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Climat : la France promet d'augmenter ses financements

Gouvernance  |    |  F. Roussel

A l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, organisée du 25 au 27 septembre à New York, François Hollande a précisé ce qu'il attend de la COP 21 en décembre à Paris. Le président de la République a présenté les trois conditions nécessaires selon lui pour parler d'une COP réussie. Il espère la conclusion d'un "accord universel contraignant et différencié pour que chacun fasse sa part ni plus ni moins". Il espère inscrire l'action dans la durée : "Cet accord sera un point de départ, le début d'un processus grâce à un mécanisme de révision intégré", a-t-il expliqué. Il milite pour une révision tous les cinq ans des engagements nationaux (INDC).

La troisième condition est celle des financements disponibles : "Les pays développés auront à porter des engagements financiers, 100 milliards de dollars en 2020, nous devons le dire aujourd'hui pour que les pays en développement soient sûrs d'être aidés, accompagnés", a expliqué le chef de l'Etat. Pour "montrer l'exemple", François Hollande a annoncé une hausse des financements annuels de la France au climat. Il a promis de l'augmenter à 5 milliards d'euros par an d'ici 2020 contre 3 milliards actuellement sous forme de prêts et de dons.

Une annonce bien accueillie par les associations de protection de l'environnement. "En mettant l'accent sur l'importance des dons pour financer l'adaptation aux impacts déjà catastrophiques du changement climatique, François Hollande répond clairement aux attentes des populations les plus vulnérables. A moins de deux mois de la COP21, cette annonce peut contribuer à changer la dynamique de négociation", déclare Romain Benicchio d'Oxfam France.

Mais il reste à clarifier l'origine de ces fonds. Selon Oxfam, la taxe sur les transactions financières (TTF) européenne est "une opportunité en or de financer durablement la solidarité internationale". Onze pays européens se sont engagés depuis 2012, dans une procédure de coopération renforcée pour mettre en place cette taxe au 1er janvier 2016 : Belgique, France, Italie, Portugal, Espagne, Autriche, Estonie, Slovénie, Slovaquie, Allemagne, Grèce. Pour l'instant le projet patine. La Commission européenne avait estimé que cette taxe, de 0,01 % à 0,1%, appliquée dans les 11 pays, pourrait rapporter jusqu'à 35 milliards d'euros par an.

Sur le plan international, la question du financement du climat sera à nouveau abordée à l'occasion des Assemblées d'automne de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui se dérouleront du 9 au 11 octobre.

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