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Climat : les modèles climatiques sous-estimeraient l'évolution à long terme

Gouvernance  |    |  P. Collet

"Un bon nombre des modèles climatiques actuels, utilisés pour la simulation des changements au cours du XXIe siècle, risquent de sous-estimer les changements à long terme", expliquent les auteurs d'une étude scientifique publiée dans Nature Géoscience (1) , lundi 25 juin. Près de 60 chercheurs de 17 pays, dont certains Français (2) , ont étudié les variations climatiques au cours des 3,5 derniers millions d'années pour comprendre les implications d'un réchauffement climatique de 2°C et tester notre capacité à simuler le fonctionnement du climat.

Les chercheurs ont identifié plusieurs périodes présentant des températures moyennes supérieur de 0,5 à 2°C par rapport à celles de l'époque pré-industrielle. L'étude de ces périodes confirme qu'un réchauffement climatique de 2°C engendrera des déplacements rapides des zones climatiques et des écosystèmes associés vers les pôles ou vers des zones de plus haute altitude.

De même, comme le suggèrent certains modèles climatiques, le dégel du permafrost accentuera le réchauffement climatique en relâchant du gaz carbonique et du méthane additionnels. L'étude juge que "le risque d'un emballement catastrophique lié à de fortes émissions induites de gaz à effet de serre est relativement faible". Pour autant, "les comparaisons entre données du passé et simulations numériques suggèrent que les modèles de climat sous-estiment le réchauffement à long terme et son amplification par les régions polaires". Cette sous-estimation serait de l'ordre d'un facteur deux.

1. Accéder à l'étude
https://www.nature.com/articles/s41561-018-0146-0
2. Il s'agit de chercheurs du CNRS, de l'Université de Bordeaux, de l'Université de recherche Paris-Sciences-et-Lettres, du CEA, et de l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

Réactions1 réaction à cet article

C'est très curieux cet alarmisme de plus en plus outrancier, car il n'y a quasiment plus de réchauffement global depuis le début des années 2000 (ce qui pourrait expliquer les efforts désespérés pour tenter de sauvegarder les thèses du GIEC/IPCC) et les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, ce qui veut dire qu’elles n’ont aucune crédibilité. Bref, si je comprends bien cet article, on nous dit que des modèles qui surestiment déjà le réchauffement ne le surestiment en fait pas assez... J’avoue que cette logique irrationnelle est incompréhensible...

jipebe29 | 09 juillet 2018 à 09h05 Signaler un contenu inapproprié

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