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Actu-Environnement

Cigéo : l'ASN pense que le dossier ne pourra être présenté avant 2015

Energie  |    |  P. Bouchez

Selon l'AFP, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) estime que la procédure d'autorisation du projet de stockage de déchets radioactifs de Bure, dit Cigéo, ne pourra pas respecter le calendrier prévu.

"Le dossier ne nous paraît pas dans un stade suffisamment avancé du fait des incertitudes techniques pour que l'Andra ait le temps de déposer un dossier de demande d'autorisation d'ici 2015", a déclaré mercredi Michel Bourguignon, commissaire de l'ASN.

En effet, le débat relatif à la loi sur la réversibilité du stockage doit bientôt avoir lieu au Parlement. "Il nous semblerait raisonnable que l'Andra soit en situation de proposer un dossier sur la base d'une contrainte législative connue et non pas venant derrière" a indiqué Jacques Repussard, directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Une loi du 28 juin 2006 (1) avait prévu que la demande d'autorisation par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) interviendrait en 2015. En cas d'acceptation du dossier, l'autorisation par décret devait être délivrée en 2018, dans l'optique d'une mise en service industrielle en 2025.

Le coût du projet fait également débat. Denis Baupin, rapporteur de la commission d'enquête a mis en exergue que la Cour des Comptes a estimé que les coûts seraient plus élevés que prévu, "puisqu'on est passé de 16 milliards à 35 milliards". Il a par ailleurs souligné la levée de bouclier observée lors de la tenue du débat public, qui a montré "que l'acceptabilité (du projet Cigéo) n'allait pas de soi".

1. Loi n° 2006-739 du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000240700&dateTexte=&HideMenu=1

Réactions3 réactions à cet article

Tout est bon pour ne jamais prendre de décision, tout est bon aussi pour faire grossir les dépenses, dans le but (inavoué) de dissuader de l'emploi de cette énergie. Déja le programme démarré en 2006 était jalonné en 2015 puis 2018 pour aboutir en 2025. En 2025 aura-t-on un stockage définitif ET accepté par la population? Rien n'est moins sûr.
Pendant ce temps là la seule chose qui fera avancer le problème sera l'accumulation des déchets dans des stockages PROVISOIRES.

ami9327 | 04 avril 2014 à 17h05 Signaler un contenu inapproprié

Quand est ce que l'on va enfin nous donner les vrais chiffres du nucléaire, ( recherche,construction, entretien, sécurité, démantèlement, déchets) depuis le début (1956 Marcoule) jusqu’à l'EPR,les modes de financement,etc etc.
Que l'on se rende compte de la gabegie et du gouffre financier dans lequel il va nous plonger, reculer la date de fermeture c'est la fuite en avant, reporter les erreurs du passé sur les générations futures.

lio | 07 avril 2014 à 11h53 Signaler un contenu inapproprié

Trés souvent on demande les "vrais chiffres du nucléaire" les seuls que l'on pourrait donner et que l'on connait sont les dépenses passées. Pour les dépenses futures c'est impossible pour la bonne raison que PERSONNE ne sait aujourd'hui ce qui sera VRAIMENT fait. Il y a une unanimité pour conserver un flou total sur les dépenses a venir. Dépenses qui seront fonction des exigences techniques retenues. Il faut juste espérer que dans ces exigences techniques on ne prenne pas des décisions qui créeraient des risques supplémentaires comme cela se profile pour le démantèlement "accéléré!" ou le transport de quantités gigantesque de débris de démantèlement vers un stockage de surface (vu que personne ne veut du stockage souterrain.
Bref il faut sortir de toutes ces contradictions et blocages. Il y aura des décisions importantes a prendre et quoiqu'il en soit il faudra un stockage définitif quelque part et il y aura des personnes (dans les " alentours") qui ça ne plaira pas .
Il faut quand même noter que si on décidait d'arrêter toutes nos centrales atomiques personne ne saurait quoi faire aprés! ( bien entendu en ayant mis de côté les considérations de remplacement de la production d'energie). En plus ce n'est même pas une question d'argent, c'est au niveau technique que ça coince. On saurait evacuer les combustible usé et puis c'est tout.
En cas d'arrêt total du nucleaire nous aurions un stock de Plutonium a vendre OU a consommer sur place dans des centrales spéciales adaptées

ami9327 | 07 avril 2014 à 23h37 Signaler un contenu inapproprié

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