Selon une étude mondiale menée par l'OIE auprès de tous ses Délégués nationaux et exposée par le Dr Peter Black, rapporteur australien, à l'occasion de l'Assemblée, l'incidence du changement climatique sur l'émergence et la réémergence des maladies animales est confirmée par une majorité des Pays et Territoires Membres de l'OIE.
Les trois maladies émergentes le plus souvent citées par 126 des 174 Etats membres de l'OIE qui ont participé à l'étude sont : la fièvre catarrhale ovine (maladie de la langue bleue), la fièvre de la Vallée du Rift et la fièvre du West Nile. En outre, 58% d'entre eux identifient l'apparition récente d'au moins une maladie émergente ou ré-émergente sur leur territoire comme étant directement liée au changement climatique.
Le Etats membres de l'OIE ont de ce fait préconisé de nouvelles actions au niveau de la recherche, du renforcement des capacités nationales dans les systèmes sanitaires publics et privés et au niveau de la communication pour prévenir ou réduire les effets du changement climatique sur la production animale et sur les maladies, y compris celles transmissibles à l'homme, souligne un communiqué de l'OIE.
*Conséquences des changements climatiques et des modifications de l'environnement sur les maladies animales émergentes et ré-émergentes et sur la production animale
Article publié le 27 mai 2009