Jeudi 29 mars 2012, l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM), l'Union française des semenciers (UFS) et la Fédération interprofessionnelle de la production de maïs et de sorgho (FNPSMS), ont annoncé avoir déposé un recours au Conseil d'État contre l'arrêté d'interdiction du maïs génétiquement modifié MON810 pris par la France le 16 mars.
Les trois organisations "attendent de ce recours une nouvelle invalidation et annulation de l'arrêté ministériel, comme ce fut le cas en novembre dernier pour le 1er arrêté".
Pour justifier leur recours, elles avancent trois arguments : l'"interdiction ne repose sur aucun élément scientifique sérieux et (…) les producteurs de maïs impactés par la pyrale et la sésamie subissent un réel préjudice économique", "les producteurs agricoles défendent un accès non distorsif aux innovations" et "pour mettre un terme à un usage abusif, voire illégal, du principe de précaution".