Selon un nouveau rapport publié cette semaine par le secrétariat de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC), le changement climatique dans les 25 années à venir exigera des modifications significatives dans les modes d'investissement et de flux financiers. L'étude montre que la somme additionnelle d'investissement et de flux financiers en 2030 devra s'élever entre à 1,1 à 1,7% de l'investissement global.
200 à 210 milliards de dollars US seront nécessaires en 2030 pour renvoyer des émissions de gaz à effet de serre aux niveaux actuels, indique le rapport.
Les pays en voie de développement exigeront une grande part d'investissement et de flux financiers en raison de leur croissance économique rapide prévue, a indiqué le secrétaire de direction de l'UNFCCC Yvo de Boer.
Ceci représente une véritable opportunité, a-t-il ajouté. Les flux financiers additionnels ont besoin en 2030 de plusieurs dizaines de milliards de dollars pour s'adapter aux impacts du changement climatique en particulier dans le secteur de la santé en baisse dans les pays développés ou pour l'infrastructure côtière dans les pays en voie de développement vulnérables à l'élévation du niveau de la mer, a indiqué l'UNFCCC. Le marché du carbone permet notamment aux pays en développement ayant ratifié le Protocole de Kyoto de recevoir des versements et promouvoir les énergies renouvelables.
Article publié le 24 août 2007