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Energies marines renouvelables : coopération interrégionale pour accélérer leur essor

Energie  |    |  R. Boughriet

A l'occasion du salon international Thétis EMR organisé à Cherbourg, les présidents des Régions Aquitaine, Basse-Normandie, Bretagne, Haute-Normandie et Pays de la Loire ont annoncé le 9 avril leur coopération pour "accélérer le développement" de la filière industrielle des énergies marines renouvelables (EMR).

Les présidents des Régions ont déclaré qu'ils seraient "en particulier attentifs à la simplification des procédures administratives" liées au développement des EMR et au financement du raccordement des sites de productions en mer.

Les Régions agiront "de concert" au niveau européen, pour que les politiques industrielles et de recherche "soutiennent plus fortement" ces énergies, ont-ils ajouté. "Dans l'année qui vient, nous mettrons en relation les centres de recherche de nos territoires". Il s'agira d'encourager des projets collaboratifs,"en lien direct avec les besoins" des industriels. Ces travaux pourront être co-financés par les Régions. Dans ce cadre, un réseau, constitué de 21 structures bas-normandes (1) de recherche et d'innovation sur les EMR a été lancé le 10 avril, lors du salon.

Il s'agira également de suivre l'évolution de l'offre de formations du secteur. "Nous développerons un partenariat entre grands industriels donneurs d'ordre et entreprises sous-traitantes locales afin que nos PME bénéficient du bon positionnement des industriels français dans les EMR sur les marchés internationaux", ont indiqué les présidents des Régions. Ce partenariat "reste ouvert" à d'autres Régions qui souhaiteraient les rejoindre.

La France a pour objectif de produire 6.000 MW d'énergies marines à l'horizon 2020. Cette capacité de production représenterait l'équivalent de la consommation annuelle de 4,5 millions de foyers. Deux appels d'offres éolien en mer ont été lancés par le gouvernement visant un objectif de 3.000 MW installés d'ici 2020. Les résultats du second appel d'offres sont imminents.  Un appel à manifestation d'intérêt sur les fermes pilotes d'hydroliennes est également en cours.

1. OREA (Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques), CERReV (Centre d'Etude et de Recherche sur les Risques et les Vulnérabilités), CIMAP (Centre de recherche sur les Ions, les Matériaux et la Photonique), CIREVE (Centre Interdisciplinaire de Réalité Virtuelle), CNAM - INTECHMER (Institut national des sciences et techniques de la mer), CORRODYS, CRHQ (Centre de Recherche d'Histoire Quantitative), CRISMAT (Cristallographie et Sciences des Matériaux), ESITCAEN (Ecole d'Ingénierie et Travaux de la Construction), GMPc (Groupe Mémoire et Plasticité comportementale), GONm (Groupe Ornithologique Normand), GREYC (Groupe de Recherche en informatique, image, automatique et instrumentation), ISPA (Institut Supérieur de Plasturgie d'Alençon), IVAMER, LABEO, LCMT (Laboratoire de Chimie Moléculaire et Thioorganique), LETG – CAEN GEOPHEN (Littoral Environnement Télédection Géomatiques – GEOgraphie Physique et Environnement), LMNO (Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme), LUSAC (Laboratoire Universitaire des Sciences Appliquées de Cherbourg), M2C (Morphodynamique Continentale et Cotière), SINAY.

Réactions1 réaction à cet article

Il ne faudrait pas que parmi les technologies employées ils oublient les éoliennes aéroportées : elle produisent en permanence, n'utilisent que très peu de matières premières, sont aisément et rapidement rétractables grâce à des câbles très légers et 7 fois plus résistants que l'acier, ne sont pas responsables de nuisances visuelles, sonores ou sur la faune, peuvent être proches des villes, fournissent de l'énergie de façon exponentielle avec la hauteur en vol et à un coût à même capacité plus de 20 fois inférieur au nucléaire et ne nécessitent que le minimum de réseau. Elle sont de plus bien en dessous des vols d'avions. Si on est en phase avec le marché dans l'hydrolien en France, on a pris du retard dans le domaine des éoliennes aéroportées qui ont pourtant plein d'atouts (moins coûteuses, nécessitant moins d'entretien etc), ne cessent d'évoluer favorablement et sont facilement exportables partout pour de multiples utilisations.

Energie+ | 12 avril 2014 à 08h25 Signaler un contenu inapproprié

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