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Actu-Environnement

Vers un climat français de plus en plus chaud

Un climat plus chaud devrait entraîner une hausse du nombre de jours de canicule associée à une baisse des jours d'hiver extrêmement froids. La pluviométrie moyenne devrait croître, même si les étés pourraient être plus sec, à terme.

Gouvernance  |    |  P. Collet

Des températures moyennes en hausse, des vagues de chaleur plus nombreuses, des hivers moins rudes et une pluviométrie plus importante devraient constituer le quotidien météorologique des Français au cours du XXIème. Ces phénomènes devraient s'accentuer à mesure que le siècle avancera.

Telles sont les grandes conclusions du quatrième volume du rapport "Le climat de la France au XXIème siècle", remis, samedi 6 septembre, par Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), à Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie. Intitulé "Scénarios régionalisés édition 2014 (1) ", ce document d'une soixantaine de pages a été rédigé par des scientifiques de Météo-France, en collaboration avec des climatologues français (2) . Il s'inscrit dans le cadre des travaux de l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc). "Il présente les scénarios de changement climatique en France jusqu'en 2100", explique le ministère, précisant que "pour la première fois, ces projections sont également effectuées pour les outre-mer".

Concrètement, l'étude s'est appuyée sur deux simulations de l'évolution temporelle des anomalies de précipitations et de température en moyennes estivales et hivernales. Pour cela, deux modèles climatiques régionaux (3) ont été utilisés en s'appuyant sur trois des quatre scénarios considérés dans le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "De manière à prendre en considération les incertitudes inhérentes à la modélisation climatique, les résultats des deux modèles particuliers sont situés dans un ensemble de résultats de simulations produites au niveau international et européen", précise le document, ajoutant que "les résultats présentés ne doivent pas être interprétés comme des prévisions climatiques exactes pour des points géographiques précis".

Des impacts sensibles à moyen terme…

Les outremers restent à étudier

S'agissant des outremers, pour lesquels l'étude n'est pas aussi poussée (un seul modèle a été utilisé), le rapport prévoit, pour l'ensemble des régions, une hausse de la température à l'horizon 2100 comprise entre 0,7°C et 3°C, voire 3,5°C. Les précipitations moyennes devraient reculer, en particulier pour la saison sèche.

Quant à l'activité cyclonique, l'étude se contente de reprendre les conclusions du Giec. Cet organisme n'accorde qu'"un faible degré de confiance" à l'évaluation de l'évolution des fréquences d'occurrence des cyclones tropicaux, seules quelques études montrant une augmentation de l'intensité des cyclones dans le bassin Nord-Atlantique et une augmentation de la fréquence des cyclones de catégories 4 et 5 dans les bassins Nord-Atlantique et Pacifique Sud-Ouest. A plus long terme "il est probable que la fréquence globale des cyclones tropicaux diminuera ou restera la même [et] les précipitations moyennes et la vitesse moyenne du vent maximal associées aux cyclones tropicaux augmenteront probablement."
A moyen terme, c'est-à-dire, à l'horizon 2021-2050, l'étude prévoit une hausse des températures moyennes, comprise entre 0,6°C et 1,3°C, par rapport à la moyenne des températures de la période 1976-2005. Cette élévation des températures est constatée à toute saison. En revanche, sur le plan géographique, elle devrait être plus importante dans le Sud-Est de la France en été, avec des écarts pouvant atteindre jusqu'à 1,5°C à 2°C, par rapport à la période de référence.

Sans grande surprise, et conformément à ce qu'annoncent les derniers rapports du Giec, le document anticipe en été une augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur, c'est-à-dire une hausse des périodes de cinq jours au minimum au cours desquelles la température maximale quotidienne dépasse de plus de 5°C la valeur de référence. Ces vagues de chaleur devraient représenter entre zéro et cinq jours par an sur l'ensemble du territoire. Le quart Sud-Est devrait être plus fortement touché avec de cinq à dix jours par an étiquetés "vague de chaleur".

Parallèlement, les jours anormalement froids en hiver, c'est-à-dire les jours pour lesquels la température minimale quotidienne est inférieure de plus de 5°C à la valeur de référence, devraient diminuer sur l'ensemble de la France. Cette baisse devrait être de l'ordre de un à quatre jours en moyenne, voire jusqu'à six jours au Nord-Est du pays.

Du côté des précipitations moyennes, le rapport anticipe une légère hausse comprise entre 0 et 0,42 mm par jour en moyenne sur la France. Cette hausse devrait se matérialiser en été comme en hiver, mais du point de vue de sa distribution géographique, le rapport constate "une forte incertitude". Enfin, les deux modèles régionaux utilisés simulent de faibles changements des précipitations extrêmes, mais ils "se situent dans la fourchette basse de l'ensemble multi-modèle européen", explique l'étude.

…qui s'aggravent à long terme

A plus long terme, c'est-à-dire pour la période 2071-2100, la hausse des températures moyennes devrait s'accentuer, pour atteindre 0,9°C en hiver et 1,3°C en été (scénario RCP2.6), voire de 3,4°C à 3,6°C en hiver et de 2,6°C et 5,3°C en été (scénario RCP8.5). "Cette hausse devrait être particulièrement marquée en allant vers le Sud-Est du pays, et pourrait largement dépasser les 5°C en été par rapport à la moyenne de référence", précise le document.

La recrudescence des vagues de chaleur devrait elle aussi se poursuivre. Le rapport évoque "une forte augmentation" des vagues de chaleur estivales. Elles pourraient atteindre jusqu'à 20 jours par an pour le scénario RCP8.5. Le Sud-Est devrait être particulièrement concerné, puisque les prévisions les plus alarmistes estiment à 40 le nombre de jours de vague de chaleur. A l'opposée, les périodes de froid extrême devraient être réduites de six à dix jours par an. Mais, "cette diminution devrait être plus limitée sur l'extrême Sud du pays", avancent les chercheurs.

Enfin, la hausse des précipitations moyennes devrait être plus marquée en hiver, avec une hausse comprise entre 0,1 et 0,85 mm par jour, selon les modèles et les scénarios, soit l'équivalent d'un excédent de 9 à 76 mm en moyenne hivernale. En revanche, la pluviométrie estivale pourrait être réduite de 0,16 à 0,38 mm par jour en moyenne (selon les simulations du modèle Aladin-Climat et les scénarios RCP4.5 et RCP8.5).

1. Télécharger le rapport sur l'évolution du climat français
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22612-onerc-climat-france.pdf
2. Les chercheurs français sont issus du CEA, du CNRS, de l'UVSQ et de l'UPMC. Ils sont regroupés au sein de l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), institut de recherche en sciences de l'environnement qui regroupe six laboratoires franciliens en sciences de l'environnement, ainsi que du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs)3. Il s'agit de celui du Centre national de recherches météorologiques de Météo-France et de celui de l'IPSL.

Réactions32 réactions à cet article

De la propagande pur jus.

Avec des si et des conditionnels à toutes les lignes on met Paris en bouteille.

Laurent Berthod | 08 septembre 2014 à 20h53 Signaler un contenu inapproprié

Vers un climat français de plus en plus chaud...
Il y a les théoriciens, et il y a les faits.
Au cours de l'histoire de la planète, les variations climatiques cyclique ont toujours existé, avant que l'être humain n'apparaisse, et bien avant l'ère industrielle aussi.
Je pense que les "chercheurs" devraient faire preuve d'un peu plus d'humilité dans la tendance qu'il ont d'attribuer à l'humain la responsabilité d'un phénomène, semble-t-il, parfaitement naturel.
Je me rappelle, quand j'était gamin, les ancien qui attribuaient une météo pourrie au "spoutnik" !
C'est juste mon avis, moi qui ne suis pas chercheur...

Tireman | 09 septembre 2014 à 09h57 Signaler un contenu inapproprié

Si les hivers sont moins froids, nos rejets en CO2, particules, et autres gaz à effet de serre provenant du chauffage urbain, vont diminuer !!!

Ca devrait être bon pour la planète, ca ! Non ???

Pascal | 09 septembre 2014 à 09h58 Signaler un contenu inapproprié

Les hommes boivent, mangent, se marient et font la fête...Notre télévision nous a bassiné tout l'été de vacances, de loisirs et de bouffe... Continuons à rêver; je crois que notre climat nous resrve de bonnes surprises et il n'est pas certains que nos paysans puissent nous nourrir si notre climat se dérégle à ce point...

bertrand | 09 septembre 2014 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié

non mais sans rire, ils sortent les scientifiques qui nous pondent ces annonces alarmistes ?
Pas besoin de posséder un bac +12 pour observer la nature et la météo de ces dernières années pour voir que les simulations numériques sont à côté de la plaque.

Charles | 09 septembre 2014 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

Le scenerio RCP8,5 devrait être écarté de toute publication, mais c'est celui que les média mettent en avant. C'est un excellent moyen d'annoncer l'arrivée des futures taxes massives sur l'énergie qui permettront aux états de continuer la gabegie de notre argent dit public; en équilibrant les comptes non pas par des vraies économies de leur train de vie, mais par l'augmentation des recettes (comme d'habitude)

ITC78 | 09 septembre 2014 à 11h13 Signaler un contenu inapproprié

Il est toujours surprenant de lire les réactions brutes aux articles sur le changement climatique. Et de constater que les lecteurs critiques qui relatent "leurs observations" confondent climat et météo... certes nous observons des hivers doux et humides, des étés pourris, mais de là à en tirer des conclusions à long terme. Faisons tous preuve d'humilité, apprenons de nous-mêmes, observons, et mettons en perspective l'action de l'homme sur la nature et vice-versa

Bacalhau09 | 09 septembre 2014 à 11h15 Signaler un contenu inapproprié

@ Bacalhau09
je ne confonds pas météo et climat, merci. Je suis bien plus calé sur ce sujet que mon commentaire ne le laisse entendre.
Consultez les enregistrements satellitaires des températures du globe, et vous verrez que le réchauffement fait une pause depuis déjà quelques années.
Depuis plus de 20 ans, aucune des prévisions du GIEC ne s'est retrouvée corroborée par les observations. Il faudra bien que cela soit rapporté par les médias français un jour...
Et c'est bien normal. Car prévoir le climat de 2050 à l'aide de modèles numériques est à l'heure actuelle une impossibilité technologique, tout simplement. Les résultats sont biaisés, et les prévisions sont fausses. C'est tout !

charles | 09 septembre 2014 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié

"...le réchauffement fait une pause depuis déjà quelques années."

Dix-neuf ans, plus précisément.

Laurent Berthod | 09 septembre 2014 à 13h40 Signaler un contenu inapproprié

@charles
je vous recommande un article très instructif sur cette fameuse "pause du rechauffement climatique", que vous saurez indubitablement parfaitement comprendre et intégrer, d'après vos capacités que vous nous affirmez:
La pause du réchauffement climatique : décryptage d’une légende tenace sur le blog du Monde
Vous comprendrez ainsi qu'il ne faut pas tout mélanger, et que "les scientifiques qui nous pondent ces annonces alarmistes" savent très bien de quoi ils parlent. N'oubliez pas également (je dis n'oubliez pas car vous êtes apparemment calé sur le sujet, donc vous avez déjà dû potasse l'ensemble des rapports du GIEC) que les chercheurs du GIEC ne se sont jamais vanté de prévoir de manière fiable les fluctuations à climatiques à horizon 10 ou 20 ans, encore moins pour la période actuelle.
Si cet article ne vous plait pas, vous en trouverez bien entendu de nombreux autres en faisant une rapide recherche sur votre moteur de recherche préféré.
Cordialement

aeni | 09 septembre 2014 à 13h41 Signaler un contenu inapproprié

INQUIETANT!On n'aura plus jamais dhivers a cause de c**s qui déboisent ,ont brulé toutes les forêts,surchauffent..et des étés de plus en plus chauds ou pourris,des tornades,tempêtes du jamais vu en france,des orages en février comme jen ai entendus cette année,de la folie réelle bien réelle pourtant et tout ca on y croit pas!il vous faut quoi une bombe sur la tete!le désert et crever de chaud pour y croire enfin..quon ait 60 degrés tous les jours et plus d'eau!ca arrivera un jour et vuos pleurerez ceux qui ny croient pas.pff!cest incroyable cette cécité!ca fait 14 ans depuis l'an 2000 que les évenements extrèmes s'amplifient,qon a plus d'automne,peu dhivers froids..et oui cest triste!moi qui ai connu des hivers et des vrais jaurais envie de pleurer sur cet immense gachis ..on a massacré la terre et ca me donne envie de pleurer,les boules car nos enfants vivront sur une terre poubelle et jespère ne plus etre la pour le voir..TOUt va mal!!réveillez vous!

madeline | 09 septembre 2014 à 14h03 Signaler un contenu inapproprié

Ah, ah, ah,tous ces braves gens qui gobent tout ce que prêche le prophète Philippulus !

Laurent Berthod | 09 septembre 2014 à 14h29 Signaler un contenu inapproprié

"Je suis bien plus calé sur ce sujet que mon commentaire ne le laisse entendre."

Et manifestement, bien plus modeste aussi...

Romario | 09 septembre 2014 à 14h40 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour à tous,
C'est assez hallucinant de lire tous vos commentaires.
Je me demande pourquoi vous vous jetez dans la figure des petites vacheries qui n'ont que peu d'intérêt.
Je n'ai pas la prétention de bien connaître toutes ces questions de changement climatiques.
Les modèles numériques utilisés ont été testés à partir de données climatiques du passé et ces modèles s'avèrent relativement fiables.
En revanche, je me pose des questions sur les incertitudes qui demeurent sur le rôle exact des aérosols atmosphériques sur l'évolution du climat.
Une chose est sûre, qu'il soit naturel ou pas le changement climatique est là. Est-ce un bien (route du nord vers l'Amérique) ou un mal (fréquence de cyclones en hausse ??), je n'ai pas d'avis. Ce qui arrivera à l'Homme, je m'en moque un peu.
Notre planète est un monde fini avec des lois physiques qui font que la notion de croissance indéfinie est une pure utopie. Il faut se retrousser les manches et faire confiance au génie humain pour rebondir.
Halte aux fous de l'écologie et aux fous de l'économie qui pensent que l'on peut faire ce que l'on veut dans le monde avec de l'argent.

lionel28 | 09 septembre 2014 à 15h30 Signaler un contenu inapproprié

@aeni

le blog de Foucart , sacrée référence. Le Giec lui-même, par la voix de Pachiaudi, a reconnu l'existence de la pause et du fait que cela leur pose un problème (ben oui, aucun modèle ne l'avait prévue, et pour cause !).

Vous nous dites que "les chercheurs du GIEC ne se sont jamais vanté de prévoir de manière fiable les fluctuations à climatiques à horizon 10 ou 20 ans, encore moins pour la période actuelle."
Dans ce cas, pourquoi nous promettent-ils la fin du monde pour bientôt avec autant d'assurance ?

charles | 09 septembre 2014 à 15h58 Signaler un contenu inapproprié

Dommage que l'on ne fasse aucune allusion à la Montée des eaux qui accompagnera immanquablement la montée de la température. C'est plus visuel pour appréhender les inconvénients du futur changement de climat, surtout pour ceux qui habitent près de la côte, près d'un fleuve, d'un lac...c'est à dire beaucoup de monde en vérité. Puisque apparemment peu d'entre nous comprennent ce qu'est une moyenne de température et ce qu’entraîne même la plus petite variation de ce paramètre, on peut faire le parallèle avec la fièvre du corps humain, c'est une bonne approche.

ln | 09 septembre 2014 à 17h20 Signaler un contenu inapproprié

@ In...
"la Montée des eaux qui accompagnera immanquablement la montée de la température." ???
D'une certaine manière, ceux qui se sont fait construire des "marina-pied-dans-l 'eau" malgré toutes les lois de protection du littoral vont le regretter amèrement...

Tireman | 09 septembre 2014 à 20h10 Signaler un contenu inapproprié

Je vois que les climatosceptiques ont la peau dure. Il est vrai que c'est plus facile de penser que l'humain n'est responsable de rien comme ça, cela évite de se remettre en question, de continuer à vivre comme un malade sous addiction consumériste, comme un grand enfant avec ses joujous technologiques, sans voir que cette consommation frénétique n'abouti qu'a l'épuisement de nôtre planète et à la pollution de nôtre environnement. Alors oui, continuez bande de décérébrés jusqu'à l'éradication totale de nôtre espèce qui se dit intelligente.

totolitoto59 | 09 septembre 2014 à 20h49 Signaler un contenu inapproprié

Je change un peu de sujet.

M. Bertrand a écrit (9 septembre 2014 à 10h02) :

« Continuons à rêver; je crois que notre climat nous resrve de bonnes surprises et il n'est pas certains que nos paysans puissent nous nourrir si notre climat se dérégle à ce point... »

Effectivement, il n'est pas certain... changement climatique ou pas ! Nos escrologistes s'activent activement (pléonasme volontaire) pour que les Français aient le bonheur de pouvoir quémander leur nourriture sur le marché mondial.

Juste un exemple : le barrage de Sivens – qui vise à soutenir l'étiage du Tescou – pourrait servir à l'irrigation du maïs ! Du maïs ! Quelle horreur !

Wackes Seppi | 09 septembre 2014 à 21h56 Signaler un contenu inapproprié

Charles vous êtes une personne malhonnête !
Jamais le GIEC n'a " promis la fin du monde pour bientôt "

C'est vous qui plein de morgue et d'assurance assénez vos vérités à deux balles fondées sur le néant.

Vous n'êtes pas climatologue, vous n'y connaissez donc rien !
Vous avez comme le sieur berthod , peur de remettre en cause votre petit "way of life".

Cela se comprend quand on a vécu sans se préoccuper des lendemains mais ne déversez pas vos tombereaux d’ignorance haineuse sur des travaux que ne vous pouvez pas comprendre !

jms | 10 septembre 2014 à 08h46 Signaler un contenu inapproprié

"malhonnête", "décérébré", "ignorance haineuse"... hé bien, c'est charmant le débat ici.
Retenez bien, messieurs, que si je ne suis pas climatologue, j'ai par contre la chance d'avoir un esprit ouvert, une grande curiosité intellectuelle, et surtout un esprit critique (et une grande modestie, non, je plaisante !). Le tout combiné me pousse à ne pas gober les annonces des rapports du GIEC, qui est un machin politique et non scientifique.
Quant à mon amour pour notre planète, rassurez-vous, il est très fort, et je ne suis pas le dernier à prendre garde à ma consommation énergétique. Ceci étant, je crois effectivement en l'avenir technologique de l'homme.

@jms : quand le GIEC annonce que le niveau des océans va monter de plusieurs dizaines de mètres, que les cyclones vont se multiplier jusqu'à plus soif, que des régions entières vont se transformer en désert, j'appelle ça annoncer la fin du monde. On peut discutailler sur le "pour bientôt", mais pour moi l'horizon 2100 c'est demain.

charles | 10 septembre 2014 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié

Oui cest fou ces gens inconscients qui se foutent pas mal de ce qui peut arriver a notre terre! Je crois pas qu'ils aient des enfants pour penser ainsi et soient très observateurs,endormis quils sont par leurs joujous technologiques comme l'a dit si justement une personne ici que je félicite!!l'incrédulité fait peur.Mais que mangerez vous demain?RIen!!car un jour ou l'autre il ny aura plus rien ou tout coutera le triple et vous vivrez comment?Ce sont les agriculteurs qui nourrissent avant tout,la terre mère alors comment ferez vous?Ben vous mourrez de faim,scénario catastrophiste je l'avoue mais la technologie et les gadgets vous sauveront pas!cest aberrrant,effrayant ce scepticisme..tout le monde s'en fout!triste mentalité quand on voit que tous les signaux sont au rouge et que le climat se détraque partout..jms la fin dun monde sera pour bientot oui vous pouvez mourir demain!alors arretez votre arrogance.Vous etes pas immortel!!quest ce quil ne faut pas lire??réveillez vous!!et oui la montée des eaux est réelle,les glaciers fondent..et vous vous en fichez!incroyable égoisme de lionel notamment.Tu ten moques des conséquences et si tes gosses meurent demain dans une tornade ou inondation ou tempête tu ten moqueras?pff!et bien cest pas beau..

madeline | 10 septembre 2014 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

Ne vous posez surtout pas en victime charles....

Pour vous le GIEC est "machin politique et non scientifique"
Cet avis à priori me fait fortement douter de votre sens critique !!!
Mais cela fait partie du genre de fadaises que vous adorez gober car elle vous rassure et vous caresse dans le sens du poil !

jms | 10 septembre 2014 à 10h47 Signaler un contenu inapproprié

Serait-il possible ici d'avoir un débat courtois et pondéré ?
Je remarque que ce sont toujours les même qui usent de l'insulte et du mépris en guise d'argumentation !

Au cours de l'histoire de la planète, les variations climatiques cyclique ont toujours existé, avant que l'être humain n'apparaisse, et bien avant l'ère industrielle aussi.

Donc, si changement climatique il doit y avoir, il y aura, et l'on ne pourra rien y changer, sinon nous adapter.

C'est juste mon avis, moi qui ne suis pas chercheur...

Tireman | 10 septembre 2014 à 10h49 Signaler un contenu inapproprié

Madeline est un catastrophiste malthusien qui prends ses désirs pour des réalités mais ses fantasmes ne reposent sur aucune réalité sinon les mantras ânonnés par les idéologues de l'écologie politique !

Laurent Berthod | 10 septembre 2014 à 12h42 Signaler un contenu inapproprié

@jms
Le GIEC est une organisation politique qui s'appuie sur les recherches de la communauté scientifique. Ce n'est pas mon avis a priori, c'est une réalité notoire. Il suffit de lire les statuts du GIEC.
Le rapport est préparé par des scientifiques, certes, mais seul le "résumé pour les décideurs" est lu par les politiques. Et quand on sait que les subventions des chercheurs sont décidées par les politiques, il est évident qu'il est tentant pour ne pas dire quasi indispensable de rester dans le "main stream".
C'est l'ADN politique du GIEC qui explique que celui-ci émet des conclusions par "consensus". En science, le consensus n'existe pas : c'est prouvé ou bien on ne sait pas.

charles | 10 septembre 2014 à 13h02 Signaler un contenu inapproprié

Le GIEC est un organisme intergouvernemental et réserve donc tout son appui aux gouvernements qui, comme c'est évoqué ici avec clairvoyance, préparent tous des surtaxes énergétiques et peut-être surtout, notamment pour les plus endettés des pays "développés" comme la France, des justifications à de nouvelles rentrées fiscales en provenance des activités économiques résiduelles (pour combien de temps) sur leurs territoires. L'impôt ne rentre plus, les capitaux sont fluides (même des entreprises dont l'Etat est actionnaire significatif comme Air France ne payent quasiment plus d'impôt).
Quant aux superfonctionnaires, ceux du GIEC comme ceux qui préparent le "sommet de Paris", ils ont tout intérêt au catastrophisme car leur carrière et leurs avantages en dépendent (Mme Tubiana dans le peloton de tête). Il ne nous reste qu'à écouter stoïques les leçons professées par ces Diafoirus modernes et éclairés... dont le bilan carbone individuel dépasse bien souvent celui d'usines entières, celles même que leur action vise à fermer. Merci.
Message à Tubiana, Hulot et son orchestre, etc.: vive le sommet climat de 2015 à Paris: dégustez bien les petits-fours que nous vous offrons!

Albatros | 10 septembre 2014 à 14h09 Signaler un contenu inapproprié

Dites à M. Jouzel de ne pas oublier sa crème solaire pour ses prochains voyages aux Antilles. Je suis inquiet pour sa calebasse, qui a drôlement enflé, depuis qu'il est le climatologue national (comme le front du même métal).

Albatros | 10 septembre 2014 à 14h14 Signaler un contenu inapproprié

Et allez, une fois de plus des crânes d’œufs nous pondent un avenir catastrophique !

Arrêtez tout sans ça nous allons à la catastrophe ! STOP ! hurlent-ils en cœur.
Tous ces beaux messieurs devraient regarder le climat de la terre dans les 100 000 dernières années, ils y apprendraient que le climat a changé très souvent, des traces sont visibles dans les strates, ne serait-ce que le dernier millénaire, l’antarctique a dégelé plusieurs fois, il y a eu un petit ère glacière et une petite période de hausse de t° (il a du y avoir des industries et des automobiles à l’époque sans que nous en ayons trouvé des traces) ; mais comme cela ne les arrange pas, il n'en parle pas ou du bout des lèvres tout en trouve un tas de raison pour justifier que cela n'a pas d'importance dans leurs calculs ; ce doit être les leurs de calcul qui les fait délirer sous le coup de douleur rénale.

La montée des eaux ?
L'eau est monté de plusieurs dizaines de mètres les derniers 100 000 ans, les grottes immergées ou des dessins ont été trouvés en sont la preuve ! À moins que ce ne soit l'eau des fleuves qui a continué de se déverser dans la mer et que celle-ci ne se soit pas assez évaporée ? Lol ! ! (inutile de me dire pourquoi il y a des fleuves)

Qui ne sait pas que le GIEC est subventionné par les politiques ? Il ne va pas couper la branche sur laquelle il est assis ! Que feraient-ils ses beaux messieurs s'ils n'avaient pas cette manne pour vivre ? !

Maurice | 11 septembre 2014 à 05h18 Signaler un contenu inapproprié

Mmm.. C'est vrai, la terre s'est réchauffée plusieurs fois au cours de son existence ce qui laisse pensé que le réchauffement du climat actuel pourrait très bien être naturel.
Cependant, il est particulier pour trois raisons :
1. C'est la première fois qu'il débute à cause de l'augmentation des gazs à effet de serre dans l'atmosphère.
2. Le climat change aujourd'hui presque 10 fois plus vite que les lors des derniers réchauffements de la terre.
3. Lorsque les simulations prennent en compte les émissions de GES d'origine humaine dans leurs calculs, on retrouve la même courbe que l'augmentation globale réelle de la température.
Ces trois raisons nous poussent à croire que le réchauffement actuel n'est pas induit uniquement de phénomènes naturels. Cependant, mes sources viennent d'un livre qui soutient que l'homme est responsable du réchauffement climatique donc je me méfie aussi. Car je suis totalement d'accord avec les personnes qui pensent que plusieurs résultats du GIEC ou autres ont fortement été influencés par les politiques en particulier à cause de leurs incertitudes.

Du coup je ne sais plus quoi penser.. Ou est la vérité ?

Le réchauffement climatique relève d'un sérieux mystère.. j'ai besoin d'être de compléter quelques informations :
-Qui sont les gagnants et les perdants de la propagande "réchauffement climatique" ? En d'autres termes qui profite que l'opinion publique bascule sur un coté plus "vert" ?
- Vaut il mieux prévenir que de réparer, et pourquoi ?

Merci

ryx | 13 septembre 2014 à 15h47 Signaler un contenu inapproprié

Aucune contestation de ma part au sujet des données étudiées et rassemblées. Je renchéris sur la réaction de ryx mais sans insister sur les nigauds qui se prennent pour des sauveurs (ils se reconnaîtront), simplement en tant que citoyen actif soucieux de ne pas se faire berner.
La question: quels sont les messages que nos gouvernements, à travers le GIEC, souhaitent nous faire passer?
J'ose espérer que ce n'est pas celui de Philippulus le prophète de Tintin qui va sans cesse répétant: "repentez-vous, la fin est proche". Et que ce n'est pas non plus: "arrêtez tout, cessez l'activité car vous êtes des criminels". Ni encore: "monétisez ceci et confiez le aux experts des marchés carbone", etc.
Alors si des journalistes, qui plus est spécialisés dans l'environnement, ne posent pas cette question et n'essaient pas d'y répondre, qui?
En l'absence de réponse, je fais juste mon boulot, en essayant de le faire du mieux que je peux: assurer la meilleure connaissance possible des impacts de mes activités sur l'environnement, contribuer à leur réduction dans mon secteur, négocier la survie d'établissements industriels en France. Au risque de me faire traiter de négationniste ou de criminel ou tout simplement d'imbécile par certains curés qui sévissent ici...

Albatros | 15 septembre 2014 à 10h11 Signaler un contenu inapproprié

les 2 premières raisons énoncées sont fausses...
quant à la 3ème, cela n'a rien d'étonnant. Ce sont les paramètres choisis, notamment la sensibilité à l'augmentation du CO2, qui aboutissent à ces résultats.
Revenez plutôt aux observations. Les émissions de C02 n'ont pas cessé d'augmenter depuis 30 ans, et pour autant la température moyenne n'a pas bondi ! Contrairement aux prévisions (on devrait plutôt parler de prédictions...) des modèles numériques...
Certains sites de "climato-sceptiques", comme on les appelle, montrent bien tout ceci, sources - vérifiables - à l'appui.

charles | 15 septembre 2014 à 10h23 Signaler un contenu inapproprié

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