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L'UE limitera ses crédits à l'exportation des centrales à charbon en 2017

Energie  |    |  R. Boughriet

Les ministres européens en charge de l'énergie ont officiellement approuvé le 26 novembre l'accord conclu par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui limite les aides publiques à l'exportation de centrales à charbon "les plus polluantes".

Cet accord de l'OCDE, trouvé le 17 novembre, s'inscrit dans le cadre de l'Arrangement relatif aux lignes directrices pour l'octroi de crédits publics à l'export, appliqué depuis 1978. Les pays concernés sont : l'Union européenne, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la République de Corée et la Suisse.

A partir du 1er janvier 2017, le soutien "officiel" aux centrales électriques au charbon "sera ainsi interdit ou graduellement éliminé, avec pour objectif de réduire l'utilisation des centrales moins efficientes", a précisé le Conseil de l'Union européenne dans un communiqué.

"C'est une importante contribution de l'UE pour les négociations de la COP21" (Conférence Paris Climat) qui débute le 30 novembre, a-t-il ajouté. "Elle marque une nouvelle étape, dans le travail en cours depuis 2012, visant à aligner les politiques de crédits à l'exportation avec les objectifs climatiques".

L'accord de l'OCDE vise à encourager à la fois les exportateurs et les acheteurs de centrales au charbon à abandonner les technologies polluantes "au profit de technologies à haute efficacité". Il prévoit la suppression du soutien pour les grandes centrales au charbon "super/sous-critiques" (>500 MW) mais autorise l'attribution d'un soutien pour les centrales sous-critiques de plus petite taille (<300 MW) "dans les pays pauvres et en développement". Il autorise également l'octroi d'un soutien public pour des centrales ultra-supercritiques de petite à moyenne capacité (≥300 à 500 MW) "dans les pays confrontés à des problèmes de précarité énergétique". Les soutiens publics sont maintenus en faveur des centrales équipées d'un dispositif de captage et de stockage de carbone (CSC).

La France s'abstient

La décision de se ranger derrière l'OCDE a été prise à la majorité qualifiée au sein du Conseil des 28 ministres. La France s'est toutefois abstenue.

Le 10 septembre dernier, le Premier ministre Manuel Valls avait annoncé la suppression immédiate des soutiens de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) aux centrales à charbon non équipées d'un processus de capture et de stockage du carbone. "Il est regrettable que la position de la France n'ait pas été suivie par d'autres pays. La France est le seul pays aligné sur l'objectif des 2°C", avait déploré Sébastien Godinot, économiste au bureau des Politiques européennes du WWF, à l'issue de l'accord de l'OCDE.

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