La troisième édition du Business and Climate Summit, qui s'est tenue en Inde les 31 août et 1er septembre, a été l'occasion pour le monde des affaires d'appeler les gouvernements à maintenir leurs ambitions en matière climatique. La référence à la décision du président américain de retirer les Etats-Unis de l'Accord de Paris est évidente. "Le changement climatique contribue à une nouvelle instabilité géopolitique, perturbera les chaînes d'approvisionnement, mettra en danger les sources d'énergie, mettra en péril les ressources mondiales en matière d'alimentation et d'eau et, finalement, augmentera le coût des affaires en ajoutant une incertitude globale dans l'économie. S'attaquer au changement climatique est un impératif pour le monde des affaires et nous voulons maintenir le changement climatique au premier plan politique", peut-on lire dans la déclaration finale du sommet (1) .
Une étude de dirigeants d'entreprises indiennes (2) , publiée en marge du sommet, montre d'ailleurs que les décideurs associent les sécheresses croissantes au changement climatique et s'inquiètent de ses effets futurs sur leurs opérations et leurs clients.
Les entreprises réitèrent par conséquent les engagements pris lors de la première édition de mai 2015 à Paris, quelques mois avant la COP 21. Elles conseillent aux pays de collaborer avec les entreprises lorsqu'ils révisent leurs contributions nationales (NDC), afin d'accroître les niveaux d'ambition.
