L'OMM a observé ces dernières années un refroidissement de la stratosphère en hiver, au-dessus de l'Arctique comme de l'Antarctique. Cette baisse des températures stimule les réactions chimiques qui conduisent à la destruction de l'ozone. En même temps, une progression annuelle d'environ 1 % de la quantité de vapeur d'eau présente dans la stratosphère a été constatée, rappelle l'ONU. Or, une stratosphère plus froide et plus humide favorise la formation de nuages stratosphériques polaires, ce qui devrait accentuer la déperdition d'ozone dans les régions polaires des deux hémisphères, remarque l'ONU. Les changements climatiques pourraient ainsi retarder la reconstitution de la couche d'ozone. L'OMM souligne qu'il est nécessaire que les pays continuent d'observer ces phénomènes et de financer les recherches.
Si les gouvernements adoptent l'action accélérée sur les hydrochlorofluorocarbones (HCFC), nous pouvons nous attendre non seulement à un rapide rétablissement de la couche d'ozone, mais également à une contribution importante au défi du changement climatique, a déclaré Achim Steiner, le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) le 14 septembre. Le PNUE suggère que l'élimination des HCFC pourrait favoriser un nouvel accord sur les émissions de gaz à effet de serre avant l'expiration du Protocole de Kyoto en 2012.
Article publié le 18 septembre 2007