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Actu-Environnement

Championnat de Formule E : des bolides qui carburent à l'électricité en plein Paris

Neuf écuries sur la ligne de départ pour dix-huit voitures en course. C'est aux Invalides que sera donné le 23 avril prochain le top départ de la septième manche du championnat de Formule E, premier sport automobile 100% électrique. La mairie de Paris dévoilait mercredi dernier le tracé du circuit.

Reportage vidéo  |  Transport  |    |  M. Sader

"Une révolution dans le monde du sport automobile", s'enthousiasme Alejandro Agag, directeur général de Formula E. Pour cette septième étape, le parcours comptera 14 virages et deux lignes droites principales au niveau du boulevard des Invalides et de la Tour-Maubourg.

Contrairement à la première édition du championnat où les coureurs étaient obligés de piloter le même véhicule, les neuf écuries en lice pour cette nouvelle saison sont libres de développer leurs propres technologies. Un moyen de mettre à profit la compétition sportive au service de l'innovation décarbonnée.

En plus de sensibiliser le grand public aux technologies électriques, cette rencontre permet de stimuler la recherche dans le secteur de la mobilité électrique. Des avancés qui pourront à terme être intégrées à la construction de véhicules civils.

Accueillir cette manifestation d'envergure internationale est l'occasion pour la maire de Paris, Anne Hidalgo, de réaffirmer son engagement en faveur de la mobilité durable et de donner un coup de projecteur sur les innovations en la matière.

Une compétition à 200 km/h

A ce jour, les formules E peuvent atteindre la vitesse de 225km/h mais le véritable défi technique réside dans la durée des batteries. Pour cette deuxième saison du championnat, les équipes sont contraintes d'utiliser deux véhicules chargés à bloc pour arriver au terme d'une course d'une heure. Un challenge que les constructeurs comptent bien relever dans les prochaines années.

Nicolas Prost, Bruno Senna ou encore Sebastien Buemi, ces coureurs célèbres issus de la Formule 1, s'affronteront sur le circuit temporaire des Invalides spécialement conçu pour accueillir l'évènement. Rappelons que le coût financier de l'opération est entièrement pris en charge par Formula E.

Au dire du coureur Jérôme d'Ambrosio, piloter une Formule E requiert de la subtilité et beaucoup de technique notamment en ce qui concerne la gestion de l'énergie. La compétition se jouera donc au coude-à-coude, un spectacle qui promet du suspense et des frissons.

Réactions5 réactions à cet article

Ce serait encore plus génial s'il s'agissait de voitures équipées de panneaux solaires. Mais là, on ne pourrait pas faire du 200km/h ;-)

La fée des ronds | 18 janvier 2016 à 10h17 Signaler un contenu inapproprié

Ne perdons pas notre sens critique : c'est avec du gaspillage de l'électricité nucléaire qu'on va charger les batteries de ces bolides cultivant le culte absurde de la vitesse.

Et nul doute que des sponsors vont en profiter pour faire du "lavage vert"

Sagecol | 18 janvier 2016 à 10h36 Signaler un contenu inapproprié

Sans aucun doute très bien... Mais à plusieurs conditions :
- De l'électricité d'origine "renouvelable" (actuellement le nucléaire est une des sources d'énergie les plus sales, plus dangereuses et plus coûteuses).
- Un recyclage réussis des batteries
- Une part importante de véhicules en auto-partage dans les villes
- Un usage des voitures électriques aussi hors des villes car les ruraux font beaucoup de kilomètres chaque jours.

JVA2roues | 18 janvier 2016 à 14h04 Signaler un contenu inapproprié

C'est quoi "de l'électricité d'origine renouvelable" ?

Vous voulez dire "à base d'énergie inépuisable" ?

Ce qui manque dans le monde rural, ce sont des sociétés publiques intercommunale mettant à disposition des minibus, contre une participation au prorata de deux tiers de l'économie faite sur un déplacement en voiture particulière que vous iriez en principe prendre à un point d'arrêt proche sur appel téléphonique à la demande et qui vous ramènerait jusqu'a chez vous si vous êtes chargés de vos courses.

Globalement tout le monde y gagnerait et pas seulement l’environnement.

Sagecol | 18 janvier 2016 à 15h04 Signaler un contenu inapproprié

Excusez moi mais quel rapport avec la course automobile ? C'est l'angle test des voitures de course pour un usage civil qui vous fait réagir ?

La fée des ronds | 18 janvier 2016 à 15h11 Signaler un contenu inapproprié

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