Le début du chantier de la future centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau (Finistère), qui devait avoir lieu début 2014, va être retardé de plusieurs mois, rapporte l'AFP, citant la direction de Direct Energie, maître d'œuvre du projet avec Siemens.
"Il est d'ores et déjà acquis que l'enquête publique, préalable indispensable au début du chantier, ne pourra pas débuter avant juin 2014, alors qu'elle était prévue initialement pour cet automne", a expliqué à l'AFP Xavier Caïtucoli, le président directeur général de Direct Energie.
Etude d'impact unique
Les travaux pourraient démarrer fin 2014, alors que l'opérateur envisageait initialement de les démarrer début 2014. "Ce qui m'importe c'est le moment où l'on met la centrale en service. C'était prévu (fin) 2016 et aujourd'hui je n'ai pas encore d'éléments suffisamment précis pour dire « voilà je vais perdre trois mois, six mois ou douze mois »", a cependant nuancé Xavier Caïtucoli.
En cause ? Le Commissariat général au développement durable (CGDD) recommande désormais de faire une étude d'impact unique, avance l'opérateur électrique. Or, pour réaliser une telle étude, Direct Energie attend les études d'impact concernant les raccordements aux réseaux électrique et gazier.
Reste que des doutes sur la réalisation en temps et en heure de la centrale de Landivisiau avaient été émis par RTE lors de sa présentation de l'équilibre du réseau électrique. A cette occasion, le transporteur d'électricité avançait la rentabilité précaire des projet de centrales à cycle combiné gaz…
Le projet de Landivisiau fait suite à un appel d'offres lancé en juin 2011 afin de sécuriser l'approvisionnement électrique de la Bretagne, notamment en hiver. En février 2012, Direct Energie et Siemens ont été retenus pour ce projet qui s'inscrit dans le cadre du Pacte électrique breton.