Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La cohabitation entre les chauves-souris et les éoliennes est possible

Energie  |    |  F. Roussel
Alors qu'une étude canadienne a révélé récemment comment les éoliennes pouvaient être la cause de mortalité chez les chauves-souris, les partisans de l'éolien fédérés par Planète Eolienne répondent et démontrent que la cohabitation est possible.
Ils rappellent ainsi que les chauve-souris n'aiment pas le vent et que les chocs ont lieu le plus souvent lorsque le vent souffle à moins de 20km/h, c'est-à-dire lorsque les éoliennes tournent au ralenti. Planète éolienne conseille alors d'équiper les parcs éoliens de systèmes empêchant les éoliennes de démarrer par faibles vitesses de vent durant les périodes d'activités des chauves-souris, autrement dit en été, la nuit. Les chauves-souris sont en effet des animaux nocturnes qui hibernent en hiver.

Par ailleurs, ce sont des animaux insectivores qui se déplacent le long des corridors naturels pour se nourrir : boies, rivières. Or, la législation prévoit déjà d'installer des éoliennes à plus de 100 mètres de la lisière des bois. La réglementation demande également la réalisation d'étude préalable sur les chauves-souris avant l'installation de parcs éoliens. Ainsi, le budget étude des chauves-souris par la profession éolienne est deux fois plus important que le budget études du gouvernement français sur la question, se défend Planète Eolienne.

Enfin, Planète éolienne rappelle que les causes premières de mortalités des chauves-souris sont les pesticides utilisés en agriculture et les chocs avec des véhicules.

Réactions6 réactions à cet article

Tss, tss...

Ca faisait longtemps que les éoliennes n'avaient pas été accusées d'augmenter la mortalité d'une espèce.
La surmortalité des chauve-souris vient plutôt des pesticides dont sont farcis les insectes qu'elles mangent, du manque croissant d'abris en hiver, des coups de fusil...
Je rappelle que ces petites bêtes disposent d'un outil absolument imparable contre les collisions intempestives, qui s'appelle le sonar, et qu'elles doivent pouvoir s'en servir AUSSI sur les éoliennes (qui sont des cibles relativement fixes).

Anonyme | 03 septembre 2008 à 13h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Tss, tss...

budget français ??? puf !! on va y arriver puf!

Anonyme | 04 septembre 2008 à 13h57 Signaler un contenu inapproprié
Faux...

Les chauves-souris ne se déplacent pas uniquement le long des corridor.Au contraire, le danger des éoliennes pour les chauves-souris est maximum en période migratoire, période durant laquelle les chauves-souris se déplacent justement à des altitudes plus élevées que le couvert végétal et en lignes plus directes c'est-à-dire justement sans suivre les corridors. Quand l'utilisation du sonar, il faut savoir que les chauves-souris l'utilise principalement pour la chasse et pas spécialement pour se diriger en long vol: elle ont une bonne vue et surtout une très bonne mémoire visuelle. Ce qui veut dire que quand elles connaissent leur itinéraire, elles ne l'utilisent pas par mesure d'économie d'énergie!!

Un chiropterologue | 04 septembre 2008 à 15h13 Signaler un contenu inapproprié
Recul de 100m des boisements

"la législation prévoit déjà d’installer des éoliennes à plus de 100 mètres de la lisière des bois".
Je serais curieuse de connaître le texte de loi où est mentionnée cette doctrine, de mémoire cette mention n'existe pas et ceci devient donc une affirmation abusive.

AZ | 04 septembre 2008 à 15h50 Signaler un contenu inapproprié
Comment faire de la propagande ...

Planète éolienne réagit en faisant de la propagande :
- à ma connaissance, aucun parc éolien ne fait de la modulation (cad en arrêtant ses éoliennes la nuit en cas de faible vent !). Pour l'instant, ce ne sont que des projets non suivis d'effets ! ---> information fausse
- l'écartement de 100 mètres des lisières est une recommandation demandée par l'Etat (les DIRENs pour qqunes et les ONG pour la plupart !) mais en aucun cas une législation
--> information fausse

Donc, le reste no comment ... on Planète éolien de tout l'argent consacré à la connaissance des chauves-souris. Mais quoi, c'est un peu normal vu leur impact sur ces petits mammifères !

Sébastien | 04 septembre 2008 à 18h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Tss, tss...

Il faut n'avoir jamais vu les pales d'une éolienne tourner, n'avoir jamais percuté en voiture une chauve-souris pour croire que leur fameux sonar leur permet d'éviter quelque chose (comme une voiture ou une pale d'éolienne ) qui leur arrive dessus à extrèmement grande vitesse (proportionnellement à leur capacité de vol et donc d'évitement ) soit plus de 30 km/h pour une voiture (voir le site du Muséum d'histoire naturelle de Bourges qui donne les résultats d'une étude sur la mortalité routière pour les chiroptères) et en fonctionnement nominal plus de 200 km/h pour une pale ! Ceci dit les indications données par Planète éolienne (sauf la prétendue légalité d'une contrainte d'éloignement qui n'existe pas ) me paraissent judicieuses et mériteraient d'être généralisées et prise au sérieux par tous les développeurs de parcs éoliens.
Ratapenada15

ratapenada15 | 04 septembre 2008 à 22h56 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires