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OGM, non merci

Entre le vote du projet de loi sur les OGM par le Sénat, et l'activation de la clause de sauvegarde pour l'interdiction du maïs MON 810, Yves Cochet recadre pour Actu-Environnement, la question des OGM dans un contexte polémique plus global.

Publié le 20/02/2008
La question des OGM peut sembler nouvelle, mais elle s'inscrit en réalité dans un mouvement plus ancien : celui de l'entrée du vivant dans la modernité. Selon le théoricien du biopouvoir Michel Foucault, l'émergence et la consolidation des Etats nations dès le XVIIIème siècle permettent un ensemble de pratiques sociales et politiques basées sur le contrôle du vivant. Par la suite, les idéologies qui bouleverseront le continent européen au XXème siècle répondront à cette même logique d'optimalisation et de contrôle. Les OGM sont à ce titre des tentatives prométhéennes de normalisation du vivant qui sont faites au nom de l'avancée de la science, du bien-être et de la prospérité économique. La question a connu récemment un double coup de théâtre. Les 5 et 7 février derniers, le projet de loi sur les organismes génétiquement modifiés a été voté au Sénat. Les engagements pris à l'issue du Grenelle semblaient avoir été oubliés : il n'était plus question de suspendre les cultures OGM, mais bien au contraire de garantir le droit à en produire. La coexistence prévue entre agriculture biologique et semences génétiquement modifiées mettait en place les conditions d'une contamination généralisée et on pouvait croire alors que le tout OGM était désormais la seule option possible. Mais le 9 février, le ministère de l'Agriculture a fait paraître un arrêté indiquant l'interdiction de la mise sur le marché des variétés de maïs MON 810, seul OGM cultivé en France. Les passions soulevées par cette question en particulier, et les biotechnologies en général, rappellent les enjeux éthiques des découvertes scientifiques qui amènent parfois les chercheurs à jouer aux apprentis sorciers. Les découvertes du savant fascinent et intriguent, et d'autre part, la foi dans le progrès répond à un désir de perfection. Plutôt que d'améliorer l'existant souillé et imparfait, les OGM permettent ainsi de remplacer ce réel décevant par une réalité propre et rationnellement créée. Pourtant, les incertitudes sanitaires et environnementales liées aux OGM restent très nombreuses. L'évaluation des risques induits demeure opaque car les rares études à ce sujet ont été conduites par les firmes biotechnologiques elles-mêmes. Les associations écologistes soulignent plusieurs risques d'impact sur l'environnement : l'augmentation de la présence des pesticides, la perte de la biodiversité et l'apparition de résistance chez les insectes et les mauvaises herbes. En dépit des dangers évoqués, le projet OGM vient satisfaire l'aspiration centrale des productivistes : recréer la nature. C'est là que réside la dimension démiurgique du productivisme : l'être humain veut devenir architecte de l'Univers, maîtriser la nature pour mieux la plier à ses aspirations. La volonté de puissance - l'Ubris - était dans la mythologie grecque, la transgression des limites assignées à l'être humain. Icare se brûlant les ailes en se rapprochant du Soleil pour imiter les oiseaux est le personnage caractérisant l'orgueil de l'homme refusant que la nature résiste à ses désirs. Contrarié dans ses aspirations, l'Ubris fait naître une colère aveuglante et conduit l'être humain à combattre le vivant en personne. Les biotechnologies permettent la réalisation de cette volonté de puissance de l'être humain entrant en compétition avec les lois de la nature. Cet affrontement constitue une épopée totalitaire de la Modernité qui surplombe le temps humain pour mieux court-circuiter la décision politique. Car les OGM constituent un point de non-retour : la pollution transgénique est incontrôlable et irréversible. Autoriser la culture en plein champ, c'est laisser la voie libre à la contamination des espèces avoisinantes. Généraliser le brevetage du vivant revient à permettre la monopolisation de l'alimentation, au profit des entreprises transnationales des biotechnologies. Le politique n'a alors plus aucun recours pour contrer la progression de la contamination. La nature est irrémédiablement bouleversée. En voulant soumettre le vivant à ses volontés, l'être humain en réduit les richesses et se prive lui-même de la variété de ses ressources. La nature se standardise telle une marchandise manufacturée. La tomate parfaite peut être multipliée à l'infini, comme une boîte de conserve. Elle n'est plus un bien commun, et devient désormais une licence légale. Ceux qui encouragent la culture des OGM n'ont pas pris conscience des conséquences du franchissement de la barrière des espèces. Un champ n'est pas la simple extension d'un laboratoire. Faire entrer les OGM en plein champ revient à permettre le dépassement de la frontière entre l'espace clos du laboratoire et l'espace social du champ. Par ce franchissement, s'opère un saut épistémologique par lequel l'humanité devient cobaye. En manipulant la Nature, l'être humain fait de lui-même son propre terrain d'expérimentation. Aveugles aux risques sous-jacents, les promoteurs des OGM semblent oublier que même les compagnies d'assurance - qui ne sont pourtant pas des écologistes patentés - refusent d'assurer les cultures OGM. Les risques sont en effet indescriptibles, sans échelle et donc non évaluables. Une foi totale dans l'avancée de la science fait du progrès une sorte de Dieu moderne accordant un sens immuable à l'Histoire. Cette croyance ouvre la voie à un monde aseptisé et mécaniste où la machine et le microscope sont les réponses aux maux contemporains. Dans son livre « Propos sur le Progrès », Paul Valéry déclarait déjà en 1929 : « En somme à l'idée du Progrès répondit l'idée de la malédiction du Progrès ; ce qui fit deux lieux communs ». Les OGM contribuent à la réalisation du mythe positiviste : les scientifiques détiennent le contrôle des réalités du monde et dictent les lois qui en découlent. Pour échapper à l'écocide organisé, il faut par tous les moyens restaurer l'art de vivre et les meilleures pratiques de l'agriculture française. Il convient pour cela de diffuser les méthodes de l'agrobiologie : cultiver son jardin et son champ, sans chimie et avec recyclage. La lutte anti-OGM ne répond pas à une logique fantasmée de retour à la nature, elle est au contraire le signe d'un engagement à la résistance contre les dérives d'un scientisme irresponsable. Yves COCHET
Mathématicien, ancien Ministre de l'Environnement, Député de la 11e circonscription de Paris. Les Chroniques de Corinne Lepage et Yves Cochet sont publiées tous les mois et en alternance, sur Actu-Environnement.

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22 Commentaires

Jean's

Le 21/02/2008 à 0h43

2.000 "exploitants agricoles" veulent produire des maïs OGM ; 45 millions de Français n'en veulent pas. Mais les sénateurs , qui devraient représenter les Français, mais qui ont la haine, vont organiser la pollution génétique des cultures. Le vulgaire péquenot que je suis ne vote pas pour le sénat bien sûr. Mais que font les députés et autres conseillers régionaux ou généraux ? Aussi, pourquoi voter pour des politiciens qui se foutent de leurs électeurs et dont le seul souci est d'être réélus pour être dans le bon fromage. Je voterai pour les municipales, mais ensuite ma carte d'électeur ira au fin fond de mes tiroirs pour n'en plus sortir. A quoi bon !! Je suis écoeuré ....

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Marcel

Le 21/02/2008 à 3h30

bravo yve pour ce message et cette analyse mais ça va encore plus loin que l'on pense à tous les niveaux :voir la conférence donnée le 23/02/2008 par l'APRIL et Richard Stallman et François Berléan sur les "enclosure" et les mensonges qu'on nous fait avaler sur ces sujets

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Troval

Le 21/02/2008 à 8h54

J'ai le sentiment de ne pas pouvoir m'opposer au monde entier qui pratique et développera les OGM.
Bien sûr je voterai toujours contre ......sous bénéfice d'inventaire !
Il est urgent de faire adopter partout une mesure élémentaire : Le MARQUAGE systématique et apparent de la présence d'OGM dans les produits OU une CERTIFICATION de l'absence d'OGM.
JE VEUX POUVOIR CHOISIR !!!

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Ecolowoman

Le 21/02/2008 à 9h16

Pouvez-vous en dire plus sur cette conférence ? Lieu, heure, descriptif... ? Merci.

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Cécé

Le 21/02/2008 à 10h56

Bonjour à tous et toute,


Il me semble important d'amener nos députés à une prise de conscience, avant le vote d'une loi abusive, qui serait adoptée presque à huit-clos, contre tout principe de précaution et d'information...
Ecrivez à vos députés (cf. page ci-dessus et http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/comm4.asp , pour trouver vos députés)

ACTION !

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Jérôme

Le 21/02/2008 à 11h33

Je pense que le vote en faveur des OGM ou le GreenWashing du Grenelle de l'environnement auquel d'ailleurs plus personne ne participe tant les décisions de l'Etat sont aux antipodes de tt principe de DD (heureusement que la secrétaire d'Etat à l'environnement est là pour sauver qq meubles) , n'est pas le seul fait d'une inconscience des Hommes politiques... N'importe qui est à même de connaître les dangers car malgré les millions, le lobbying ne parvient plus a étouffer les affaires... Il faut donc chercher le pb ailleurs...

L'Etat continue de construire ou d'agir en faveur d'autoroutes, l'Etat favorise les consommations (en en énergie, eau...) par la construction de centrales ou de stations d'épurations, l'Etat favorise les déchets en les "valorisants" sous forme de chaleur, l'Etat autorise les entreprise à communiquer sur le DD alors qu'aucune action n'est engagée chez elle et qu'elles ne se servent de ce mot que comme un outil marketing (que dire de ce solgan d'une société connue ... est fière d'avoir accompagnée 3000 entreprises dans leur développement durable ! pour désigner l'ensemble de ses clients ! ? !), l'Etat favorise le Diesel...
Bref pourquoi l'Etat n'agit-il qu'en la défaveur de l'intérêt commun ?

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Ladybird

Le 21/02/2008 à 12h03


Tout à fait d'accord avec toi! Moi aussi je veux pouvoir choisir. Le problème c'est qu'une fois que les OGM seront cultivés, il ne sera plus possible de choisir.. ça va polluer partout..

c'est ça le problème: on ne pourra pas retourner en arrière pour refaire autrement..

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Laya

Le 21/02/2008 à 14h33

oui , est-il possible d' en savoir plus , merci .

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Toupidek

Le 21/02/2008 à 16h59

Si votre bulletin de vote ne permet pas d'élire les sénateurs, souvenez-vous que les maires et conseillers municipaux (pour certains), de même que les conseillers généraux, font partie des "grands électeurs" : il y a des élections municipales et cantonales bientôt, ça vaut la peine d'interroger les candidats sur les critères de leurs choix lorsqu'ils auront à élire les sénateurs...
Ca permettra aussi de rappeler que les élections locales sont bien politiques (même si d'aucuns s'en défendent...).

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Marcel

Le 22/02/2008 à 3h39

lire jean-pierre Berlan et non françois Berlean ... mais ou suis-je allé chercher ça , je ne mange pas (volontairement) d'Ogm !
mille excuses
Marcel

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Cécé

Le 22/02/2008 à 9h25

Bonjour bonjour,
jeune "militant" (tendance "alter'...eh oui !), dans la mesure du possible, je prend seulement maintenant la mesure du rôle de citoyen. Le plus dur et d'avoir le temps de s'informer, de connaitre les programmes... Et de se dire, que non, les promesse n'engage PAS que ceux qui y croient ! ? Alors ? On va voter ?
Merci pour ceux qui ont encore longtemps à supporter cette vie politique minable ! !
ciao.

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FBT

Le 22/02/2008 à 20h01

Pourquoi ne pas organiser un référendum sur ce sujet non marquer droite/gauche, et qui concerne tout le monde ?
François B

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Anonyme

Le 26/02/2008 à 21h55

Tout le monde parle des OGM, mais qui peut clairement expliquer ce qu'est un OGM, comment on le conçoit et quelle est la différence avec la sélection végétale empirique pratiqué par l'homme depuis la nuit des temps pour stabiliser les lignées et qui donne aussi des espèces mutantes (ex : les cruciphères) ?

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Cédé

Le 27/02/2008 à 8h05

Ce qui est drôle, avec ce terme, c'est que ceux qui "font" réellement du "développement durable" ne l'appellent pas comme ça...
Un développement n'est par définition pas durable, puisqu'il ne peut être infini. C un peu philo, mais, c'est ce qui me fait dire qu'un état ayant un rôle dans l'économie ne peut soutenir un "développement durable" au sens où nous le souhaitons... dans l'état actuel des choses, je pense que nous sommes de plus en plus sensible à l'idée d'une décroissance (???): marre de la pub, de la conso à outrance, de la TV et de la désinformation... Ou un premier pas: avec la Bio, l'indépendance alimentaire et énergétique, la France tournerait quand même !
Ne parlons pas de croissance, de PIB ni de pouvoir d'achat : les moyennes sont abusives, d'autres indices existent, notamment un (très peu utilisé...) qui nous permet de montrer que les pays "développés" ont connus une forte régression du point de vue de la "qualité de vie"...

Voilà, ça met en forme à 8H du mat'.
Bonne journée!

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Jm_zz

Le 20/03/2008 à 16h52

Il est assez réducteur de parler de progrès à propos de science.
Vous réduisez tout de même toute la recherche à cette sacrée notion de progrès...
Le progrès mécanique, amélioration quantitative grâce à la technique de la production humaine a eu son apogée au cours de la seconde guerre mondiale. Jamais moyens mécaniques n'ont été rassemblé en un si grand nombre dans un seul même but, celui de faire la guerre et de détruire. Depuis l'homme de son temps a eu le temps de juger et de faire la part des choses en matière de "progrès", grâce à la science, histoire ou autre ...

Nier la science est une aberration comme généraliser l'agriculture biologique. Ou alors dites la vérité, car agriculteur si ce n'est à piocher à longueur de journée, je ne vois pas de porte de sortie. En tout les cas ce n'est pas les 4 % de la population active qui produit aujourd'hui 80 % de la production agricole hexagonale qui seront suffisant. Je vous invite d'ailleurs vous-même et tous vos sympathisants à venir piocher dans mon jardin, vous y apprendrez beaucoup plus sur la vie et la biologie qu'en accusant de façon mensongère la science et en particulier les biotechnologies de tous les maux.

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Jm_zz

Le 20/03/2008 à 16h56

Pour quelle raison ça va polluer partout et de quelle pollution parlons nous ?
Si l'on s'entend bien dans le cas d'OGM, il s'agit de la disséminations de gênes exogène au sein d'une espèce voire inter variété.
... Bien.
ça c'est de la pollution rien à dire... le nucléaire, la pétro chimie, c'est quand même un autre type de pollution, peut être plus urgent à réduire que celui, fantasmé, des OGM. Par contre si vous connaissez une vivace de type maïs qui s'auto reproduit et fleurie chaque printemps, ça m'intéresse beaucoup.

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Ladybird

Le 20/03/2008 à 18h24

"fantasmé": euh.. on est mal barré avec vous!

Les problèmes on les traite avant qu'ils ne deviennent irréparables, après il sera trop tard. Il faut tirer les conséquences des autres pollutions que vous mentionnez, et ne pas en rajouter encore une - qui celle-là est irréparable, même après des millions d'années..

Au pire, si on n'arrive pas à comprendre de quoi il s'agit au niveau scientifique (d'où votre idée de "fantasmé" je pense), on peut comprendre le principe de précaution, non?

Je vous invite à lire des livres de vulgarisation scientifique, on y apprend beaucoup plus de choses que quand on entend parler de la dernière grève de la faim contre les OGM de je ne sais qui.

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Jm_zz

Le 20/03/2008 à 18h46

vous avez une publication sur ce sujet qui prouve que les oGM commerciaux sont disséminés ou croisés avec d'autres espèces et que cela engendre des catastrophes ?
Par contre pour le nucléaire ... motus et bouse cousu :!

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Ladybird

Le 20/03/2008 à 20h06

pourquoi cherchez vous à opposer la pollution nucléaire avec la pollution génétique? vous pensez que pour régler le problème du nucléaire il faut des OGM? il vous faut un ordre de priorité parmi les dangers de la planète? il n'y a pas d'ordre de priorité quand il s'agit de l'équilibre d'un écosystème. il faut attaquer le problème par tous les côtés, et surtout: ne pas en créer d'autres.

en ce qui concerne les publications, si vous me demandez de vous en trouver une, c'est que vous n'avez pas très bien cherché.

Ciao

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Jm_zz

Le 20/03/2008 à 23h49

Oui je vous demande une publication sur la dissémination des OGM.
Je suis suffisament au courant pour savoir qu'en matière d'OGM commercialisé il n'y a aucun cas problématique.

Quand au problème du nucléaire et surtout de l'industrie pétro-chimique dans sa globalité, je ne comprends pas pourquoi le principe de précaution ne s'y applique pas étant donné (dernière pollution en date cette semaine... merci Total :!) que l'on connaît parfaitement leurs conséquences sur l'environnement.

Pour moi combattre les bio-technologies en général c'est un peu comme rester aveugle aux solutions que pourraient apportés ces technologies dans des solutions de dé-polution (en particulier disons... au hazard.. l'assainissement des villes et villages;...)

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Ladybird

Le 21/03/2008 à 0h52

je dirais qu'on ne s'y attaque pas parce qu'à l'époque on n'avait pas encore conscience des choses (ou on peut dire plutôt que les médias ne s'y intéressaient pas et le poids de la société civile ça n'existait pas), et comme on dit: une fois que la roue tourne, il est difficile de l'arrêter. c'est pour ça que pour moi c'est une très grande avancée cette prise de conscience qu'il faut faire les choses en réfléchissant à leurs conséquences. le développement durable est enfin en route!

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Titeuf

Le 08/04/2008 à 13h23

Un OGM organisme génétiquement modifié comme son nom l'indique il est modifié.
Mais il est vrai que la quasi totalité des cultures que nous prenons peuvent être considéré comme des OGM puisque nous croisons les espèces les plus productrices rentables etc ...

La différence majeure qui réside dans les OGM c'est que l'on prélève des gènes qui ne viennent pas de la même espèces. Ces gènes ont pour but d'agir la plupart du temps comme pesticide ou inscticide. Leur rôle est donc essentiellement productif.
C'est cette action qui risque d'être nefaste pour l'homme ou d'autres espèces.
En effet outre le fait que l'on perturbe completement la chaîne alimentaire du vivant, on ne maitrise pas les modifications génétiques des espèces qui consomme l'organisme modifié.
En effet depuis tout temps on observe que les espèces s'adaptent aux actions anthropiques.
Voila pour moi ce qui est le plus à craindre des OGM.

Malheureusement l'on mélange souvent trop vite le tout et son contraire, car je pense que les OGM dans un but médical et non plus productif peuvent avoir un rôle important, mais il va falloir que l'homme face dla part des choses ce qui n'est pas dans sa nature peut-être faudrait il le modifier un peu aussi

Voila j'espere t'éclairer un peu bonne journée à bientot

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