Ils rappellent ainsi que les chauve-souris n'aiment pas le vent et que les chocs ont lieu le plus souvent lorsque le vent souffle à moins de 20km/h, c'est-à-dire lorsque les éoliennes tournent au ralenti. Planète éolienne conseille alors d'équiper les parcs éoliens de systèmes empêchant les éoliennes de démarrer par faibles vitesses de vent durant les périodes d'activités des chauves-souris, autrement dit en été, la nuit. Les chauves-souris sont en effet des animaux nocturnes qui hibernent en hiver.
Par ailleurs, ce sont des animaux insectivores qui se déplacent le long des corridors naturels pour se nourrir : boies, rivières. Or, la législation prévoit déjà d'installer des éoliennes à plus de 100 mètres de la lisière des bois. La réglementation demande également la réalisation d'étude préalable sur les chauves-souris avant l'installation de parcs éoliens. Ainsi, le budget étude des chauves-souris par la profession éolienne est deux fois plus important que le budget études du gouvernement français sur la question, se défend Planète Eolienne.
Enfin, Planète éolienne rappelle que les causes premières de mortalités des chauves-souris sont les pesticides utilisés en agriculture et les chocs avec des véhicules.