Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Ondes des communications sans fil : l'alerte de médecins suisses

Risques  |    |  D. Laperche

Un collectif de médecins suisses, les médecins en faveur de l'environnement  (1) (MfE), appelle à une réduction des valeurs limites pour les ondes issues de communication sans fil. "D'un point de vue médical, il est urgent d'imposer le principe de précaution pour la téléphonie mobile, le wifi, les lignes à haute tension, etc.", assure dans un communiqué le Dr Peter Kälin, président des Médecins en faveur de l'environnement. Dans un courrier envoyé à l'assemblée et au Conseil fédéral suisse, ils demandent une division par dix de ces valeurs limites. Le collectif s'appuie notamment sur le classement des champs électromagnétiques de radiofréquences comme pouvant être cancérogènes pour l'homme par le centre international de recherche sur le cancer (2) .

1. Voir le site des médecins en faveur de l'environnement
http://www.aefu.ch/typo3/index.php?id=4436
2. Voir le communiqué du Centre international de recherche sur le cancer
http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2011/pdfs/pr208_F.pdf

Réactions6 réactions à cet article

Ecrire "POUVANT être cancérogène" suggère à tort une existence de cancer sous-entendu "dans certaines conditions". Or la définition du CIRC pour la catégorie 2B ne fait pas référence à une "possibilité" mais seulement à un "doute" (peut-être cancérogène). De plus ce classement ne concerne que le téléphone portable placé contre la tête (associated with wireless phone) le communiqué du CIRC N°208 précisant "preuves limitées". En ce qui concerne les autres contextes tels que antennes relais , Wifi etc. le CIRC écrit "preuve inadéquate" de l'exposition professionnelle et environnementale".

Langevin | 03 mai 2012 à 20h56 Signaler un contenu inapproprié

"Médecins en faveur de l'environnement" : une dénomination qui disqualifie d'entrée de jeu cette déclaration, qui n'est que militante et n'a donc aucune valeur scientifique.

Laurent Berthod | 04 mai 2012 à 14h15 Signaler un contenu inapproprié

Le principe de précaution existe déjà pour les smartphones: Tawkon vous permet de minimiser l'exposition aux ondes grâce à la mesure de champ brevetée

Tawkon | 04 mai 2012 à 15h21 Signaler un contenu inapproprié

M. Berthod a entièrement raison. Il s'agit d'une association de militants qui sont – on pourrait dire par coïncidence – médecins. Et quand on sait ce que des médecins (pas tous, beaucoup font en fait honneur à leur science et leur art, et à la science en général) sont capables de professer, on ferait bien de se méfier encore plus.

J'ai regardé d'un peu plus près leurs arguments : lamentable et pitoyable.

Wackes Seppi | 08 mai 2012 à 23h52 Signaler un contenu inapproprié

Vos réactions sont quelque peu surprenantes. Donc les médecins qui dénoncent l'impact des ondes électromagnétiques ne sont pas objectifs et ont des partis pris? Pourtant il a été démontré que les médecins ayant supervisés une étude étaient en situation de conflit d'intéret (par ex: membre du conseil d'administration d'un distributeur d'énergie...). Donc selon vous les médecins menant des études ayant mis en évidence un effet négatif seraient simplement moins objectif que ceux n'ayant pas observé un tel effet? Cet argument me semble... peu objectif.
Pour ceux qui ne se satisfont pas de cela, vous pouvez toujours contacter un professionnel pour être conseillé.

ondine67 | 22 mai 2012 à 13h47 Signaler un contenu inapproprié

Chère Madame,

C'est votre réaction qui est surprenante. Enfin pas trop puisque vous avez visiblement un a priori anti-ondes qui vous amène à refuser l'autorité d'une étude (non identifiée) au motif de l'existence (alléguée) de conflits d'intérêts, en d'autres termes à nier toute valeur à une étude sur la base de l'identité des auteurs.

Pour M. Berthod et moi, qui avons la même formation scientifique, ce qui compte en premier lieu, c'est la qualité de la substance de l'étude.

Les Médecins en faveur de l'environnement (MfE) n'ont procédé à aucune étude. Ils ont entrepris une démarche politique.

Ils ont utilisé pour cela quelques arguments dont un, fort détestable surtout de la part de personnes ayant (normalement) une solide formation scientifique, qui a consisté à faire peur en faisant un lien entre ondes et DDT.

Ils ont aussi fait dire à une étude scientifique exactement le contraire de ce qu'elle a conclu.

Wackes Seppi | 22 mai 2012 à 17h51 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Dorothée Laperche

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires