"Une révolution dans le monde du sport automobile", s'enthousiasme Alejandro Agag, directeur général de Formula E. Pour cette septième étape, le parcours comptera 14 virages et deux lignes droites principales au niveau du boulevard des Invalides et de la Tour-Maubourg.
Contrairement à la première édition du championnat où les coureurs étaient obligés de piloter le même véhicule, les neuf écuries en lice pour cette nouvelle saison sont libres de développer leurs propres technologies. Un moyen de mettre à profit la compétition sportive au service de l'innovation décarbonnée.
En plus de sensibiliser le grand public aux technologies électriques, cette rencontre permet de stimuler la recherche dans le secteur de la mobilité électrique. Des avancés qui pourront à terme être intégrées à la construction de véhicules civils.
Accueillir cette manifestation d'envergure internationale est l'occasion pour la maire de Paris, Anne Hidalgo, de réaffirmer son engagement en faveur de la mobilité durable et de donner un coup de projecteur sur les innovations en la matière.
Une compétition à 200 km/h
A ce jour, les formules E peuvent atteindre la vitesse de 225km/h mais le véritable défi technique réside dans la durée des batteries. Pour cette deuxième saison du championnat, les équipes sont contraintes d'utiliser deux véhicules chargés à bloc pour arriver au terme d'une course d'une heure. Un challenge que les constructeurs comptent bien relever dans les prochaines années.
Nicolas Prost, Bruno Senna ou encore Sebastien Buemi, ces coureurs célèbres issus de la Formule 1, s'affronteront sur le circuit temporaire des Invalides spécialement conçu pour accueillir l'évènement. Rappelons que le coût financier de l'opération est entièrement pris en charge par Formula E.
Au dire du coureur Jérôme d'Ambrosio, piloter une Formule E requiert de la subtilité et beaucoup de technique notamment en ce qui concerne la gestion de l'énergie. La compétition se jouera donc au coude-à-coude, un spectacle qui promet du suspense et des frissons.