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Actu-Environnement

Fessenheim : alors que les demandes de fermeture se multiplient, l'ASN campe sur sa position

Risques  |    |  S. Fabrégat

Après que le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté, le 9 mars dernier, la demande de fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim, le bureau du conseil d'administration de l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN), qui a déposé cette demande, a décidé ''à l'unanimité'' de faire appel de cette décision.

Le collectif, qui rassemble des particuliers, des associations écologistes et des communes françaises, allemandes et suisses, ''regrette profondément'' que la justice se soit ''alignée sur la position de l'exploitant EDF et n'exige pas des vérifications techniques détaillées''. L'ATPN estime que ''la sûreté présumée de cette centrale nucléaire face à des risques sismiques ne repose pas sur des résultats d'analyses, mais sur les simples affirmations d'EDF et de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire)''. Elle demande donc la fermeture de la centrale dans l'attente de nouveaux tests de sécurité.

Mardi, deux cantons suisses, Bâle-Ville et Bâle-Campagne, ont également pressé la France de fermer la centrale de Fessenheim, pour les mêmes raisons.

A la suite de cette demande, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, a déclaré, au cours d'une réunion des agences de sécurité nucléaire européennes à Helsinki, qu'il n'y avait "aucune raison" de fermer une centrale nucléaire en France.

Construite en 1978, la centrale de Fessenheim est la plus ancienne centrale nucléaire en activité de France et se trouve dans une zone à risque sismique.

Réactions2 réactions à cet article

L'asn n'est peut être pas objective dans cette affaire, mais il est plus que certains que les vives réactions des associations anti-nucléaire ces dernières semaines sont liés a ce qui se passe au japon. Réfléchir c'est bien, mais agir en fonction de l'actualité, ce n'est pas une vision de long terme ! Mais que veulent ces gens ? Faire déplacer la centrale dans une autre région ? Le nucléaire oui, mais ailleurs que chez moi !
Elles seront soumises a des tests de stress européens ces centrales. Ce qui aura au moins pour mérites de faire apparaitre les points qui clochent dans leur sécurité et fera se sortir les doigts aux agents EDF (pour le France) chargés de la sécurité du nucléaire. Nous ne pourrons de toutes façons pas nous passer du nucléaire pour faire la transition de la crise énergético-climatique qui s'approche si elle n'est pas déjà là ! Aucune énergie ne comporte zéro risques ! Mêmes les photopiles et les éoliennes.Quels sacrifices sommes nous prêts a consentir si nous voulons garder notre modèle de développement hautement énergivore actuel ? Même question pour le nucléaire ? Quels sacrifices sommes nous prêts a faire si nous voulons relever le défi du réchauffement climatique et ainsi laisser de bonnes chances a nos enfants de s'en sortir sans trop de difficultés ? En poussant le raisonnement, on peut aller jusqu'à : Quelle société pour quelle démocratie ?

Moise44 | 26 mars 2011 à 13h01 Signaler un contenu inapproprié

Il a fallu attendre la catastrophe japonaise pour que l'ASN admette enfin
que les centrales doivent utiliser le principe de précaution tant banni
par les scientifiques et l'etat! Le discours de l'ASN ne suffit pas .Il faut
que tous les scenarios catastrophes japonaises soient appliqués,même
en sachant que les réacteurs à eau bouillante sont plus exposés au
dangers que les nôtres avec le circuit secondaire. Une l'énergie du
MOX libérée sans refroidissement efficace, c'est trop tard,elle ne s'arrêtera qu'à moyen terme si les crayons absorbants ,de bore ou
cadmium, sont détruits,comme à la centrale japonaise. Les autres
centrales sont du même type,cela promet!

arthur | 27 mars 2011 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié

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