiative utile, étant donné que le trafic maritime devrait continuer à augmenter considérablement dans les Caraïbes à cause de l'expansion du canal de Panama. Actuellement, on estime qu'environ 40% du commerce mondial passe plus d'une journée à naviguer dans la région.

Bien que la date d'entrée en vigueur soit relativement lointaine, le comité appelle les gouvernements et l'industrie à se conformer aux exigences de la zone spéciale dès que possible. De leur côté, les pays des Caraïbes ont un an pour compléter la base de données de l'OMI sur l'emplacement des installations de réception portuaires. Une aide est déjà prévue, et un atelier régional conjoint du PNUE et de l'OMI traitant de cette question aura lieu au Panama en mai 2010.

Réactions2 réactions à cet article

Caraïbes

Bonjour,

On ne peut bien entendu que se réjouir d'une mesure de cette sorte. En souhaitant qu'elle soit respectée, et/ou que les contrevenants soient sévèrement châtiés (par exemple, juste un peu plus que ne l'est le Japon dans le sanctuaire baleinier international de l'Antarctique)…

TerraNostra4 | 19 avril 2010 à 10h58 Signaler un contenu inapproprié
Il faut aller plus loin !

Que cette mesure soit prise est effectivement une bonne chose, mais elle reste encore et toujours de la demi mesure !
Pourquoi interdisons-nous au trafic maritime de rejeter à la mer des déchets plastiques d'un côté, et autorisons-nous ces mêmes bateaux à jeter du papier et du métal d'un autre ?
Comment l'évolution des mentalités peut-elle s'opérer s'il n'y pas de mesure concrète, globale et fortement règlementée?
A mon avis, un bateau qui a le droit de jeter à la mer ses déchets métalliques (qui vont mettre tout de même la bagatelle d'un siècle minimum à se dégrader!!!), en fera autant de ses déchets plastique...
Quelle hypocrisie je trouve !
C'est lamentable de laisser ainsi polluer les mers et les océans, quand on sait les milliers de tonnes de déchets flottant ou jonchant les fonds marins...
Une police de garde-côtes a t-elle été prévue pour faire en sorte que cette nouvelle règlementation soit mise en place? Je rejoins "TerraNostra4" concernant les peines encourus par les pollueurs pris sur le fait : Quels sont les montants des amendes ? Quelles sont les peines de prisons? Quelles sont les confiscations prévues?

Il est désormais plus que primordial que l'espèce humaine stoppe dés à présent ses exactions contre les milieux naturels ! Halte à l'inconscience et surtout à l'insouciance !!!
Au diable les lobbies, il faut que cela change et vite !
L'argent existe dans le monde, il faut le prendre là où il se trouve, à savoir entre les mains des grands groupes industriels, pharmaceutiques, pétro-chimiques, etc.
Ceux qui ont favorisé la dégradation et la destruction de l'environnement ont maintenant une immense dette à rembourser ! Il est plus que temps d'aller chercher les moyens nécessaires à la mise en œuvre d'actions concrètes et efficaces pour la préservation et la restauration du patrimoine naturel mondial, dans les poches des enfoirés qui se sont enrichis au détriments de toutes les espèces vivantes, y compris l'espèce humaine !

L'Auré des bois | 19 avril 2010 à 18h33 Signaler un contenu inapproprié

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