La Caisse centrale de réassurance (CCR) vient de publier un bilan (1) sur le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles (régime Cat Nat) de sa création en 1982 à 2017.
Depuis 1982, la sinistralité moyenne non-auto a coûté 936 millions d'euros (M€). Cinquante-six pourcents ont été causés par les inondations et 33% par la sécheresse. Alors qu'en 1982, la garantie Cat Nat avait généré 400 M€ de primes, celles-ci ont atteint 1,64 milliard d'euros (Mds€) en 2017, en hausse de 2,5% par rapport à 2016.
En excluant les deux années exceptionnelles de 1982 et 1999, ce sont en moyenne 3.418 communes qui ont fait chaque année l'objet d'au moins un arrêté de reconnaissance depuis 1982. La CCR relève que la quasi-totalité des communes françaises a été reconnue au moins une fois. Les zones les plus touchées par les inondations ont été la côte atlantique, la côte méditerranéenne, les communes du Sud-Est et le bassin du Rhône. En métropole, la sécheresse a particulièrement touché le Sud-Ouest, le Centre, l'Ile-de-France et le Nord. Enfin, les communes des Antilles, des Alpes et des Pyrénées sont les plus touchées par les tremblements de terre.
Sur la période 1989-2017, la CCR indique que c'est l'ouragan Irma de 2017 qui a été le plus coûteux en termes de dommages assurés avec 1,97 Md€, bien qu'il n'ait touché que deux communes. Viennent ensuite la sécheresse de 2003 et les inondations du Rhône de la même année.
Côté prévention, en 2017, près de 12.000 communes étaient couvertes par un Plan de prévention des risques (PPR) ou avaient un dispositif assimilé (PSS, PER, R111).
