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Actu-Environnement

Chauffage domestique au bois : les émissions de particules fines en question

Si le transport routier reste bel et bien le premier responsable de la pollution de l'air aux particules, le chauffage au bois n'est pas en reste en hiver. L'avantage d'une très faible contribution à l'effet de serre ne s'accompagne pas forcément d'émissions particulaires réduites. Précisions.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  B. Clarke

Alors que la France, poursuivie en justice en mai dernier par l'UE pour non-respect des normes de qualité de l'air, est sous le joug d'une condamnation, les dernières études sur la pollution atmosphérique ont montré la contribution du chauffage au bois à la pollution atmosphérique. En septembre 2011, Airparif  concluait par exemple que le bois énergie comptait pour environ 7 % des émissions responsables de la pollution du fond de l'air. Si le trafic routier reste bel et bien la première source de pollution atmosphérique – ce qui plaide pour déploiement des ZAPA – la pollution par le bois-énergie pourrait être réduite en encourageant les particuliers à s'équiper en foyers de cheminée fermés et en incitant les collectivités à recourir à des chaufferies bois de grande taille.

Cheminée ouverte ou insert ? Le matériel en question

L'usage au bois pour se chauffer reste malgré tout écologique puisque sa contribution aux émissions de gaz à effet de serre reste inférieure à celle de l'électricité. Même en France où le nucléaire prépondérant permet de disposer d'un kwh électrique peu carbonné. Mais le bois est-il à bannir en ville pour cause de pollution aux particules fines ? Encore faut-il savoir de quel appareil on parle. Les foyers ouverts offrent un rendement énergétique faible et émettent donc plus de particules, du fait de la surconsommation de combustible. Les appareils labélisés Flamme verte garantissent en revanche une qualité, un rendement, et des performances énergétiques et environnementales accrus. Des performances qui permettent d'ailleurs à ces poêles, foyers et autres inserts fermés, de faire encore l'objet d'un crédit d'impôt.

Réactions20 réactions à cet article

bonjour;
Bon , encore un sujet à se chauffer les oreilles !
Autant que je sache , dés l'instant ou il y a COMBUSTION :il y a DECHETS ! et quel que soit le mode utilisé .
Et combien même on imaginerait de ne plus chauffer ; et de remplacer ces modes de chauffage par des couettes , couvertures, isolations et autres......il y aura toujours des déchets qui seront émis par les fabrications de ces derniers !
oh la la savent plus quoi inventer ces technocrates !
asters

asters9160 | 01 mars 2012 à 05h28 Signaler un contenu inapproprié

Particules fines émises par la combustion du bois Ok, mais qu'en est-il de l'émission de dioxines ? les chaudiéres individuelles à bois et bien sur les cheminées à foyer ouvertn'ont en général pas de filtres efficaces, les emissions ne sont jamais controlées, pas plus que la qualité des bois brûlés. Attention au retour de baton quand cet aspect va être étudié et pris en compte

xelaex | 01 mars 2012 à 08h44 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

Arrêtons de dire que bruler du bois est écologique, c'est au contraire une réelle catastrophe !!

On nous rabâche que le bilan carbone est soi disant neutre : le CO2 émis pendant la combustion serait absorbé par les arbres en croissance. Mais pour combien de temps, qu'en est il de la qualité des sols??? ?
En effet lorsqu'un arbre pousse il prélève ses nutriments dans le sol. Le problème est qu'ils ont perdu jusqu'a 90% de leur fertilité (chemin vers la désertification), et que rien n’est fait pour les enrichir en humus.
Nous courons à la catastrophe, mais personne ne veut l'admettre !!

L'énergie issue de la combustion de la biomasse (ou sa méthanisation) N'EST PAS RENOUVELABLE !!

Le seul moyen d'utiliser de manière pérenne l'énergie de la biomasse est le compostage (fermentation aérobie) ! En effet pendant le processus la chaleur libérée peut être exploitée, mais surtout le "produit" de ce processus est un précieux amendement pour nos terres..
Un nouveau cercle vertueux pourrait être entamé et ainsi résoudre bon nombres de nos problèmes : désertification, manque d'eau, pollutions de nos sols et de nos nappes phréatiques, innondations...

Renseignez vous et prenez du recul par rapport à ce que l'on veut vous vendre....

Thomas Simon

Thomas | 01 mars 2012 à 08h58 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi trop de particules fines ?, Parce que trop de monde se chauffe au bois.
Dans un monde surpeuplé, quoi que l'on fasse on pollue, car la nature n'est plus en mesure d'absorber et de renouveler les trop importantes consommation diverses de l'humanité.

Stabilisons la population humaine ensuite on pourra essayer concrètement de sauver notre biodiversité.

René Varenge | 01 mars 2012 à 09h50 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

je suis très surpris par la teneur du commentaire de Thomas. Les forets sont exploitées depuis bien longtemps pour leur bois et notamment pour en faire du bois de chauffage. Je viens d'une région où le bois est exploité comme le mais, coupé quand il arrive à maturité. Les rémanents de coupe (tete et souches) sont broyés et laissés sur place pendant 2 à 3 ans avant que la parcelle ne soit replantée. Ce mode de production est durable - il a en effet été mis en oeuvre dans les landes depuis le milieu du 19ème et est toujours en vogue (30000 emplois en dépandent sur le département).
Merci donc de faire attention aux conclusions hatives sur la désertification.

Quand aux rejets de particules, le pb est réel. Toutefois il ne provient pas du chauffage au bois en général mais des appareils qui sont utilisés. l faut effectivement banir les foyers ouverts et la solution de mettre des filtres à particules sur tous les conduits de cheminée, doit etre envisagée!

Chaleureusement votre
Arnaud Cottin

arnaudcottin | 01 mars 2012 à 09h58 Signaler un contenu inapproprié

Merci de la réaction d'Arnaud,
En face de tous les semeurs de terreurs, prophètes d'apocalypse, il est bon de lire que des personnes observent les réalités avec un peu plus de mesure. Loin de moi l'idée de nier l'évidence des impacts des activités humaines: ce qui m'intéresse, c'est d'orienter le génie humain vers leur réduction, en vue du développement dudit génie.
Ce qui ne m'intéresse pas, ce sont les "lanceurs d'alertes" des années 2010 que rien ne satisfait (et je suis d'accord avec eux que rien n'est satisfaisant!) alors que l'alerte a été lancée dès les années 60. Idem pour les profiteurs de la vague verte que sont les politiciens opportunistes et les greenwashers et consultants de tout poil qui surfent sur le "développement durable".

Albatros | 01 mars 2012 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

une simple question : vous en connaissez beaucoup des gens qui se chauffent au bois avec des foyers ouverts ?? moi pas. Je connais quelques gens qui font une petite flambée "plaisir" le dimanche mais je n'appelle pas cela se chauffer.
Un sujet pour rien ....une fois de plus dirons nous !!!!

hublécolo | 01 mars 2012 à 11h28 Signaler un contenu inapproprié

Il est vrai que peu de personnes se chauffent avec des foyers ouverts, mais bcp utilisent des appareils qui datent un peu et dont les rendements sont moyens (entre 40 et 80%). Ces appareils génèrent bcp plus de particules que les derniers modèles dont les rendements sont bien plus élevés.
Par ailleurs, l'usage est important aussi - il faut bruler du bois secs dont la combustion est maximum et ne génère que peu de particules.

voila voila,
merci Albatros!

arnaudcottin | 01 mars 2012 à 12h09 Signaler un contenu inapproprié

« Une demi-journée au coin du feu, c’est autant de particules que 3.500 kilomètres en diesel » a déclaré Chantal Jouanno, lorsqu’elle était la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie

Je me suis beaucoup documentée sur le chauffage au bois depuis que mon voisin a acheté un poêle à bois qu’il allume tous les jours. Lors des jours où il n’y a pas de vent, ce qui est fréquent, les fumées de sa cheminée coulent littéralement sur ma maison. Je suis obligée de vivre toutes fenêtres fermées. Les fumées stagnent dans mon jardin et je prends des maux de tête. Il n’hésite pas à brûler son bois … vert, c’est gratuit ! Je suis en agglomération lyonnaise, dont l’atmosphère est déjà chargée de particules chimiques polluantes. Dans mon quartier, beaucoup de personnes se chauffent au bois. A Montréal, il est maintenant interdit de prendre un chauffage au bois, car les banlieues riches, celles qui ont justement la belle cheminée et qui font de belles « flambées » sont beaucoup plus polluées que les autres secteurs de la ville. Je cite un site canadien :
« Tout romantiques qu’ils soient, les poêles à bois sont néanmoins une source importante d’émissions polluantes. Durant la saison froide, ils dégagent des particules fines invisibles dans l’atmosphère, qui nuisent sérieusement à la qualité de l’air que nous respirons »
« Afin de limiter l'impact environnemental et sanitaire des poêles à bois, la Ville de Montréal a adopté, en 2009, le Règlement relatif aux combustibles solides qui interdit

Elizabeth | 01 mars 2012 à 12h45 Signaler un contenu inapproprié

Suite : Montréal et le chauffage au bois : « Afin de limiter l'impact environnemental et sanitaire des poêles à bois, la Ville de Montréal a adopté, en 2009, le Règlement relatif aux combustibles solides qui interdit l'installation d'appareil non certifiés et consommant tout autre combustible que les granules de bois, le gaz et le propane. Ce règlement fait dorénavant partie du nouveau Règlement 11-018 sur la construction et la transformation de bâtiments (article 12) entré en vigueur le 3 décembre 2011. De plus, pour les équipements déjà installés, l’article 5.65 du Règlement 90 (Règlement 2001-10 de la Communauté métropolitaine de Montréal) ne permet de brûler que du bois vierge ». (sur le site de http://ville.montreal.qc.ca)

En ce qui concerne les émissions polluantes des entreprises, elles sont encadrées par la loi et si on est gêné on peut agir auprès de la DREAL. En ce qui concerne les particuliers, il n’y a aucun encadrement et on laisse chacun faire comme il l’entend, quelles qu’en soient les conséquences : il suffit de respecter la hauteur de la cheminée par rapport au toit.
J’ai lu qu’une loi était en cours d’étude par la Communauté Européenne pour demander aux personnes qui se chauffent au bois de munir leur cheminée d’un filtre qui diminuerait beaucoup la quantité de particules nocives émises. Mais cela ne se fera malheureusement pas dans l’immédiat.

Personnellement, je dis NON AU CHAUFFAGE AU BOIS EN VILLE.

Elizabeth | 01 mars 2012 à 12h49 Signaler un contenu inapproprié

La combustion mal maîtrisée du bois (dans le secteur résidentiel) ne concerne pas seulement les appareils anciens, mais aussi les appareils modernes mal utilisés.
Un document d’un service de santé du Québec évoque en fin d’article le mythe suivant : « Il suffit de s’équiper d’un poêle certifié EPA (l’équivalent de nos appareils Flamme Verte) pour ne pas polluer » ; réponse de l’article : « la certification EPA se fait dans des conditions bien précises, souvent peu représentatives des conditions réelles chez la plupart des utilisateurs », et plus loin « avec les poêles certifiés EPA, il y a toujours moyen de polluer quand même beaucoup. ».
Un document des Offices Fédéraux suisses de l’Energie et de l’Environnement signale que, contrairement aux chauffages à mazout ou à gaz, « le mode d’exploitation des chauffages au bois et le combustible utilisé peuvent influencer considérablement les émissions générées lors de l’utilisation courante, ce qui confère à l’exploitant une importante responsabilité. Seuls les chauffages à pellets (granulés) limitent, voire suppriment, la possibilité pour l’exploitant de modifier le fonctionnement de son installation automatique »..
Dans la conclusion d’un ouvrage français sur le chauffage au bois, on peut lire : « Il est aujourd'hui primordial [...] que nous, particuliers, apprenions à utiliser correctement les appareils PERFORMANTS pour que ce mode de chauffage écologique ne devienne pas un problème de santé publique ».

vivarais | 01 mars 2012 à 14h49 Signaler un contenu inapproprié

Elizabeth évoque avec raison l’utilisation de filtres à particules.
Ces filtres devraient équiper tous les appareils de chauffage au bois actuels, même en ville.
Une étude de l’INERIS, en partenariat avec des Associations agréées de la surveillance de la qualité de l'air (AASQA), a été réalisée dans quatre villes françaises de novembre 2006 à avril 2007. Les résultats obtenus « prouvent que la combustion du bois joue un rôle important […] sur la pollution particulaire en milieu urbain ».
D’autre part, la combustion complète du bois émet des particules minérales, moins nocives que la suie, mais pas sans risques pour la santé (cf. mon message précédent). Une chaudière à chargement automatique émet ainsi « bien d’avantage » de particules fines qu’une chaudière à mazout. (offices cantonaux suisses déjà cités).
Mais, dans le secteur domestique, ces filtres (électrofiltres), développés par des constructeurs suisses pour les particuliers, sont chers et ne peuvent pas fonctionner sans électricité (ce qui n’est pas un Pb pour les appareils à chargement automatique).
Un espoir tout de même : un nouveau filtre à particules, catalytique, primé en 2011 au 12e « Salon Bois Énergie, permettrait de réduire de 80% les émissions polluantes de la combustion des foyers à bois, en particulier à l’allumage et au rechargement des cheminées. Il fonctionne sans électricité et serait quasiment 3 fois moins cher que les Filtres électrostatiques suisses (son prix serait de l’ordre de 500 euros).

vivarais | 01 mars 2012 à 16h38 Signaler un contenu inapproprié

Dans l'article, la dernière partie soulignée en pointillé renvoie à une étude de l'INERIS de 2009. Malheureusement le lien vers le rapport est obsolète. Je possède un lien qui fonctionne encore :
http://www.ineris.fr/centredoc/DRC-08-70801-15219A2.pdf

Cette étude est très intéressante, mais encore une fois, elle teste des appareils, mais pas les utilisateurs.

vivarais | 01 mars 2012 à 17h22 Signaler un contenu inapproprié

Je viens de m'apercevoir qu'en édulcorant ma première intervention pour respecter la limitation en nombre de caractères, les renvois dans mon 2è message n'ont plus aucune signification. Ci-dessous les paragraphes supprimés :
Info des Offices Fédéraux suisses de l'Energie et de l'Environnement :
« S’ils sont en parfait état de fonctionnement, les chauffages automatisés ne dégagent que peu de suie, mais ils sont par contre à l’origine d’émissions relativement denses de poussières fines contenant des sels et des oxydes. Ces particules pénètrent jusque dans les poumons et ne sont donc pas sans risques, mais elles sont toutefois considérées comme moins nocives pour la santé que la suie ».
Comment moins polluer ?
Les services cantonaux suisses de l’énergie et de l’environnement dispensent quelques conseils, notamment :
- utiliser un bois « propre » (non traité, ni souillé) et sec.
- ramonage à intervalles réguliers.
- une réduction encore plus significative des émissions de particules fines peut être obtenue en équipant la sortie du conduit de fumée (en inox) d'un FILTRE ELECTROSTATIQUE (60 à 95 % de réduction des PM10).
- transformer une cheminée à foyer ouvert en système fermé.
Dans l’ouvrage français sur le chauffage au bois, il est indiqué qu’influent également, sur les émissions polluantes du bois bûche, la manière dont on démarre le feu et le mode de fonctionnement choisi, notamment la pratique du FEU CONTINU à ALLURE REDUITE qui est « une catastrophe ».

vivarais | 01 mars 2012 à 21h56 Signaler un contenu inapproprié

Le transport routier, principal émetteur de particules ? Ceci demande des précisions.
En effet, selon le CITEPA (citepa.org), organisme chargé de l’inventaire de la pollution atmosphérique en France métropolitaine, le principal émetteur de particules, en bilan annuel, est le chauffage au bois.
Pour l’année 2009 (dernières données du rapport SECTEN de 2011), le bois est responsable de :
- 21% des émissions de PM10 (10% transport routier).
- 33% des émissions de PM2,5 (11% transport routier).
- 59% des émissions de PM1 (16% transport routier).
- 62% des HAP (25% transport routier).
Or le bois représente moins de 4% de la consommation d’énergie finale. Il y a donc bien un problème en France avec le bois énergie et le principal responsable est le bois bûche en chauffage individuel.
S’il est possible d’améliorer les appareils, il sera bcp plus difficile d’améliorer les utilisateurs, or ce sont eux qui sont déterminants pour les émissions polluantes (cf. les infos de vivarais et d’Elizabeth).
Les solutions, en chauffage individuel, seraient dans un premier temps des filtres à particules sur tous les appareils, limiter drastiquement l’utilisation du bois bûche en zone d’habitat rapproché, développer l’utilisation de combustibles plus fiables comme les granulés, équipés eux-mêmes de filtres à particules (cf. vivarais et Elizabeth) ; l’isolation thermique des bâtiments réduit les besoins de chauffage, ce qui se traduit automatiquement par une réduction des émissions polluantes.

colibri | 02 mars 2012 à 09h46 Signaler un contenu inapproprié

Dans la vidéo, il est dit que, l’hiver, viennent s’ajouter aux particules du transport routier (principal émetteur selon elle) celles émises par le chauffage au fioul et au bois.
D’après le CITEPA, les particules, dans le secteur résidentiel/tertiaire, sont principalement émises (toujours en bilan annuel) par la combustion du bois et DANS UNE MOINDRE MESURE par celle du charbon et du fioul.
Voici les valeurs données pour le bois el le fioul domestique (FOD), toujours pour l’année 2009 :
PM10 : 21% (bois) et 4,6 % (FOD)
PM2,5 : 33% (bois) et 7,4% (FOD)
PM1 : 59% (bois) et 12% (FOD)
HAP : 62% (bois) et 5,2% (FOD). Toujours d’après le CITEPA, les HAP, dont certains sont des cancérogènes avérés, sont véhiculés par les particules solides.
Pour la comparaison entre le bois et le transport routier, voir mon intervention précédente.
Il faut être cohérent : si le transport routier et le fioul domestique sont dangereux pour la santé, que dire du bois bûche en chauffage individuel ?
Il y a manifestement un problème de communication de la part des médias, de l’ADEME et des pouvoirs publics dans notre pays !
Les émissions réduites de gaz à effet de serre du bois énergie ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt des autres émissions polluantes dont il est responsable dans le secteur domestique !
Les chaufferies collectives biomasse modernes, équipées de systèmes de dépollution performants, surveillées et entretenues, sont la meilleure solution au problème.

colibri | 02 mars 2012 à 11h51 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,
Ma petite contribution:

Il me semble que les poêles modernes brûlent avec d'excellents rendements et en émettant peu de particules uniquement à puissance élevée (proche de la puissance nominale, c.a.d plein tirage et foyer chaud).

Combien utilisent les poêles à pleine puissance uniquement?

Pour ma part, j'essaie mais malgré tout, dans une maison sans inertie, 50% du temps, le feu couve.

Ca sert à rien d'avoir un flamme verte pour ne jamais chauffer "plein tubes".

Donc les solutions: chaudières bois, poêle à granulés, poêles de masse, maison à forte inertie, réseau de chaleur...

Cordialement

jp-42 | 02 mars 2012 à 13h00 Signaler un contenu inapproprié

bonjour,
je me chauffe avec un insert depuis 5 ans. je produit de la fumée surtout a l'allumage, se qui génére une géne pour mes voisins qui me le fond bien payer d'ailleurs.
je veux bien faire des efforts pour limité cette fumée mais personne ne nous informe comment allumé la cheminée sans faire trop de fumée sur le choix de l'insert, sur la possibilité ou pas de mettre un filtre a particule. quand j'allume ma cheminée je ne me suis pas rendu compte que cela pouvais gener et je me retrouve avec une guerre de voisinage a cause de ça.
tout ça pour dire que c'est au role des profeessionnelles de nous informé de tout cela.
c'est bien beau de parler de filtre a particule mais je ne vais quant meme pas aller en allemagne pour m'en faire installer un. car dans ma région ça n'existe pas.

tat79 | 07 juillet 2012 à 13h25 Signaler un contenu inapproprié

Je ne cesserai jamais de faire des feux dans ma cheminée. Jamais ! Et je me fous de ce qu'en pensent les technocrates sous influence des lobbys industriels.

Pol75 | 13 février 2014 à 22h40 Signaler un contenu inapproprié

La CETIPA est composées de, je cite, "200 membres (industriels, producteurs d'énergie, constructeurs automobiles, eco-industries, consultants , laboratoires de recherche et de mesures)"... des gens qui n'ont pas d'intérêts dans le domaine du bois mais qui en ont dans toutes les autres sources de pollution et qui gèrent sans aucun doute les décharges. LES LOBBYS VOUS MANGENT LE CERVEAU !

Pol75 | 13 février 2014 à 23h02 Signaler un contenu inapproprié

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