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Comment les exploitants envisagent la gestion du combustible usé en cas d'arrêt du nucléaire

En vue de l'élaboration du plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs 2013-2015, l'ASN s'est penchée sur les études remises par les exploitants concernant la gestion du combustible usé s'il était requalifié en déchet.

Risques  |    |  S. Fabrégat
Comment les exploitants envisagent la gestion du combustible usé en cas d'arrêt du nucléaire

La loi de 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire prévoit la publication de plans triennaux de gestion des matières et des déchets radioactifs. Ce plan "dresse le bilan des modes de gestion existants des matières et des déchets radioactifs, recense les besoins prévisibles d'installations d'entreposage ou de stockage, précise les capacités nécessaires pour ces installations et les durées d'entreposage et, pour les déchets radioactifs qui ne font pas encore l'objet d'un mode de gestion définitif, détermine les objectifs à atteindre", indique la loi.

En vue de l'élaboration du prochain plan, pour la période 2013-2015, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a analysé les études produites par les producteurs et détenteurs de matières radioactives (1) sur les filières possibles de gestion dans le cas où ces matières seraient à l'avenir qualifiées de déchets.

90.000 m3 de combustible usé à stocker en cas d'arrêt

Est considérée comme matière radioactive "une substance radioactive pour laquelle une utilisation ultérieure est prévue ou envisagée, le cas échéant après traitement", précise l'ASN. Ainsi, l'uranium appauvri (2) , l'uranium de retraitement (3) et les matières thorifères (4) peuvent actuellement, ou pourraient être, réutilisés dans la fabrication de combustible. Pour l'heure, l'essentiel de ces matières est stocké en vue d'un retraitement, notamment à La Hague. Mais en cas d'arrêt de la filière nucléaire en France, ces matières deviendraient des déchets. Le décret du 23 avril 2012 prévoit donc que les propriétaires de ces matières "mènent, à titre conservatoire, des études sur les filières possibles de gestion dans le cas où ces matières seraient à l'avenir qualifiées de déchets".

Dans son inventaire national des matières et déchets radioactifs, l'Andra a étudié un scénario de sortie du nucléaire : non-renouvellement du parc nucléaire avec une durée de vie des centrales de 40 ans et arrêt du traitement des combustibles usés en 2019. Elle estime que dans ce cas, 90.000 m3 de combustible usé devront être stockés en tant que déchets.

Des projets de stockage à revoir

Concernant l'uranium appauvri et l'uranium de retraitement, Areva, le CEA, EDF et Rhodia ont retenu, dans leurs études, un stockage à faible profondeur, "similaire à celui envisagé par l'Andra en 2009 pour la gestion des déchets FAVL", au sein d'une formation argileuse de faible perméabilité. L'activité massique de ces matières va de quelques kBq/g jusqu'à quelques centaines de kBq/g, et certains radioéléments sont à vie longue, se chiffrant "jusqu'à quelques milliards d'années".

Les études présentées concluent à un impact radiologique et chimique négligeable. Cependant, l'ASN estime que "la profondeur envisagée rend les stockages vulnérables à l'intrusion humaine et aux phénomènes naturels susceptibles de survenir sur le long terme, et que le maintien dans le temps de conditions favorables à la limitation du relâchement des radionucléides ne peut être garanti". Elle considère donc que les études des exploitants devraient être approfondies, notamment par des évaluations de l'impact radiologique et chimique prenant en compte les voies de transfert eau, air et sol pour des scénarios d'évolution normale ainsi que des évaluations de l'impact pour des scénarios d'évolution altérée. "Le respect des orientations de sûreté édictées par l'ASN pour de tels centres de stockage devrait notamment être justifié dans le cadre de ces études". De plus, les exploitants devraient "approfondir leur réflexion en prenant en compte des conditions géologiques plus particulièrement favorables au confinement et à l'isolation des matières dans le cas où celles-ci seraient à l'avenir qualifiées de déchets, sur une durée aussi longue que possible, et en évaluant les conséquences des phénomènes géodynamiques et climatiques sur ces conditions".

Concernant les matières thorifères, Areva et Rhodia envisagent un stockage à couverture remaniée. "L'ASN considère que la plus faible activité massique du nitrate de thorium et plus particulièrement de l'hydroxyde de thorium permettrait d'envisager ce type de stockage selon l'inventaire complet des déchets qui relèveraient in fine d'un tel stockage et des conditions de site". Les producteurs doivent néanmoins "tenir à disposition de l'Andra et de l'ASN l'inventaire radiologique et chimique détaillé des matières concernées afin notamment d'être en mesure d'analyser leur acceptabilité dans les filières de stockage en projet".

1. Consulter l'avis de l'ASN du 26 juin 2012
http://www.asn.fr/index.php/content/download/34963/258439/file/2012-AV-0156.pdf
2. Sous-produit des usines d'enrichissement de l'uranium et des centres de traitement du combustible usé3. Extrait des combustibles usés4. Issues notamment de l'exploitation des terres rares

Réactions15 réactions à cet article

Alors on s'en ressert ou pas ? C'est bien çà la question !

Il sera intéressant de voir les couts présentés par ces études. plutôt que de payer plein pot, autant s'en resservir toujours sous le contrôle de l'ASN et de l'IRSN.

AtomicBoy44 | 09 août 2012 à 16h47 Signaler un contenu inapproprié

Gestion des déchets : Traitement pour réutilisation ou élimination.
Elimination on ne sait pas faire avec le nucléaire, enfin si, l'enfouissement, mais bon... Ne reste donc que l'option réutilisation qui est à favoriser dans le cadre de toute bonne gestion de déchets qui se respecte.

Comment réutilise-t-on les pas-encore-déchets-nucléaires ? Faites un effort... Grace au MOX, un produit formidable. Qui fabrique le MOX ? Areva (cocorico inside).

Problème : On ne sait pas faire de MOX avec l'uranium appauvri issu des déchets de centrales. on sait seulement le faire à base de déchets de la filière d'enrichissement.

Conséquences : Il faudra financer la recherche avec Areva pour produire un MOX encore plus instable que la m*rde que les centrales nukes utilisent déjà (oui le MOX est beaucoup plus dangereux que l'Uranium - Alors un MOX qu'uranium retraité... V'là).

Mais, peut-on retraiter du MOX ? Euh... Non. D'ailleurs, si on l'enfouit faut même attendre 100ans pour que le produit refroidisse.

Donc en boût de ligne aucune centrale n'est capable d'utiliser un MOX usagé... oké, donc ?
Il faudra construire d'autres réacteurs capablent de le consommer, comme ASTRID.

Donc faudra investir dans de nouvelles centrales ? A la bonne heure. Il faudra bien sûr les financer, comme les recherches qui nous conduiront aux autres MOXs...
...
...
Et on espere que le KWh nuke reste bon marché ? Au moins, les gens se tourneront peut être enfin massivement vers les EnR

Hannicare | 10 août 2012 à 12h38 Signaler un contenu inapproprié

"Et on espère que le KWh nuke reste bon marché ? Au moins, les gens se tourneront peut être enfin massivement vers les EnR"

Bah il restera tout de même moins cher que les fossiles qui permettent de fabriquer ces nouvelles ENR a pas cher. Enfin, pas cher tout est relatif... Il faut regarder le cout d'investissement du Gigawatt de puissance installée.

"Problème : On ne sait pas faire de MOX avec l'uranium appauvri issu des déchets de centrales. on sait seulement le faire à base de déchets de la filière d'enrichissement."
Non, c'est effectivement ce qui se passe, mais ce n'est pas parce qu'on ne sait pas le faire. Les unités de séparation existent. Les pastilles récupérées dans les réacteurs et autres installations de recherche sont ensuite dissoutes dans de l'acide si je me rappelle bien. C'est juste que ce n'est pas économique pour l'instant de faire autrement. Le prix de l'uranium (yellow cacke) risque de monter fortement dés que l'économie (traders ?) et les gouvernements se seront rendus compte que l'on a passé le pic pétrolier.Cela dit, les séparations sont bel et bien faites sinon les fut hautement sécurisés serait plus nombreux. Or les futs hautement toxiques contenant des actinides mineurs sont bien le résultats d'un "tri" des transuraniens.

Sinon, il n'y a pas que ASTRID qui pourra transmuter ces produits de fissions radioactifs, il y a aussi MYRRHA, ces réacteurs de type "Accelerated Driven System"(ADS) qui injectent des neutrons rapides

AtomicBoy44 | 10 août 2012 à 15h42 Signaler un contenu inapproprié

Le nucléaire c'est du fossile fissile, rien de plus. Si on ne s'en désengage pas, pas de danger que les EnR soit un jour fabriqué grace à l'énergie d'autres EnR... Ca tient de l'absurde ce raisonnement...
Le fait est qu'on nous met une fois de plus au pied du mur avec le nuke : On a plus le choix, faut bien en faire quelque chose de ces déchets (qui en sont pas officiellement en fait).
Ils viennent de tous d'avouer qu'ils ne savent même pas quoi en faire, ni avec quelle méthode, donc sans aucun coût anticipé crédible.

Aberrant, déconcertant, affligeant.

Pour finir sur le MOX, je serai d'ailleurs curieux de savoir quel coût carbone sera occasionné quand ils se décideront à lancer un processus industriel qui reste à inventer... Ce sera sans doute difficile de présenter un KWh Fr aussi faiblement carboné qu'à l'heure actuelle.
Alors si on augmente, le coût carbone et le coût tout court, je mets mon billet que les consciences seront beaucoup plus réceptives.

Hannicare | 10 août 2012 à 17h21 Signaler un contenu inapproprié

"Le nucléaire c'est du fossile fissile, rien de plus"

Faux, le minerais d'uranium n'est pas fossile mais minéral. Et le fait qu'il soit plus concentré, en unité de masse,, de volume et de surface peut lui permettre de remplacer par substitution l'électricité de toute nature.
Maintenant est-ce que tout le fossile est substituable a de l'électrique ? Je dis que pour l'instant NON ! Donc les ENRi (Solaire et Éolien) ne sont pas plus avantageuses que le nucléaire pour remplacer les fossiles car elles produisent de l'électricité et rien d'autre. Et çà ce n'est absolument pas absurde comme raisonnement.

"Ils viennent de tous d'avouer qu'ils ne savent même pas quoi en faire, ni avec quelle méthode, donc sans aucun coût anticipé crédible."

Les politiques oui, les industriels ne disent pas la même chose. Alors évidemment si tout le monde attrape le syndrome du "oui, mais pas dans mon jardin", on ne va pas s'en sortir. Et le silicium des panneaux solaire mélangé a des lanthanides rares, çà ne fait pas de déchets ?
Le %tage de recyclage est de ??% Et combien cela est prévisible ? Même chose pour les éoliennes et leurs accélératrices/génératrices (qu'ils changeraient une fois par an en Allemagne parait-il...
le cout carbone de Myrha sera faible s'il utilise de l'électricité nucléaire ou ENR quand elles pourront en produire. MAIS IL NE RESTE PAS A INVENTER pourquoi nier vous que MYRRHA existe ?
Le modérateur a supprimé mon lien, mais la transmutation par ADS existe.Cherchez MYRRHA !

AtomicBoy44 | 10 août 2012 à 18h09 Signaler un contenu inapproprié

Quand au cout carbone, il sera toujours plus élevé avec du renouvelable tant que l'on aura pas de stockage, qui devra être fiable, résistant dans le temps et faible en cout carbone et monétaire pour sa construction. D'après Mr Tarascon de la chaire du développement durable au collège de France, pas de solution électrochimique unique. Et les plus efficaces sont couteuses car utilisent des terres rares comme le lithium. Les éoliennes utilisent bcp de NÉODYME pour leurs aimants permanents...etc Le meilleur système fixe est a base de Sodium Soufre NAS, a une température de 300°C, et pas sans risque environnemental. Je lis souvent les antinucléaire et dire que le cout carbone est faible avec le solaire et l'éolien ? Le béton c'est nul en carbone ? Parce que si il y en bcp dans une centrale nucléaire, il est là pour 60 ans minimum. Les milliers d'éoliennes c'est combien en M3 ?Et l'acier ? Et les pales en fibres de carbone synthétique a base de pétrochimie ? Le solaire et ses terres encore plus rares c'est neutre en carbone ?
Donc, le cout carbone sera toujours plus élevé pour les ENRs si on compte les substitutions fossiles aux intermittences dedans. Mais le pb du carbone est réglé en Europe depuis que l'allemagne a décidé de sortir du nucléaire pour investir dans le charbon/lignite et le gaz d’où qu'il vienne.
je suis bien d'accord que le cout de l'énergie sera le meilleur moyen d'inciter aux économies, mais pas au choix des ENRi qui seraient plus économiques selon vous

AtomicBoy44 | 10 août 2012 à 18h29 Signaler un contenu inapproprié

Je disais fossile dans l'idée d'arriéré, ce n'était pas à prendre au mot...
Bref, je précise une idée : Si le nucléaire continue de bloquer le développement des EnR, il est certain que jamais la part de l'électricité des EnR sera suffisante pour produire d'autres EnR... Vous y êtes ? Il est là l'absurde.
Et dire qu'il y a 2 semaine EDF disait sauvegarder ses critères de rentabilité grâce aux EnR (solaire)... Le monde à l'envers.

Concernant les terres rares + sillicium, bien sûr que les photopiles sont recyclable à 100%, sauf pour ce qui est des PV amorphes. L'association PV cycle vous expliquera ça dans le détail. En revanche pour les terres rares utilisées et contaminées par l'activité nucléaire...

Pour Myrrha, c'est une maquette, ça n'existe pas et quand ça sortira, ce sera aussi du -fossile-. Même si, OK, il faut solutionner les déchets nucléaires.

Pour le stockage d'NRJ EnR, il y a les petits français de chez McPhy Energy qui ont réalisé le miracle de stocker jusqu'à 23MWh par batterie, sous forme de dihydrogène. Pas besoin de pile à combustible, on a plus qu'à y coupler une microturbine / cogénération etc... Et devinez quoi, c'est à base d'hydrure de magnésium, ça pollue pas et c'est très courant comme matériaux.

Comme d'hab vous raisonnez sur un modèle d'affaire -fossile- où un grosse production avec un gros groupe distribue. Moi c tout le contraire, plein de petites unités de production chez des particuliers s'autosuffisent...

Hannicare | 13 août 2012 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

Et dans le désordre :
Le rapport éolienne et besoin en béton, c'est simple : pour 2 mètres de hauteur, il faut 1m3 de béton. Rien d'extraordinaire. Surtout comparativement aux centrales qui pollueront même parfois ce composant.
Le cout carbone est une chose, le bilan en est une autre.
Il faut quelques activités polluantes au début d'un cycle de vie pour obtenir un outils propre ? Un outils qui compensera largement ses émissions sans générer de risques et sans déchets toxiques ou intraitables. Un outils qui utilisera une énergie infinie. Bref, elle est où la "big issue" ?

Pour finir, le problème c'est bien le nucléaire, relisez le sujet. Pas les EnR (Grand ennemi du Lobby). Vous avez soigneusement réorienté le sujet mais le fait est que nous en sommes là : C'est pas les EnR qui se montrent une fois de plus dangereuse, c'est tout ce qui touche au nucléaire.
Les déchets de cette industrie sont une plaie, au sens divin ou médical selon que vous soyez croyant... Et ce qui fait peur à ce consortium, c'est qu'ils ne peuvent s'adapter à la nouvelles donnes des EnR.
Ils essayent d'en garder la maitrise pour continuer à nous facturer. Mais comment facturer quelque chose produit à partir de rien ? => Il faut donc empêcher le péon moyen d'accéder lui-même à la production énergétique !
Pas besoin de grosses centrales PV, d'éoliennes off-shore etc... Mais d'un mix entre isolation, 20m² de PV, petite géothermie, petit éolien + batterie et turbine 2H2. Ca arrive.

Hannicare | 13 août 2012 à 10h34 Signaler un contenu inapproprié

"Si le nucléaire continue de bloquer le développement des EnR, il est certain que jamais la part de l'électricité des EnR sera suffisante pour produire d'autres EnR... Vous y êtes ? Il est là l'absurde."

Je défend bien plus la complémentarité que l'opposition des 2. Il faut juste que les antinucléaires admettent que le 100% ENRi ne peut pas se faire, et que l'argent qui va dans le nucléaire n'empêche en rien le développement du solaire ou de l'éolien. D'ailleurs sans l'argent du nucléaire pas peu d'ENR.

"Et dire qu'il y a 2 semaine EDF disait sauvegarder ses critères de rentabilité grâce aux EnR (solaire)... Le monde à l'envers. "

Ce n'est pas du tout ce que disait le représentant d'EDF au sénat. Il a dit que depuis 4ans, a cause du fait que la CSPE n'est pas assez élevée pour payer les rachats d'électricité obligatoire, EDF a avancé plus de 3 miliards d'€. Ce crédit a un cout pour EDF mais comment font ils pour supporter ce cout ? Merci les banques mais a quel taux ???

Sur les volumes de terre rare a recycler dans chacun des domaines, il faudrait comparer.
MYRRHA n''est pas une maquette, cherchez mieux. Je ne peut pas mettre de liens ici, mais j'ai ai pas mal qui vous montreraient des photos de l'outil. Les améliorations a apporter se situent essentiellement au niveau de la stabilité accrue du faisceaux laser et de neutrons, mais la machine a déjà fait la démonstration de sa validité. Pourquoi du fossile ? NON, c'est du minéral via le nucléaire qui l'alimentera.

AtomicBoy44 | 13 août 2012 à 12h24 Signaler un contenu inapproprié

Enfouir les déchets, que ce soit à Bure ou ailleurs n'est pas la solution.
Il faut mettre les déchets radioactifs là où malheureusement, c'est déjà pollué par la radioactivité. au choix, non exhaustif : Tchernobyl, Fukushima . . .Autre solution, pour faire des économies de transport, les laisser auprès des centrales existantes en surveillant leur évolution.
Pour les EnR, voir les énergies libres type Tesla, les éoliennes à axe vertical qui ont un excellent rendement. Toutes les solutions techniques existent pour se passer de l'opérateur d'électricité national, à nous de refuser leurs solutions. Demandons à ce que chaque bâtiment sorti de terre soit autonome en énergie, ce sera déjà un petit progrès.

Rémifasol57 | 13 août 2012 à 16h37 Signaler un contenu inapproprié

@Rémifasol57
"Enfouir les déchets, que ce soit à Bure ou ailleurs n'est pas la solution."

Vous n'y êtes pas du tout, le stockage de Bure a été voulu, et donc prévu pour une réversibilité, certes encore partielle, mais tout de même écoutez ce que dit Mme Dupuis a son audition au sénat a ce sujet.

"Autre solution, pour faire des économies de transport, les laisser auprès des centrales existantes en surveillant leur évolution"

Oui, mais alors qu'en est il du risque de la prolifération et du coup de surveillance et de surface ? Il semble que les USA se dirigent vers cette voie d'après ce que j'ai pu lire de la NRC ces derniers jours. Pourtant il venaient de décider de faire comme nous, mais une opposition a réussie a faire invalider la décision d'un juge ...

"Pour les EnR, voir les énergies libres type Tesla, les éoliennes à axe vertical qui ont un excellent rendement."

Ça commence a bien faire cette chimère de "l'énergie libre" ! Personne, même pas TESLA, même pas les chercheurs actuels qui ont pourtant bcp plus de moyens, n'a réussi a démontrer que le principe de conservation de l'énergie pouvait être dépassé. Croyez vous que tout le monde entier se crêperait le chignon avec les fossiles, entre autres, si cette source hypothétique avait existé ??? Cette chimère vous empêche de regardez le VRAI marché de l'énergie. Cherchez ailleurs pour avancer plus loin, sinon vous allez vous perdre.
Et c'est quoi "l'excellent rendement dont vous parlez ??? 10% ? Ont ils tous tord ?

AtomicBoy44 | 13 août 2012 à 19h34 Signaler un contenu inapproprié

"Toutes les solutions techniques existent pour se passer de l'opérateur d'électricité national, à nous de refuser leurs solutions"

Ah bon, vous êtes si pressé que çà de jeter nos impôts et ceux de nos ancêtres et parents ? Moi pas. Cet héritage est d'un valeur que bcp mesureront après le plateau pétrolier actuel, et les conséquences qui s'en suivront.

"Demandons à ce que chaque bâtiment sorti de terre soit autonome en énergie, ce sera déjà un petit progrès."

Les bâtiments autonome en énergie, si vous voulez, mais alors ou se trouvent ces bâtiments et quels sont leurs fonctions ? Vous rêvez éveillé. Et comment on s'y rend dans ces bâtiments ? Et comment on les fabriquent ?
Comme toujours, certains ne prennent pas le bon périmètre pour bien comprendre les enjeux de la crise énergético-climatique. Ce qui conduira inévitablement a de mauvaises décisions. C'est en tout cas ce que je perçois en vous lisant.

En vous lisant, je comprend que votre idée, que puisque les solutions existent, il ne faut rien changer dans nos vies sauf a tous se transformer en ermite défendant son pré-carré coûte que coûte...

Mon idée n'est pas si éloignée, mais a l'échelle de la France d'abord, et éventuellement de l'Europe. Pour l'Europe, comme je l’écrivais plus bas, l'Allemagne a pris sa décisions seules et unilatérale en sortant du nucléaire pour bruler son charbon/lignite et celui de la Pologne ou en nous discriminant sur le Nord Stream. Donc la bonne échelle est la France ! Pas, le lotissement.

AtomicBoy44 | 13 août 2012 à 19h47 Signaler un contenu inapproprié

"Le rapport éolienne et besoin en béton, c'est simple : pour 2 mètres de hauteur, il faut 1m3 de béton. Rien d'extraordinaire."

Oui, mais combien pour de ces éoliennes terrestre ? Les éoliennes offshore c'est pareil ? Permettez moi de douter.

"Surtout comparativement aux centrales qui pollueront même parfois ce composant.
Le cout carbone est une chose, le bilan en est une autre. "

Oui, et a puissance égale, le nucléaire est meilleur dans les deux cas, sauf si vous enlevez des bilans les émissions dues aux centrales de pointes.

"Il faut quelques activités polluantes au début d'un cycle de vie pour obtenir un outils propre ?"

Oui, il y en a, même (surtout ?) pour les renouvelables, malheureusement pour nous. C'est bien simple, sans pétrole pas cher, pas d'investissements dans les renouvelables, car économie ralentie. Cf ce qui s'est passé en 2008 et 2009, puis en 2012 par la crise de l'€.

"Un outils qui compensera largement ses émissions sans générer de risques et sans déchets toxiques ou intraitables."

Arrêtez de dire qu'il sont intraitables, c'est FAUX. MYRRHA a été construit, testé et est opérationnelle a petite échelle.
Bon, et sinon je vous laisse expliquer comment vous allez traiter les boucles de rétroactions climatiques...Mais, pas ed chances, les GES ne se voient pas autrement que par des mesures scientifiques.

"Et ce qui fait peur à ce consortium, c'est qu'ils ne peuvent s'adapter à la nouvelles donnes des EnR. "

Ah bon, donc AREVA ENR perd son temps alors ?

AtomicBoy44 | 13 août 2012 à 20h02 Signaler un contenu inapproprié

"Pas besoin de grosses centrales PV, d'éoliennes off-shore etc... Mais d'un mix entre isolation, 20m² de PV, petite géothermie, petit éolien + batterie et turbine 2H2. Ca arrive."

Connaissez vous vos pics de consommation ? Je pense que non. En fait, comme le stockage électrique n'est pas efficace, même avec vos batteries ou votre chaine H2, il faut dimensionner votre installation par rapport a vos pics de consommation. C'est çà que les futurs ermites qui refusent de voir que pour fabriquer tout çà, il faut de l'énergie, et que si vous la gardez pour vous, elle ne peut pas être utilisée deux fois, donc elle ne peut pas être utilisée pour fabriquer tout ce que vous dites dans cette phrase.

Les ENRi électriques (solaire et éolien) au traitement médiatique inversement proportionnel a leur puissance ne remplaceront jamais le pétrole, le gaz et le charbon. Comme vous qui vous obstinez a ne pas vouloir lire que la transmutation physique des éléments existe avec MYRRHA, je m'obstine a vous dire que ces sources d'énergies ne font pas le compte, et ne le feront jamais même si nous mettons des éoliennes et des barrages partout.


C'est simple, en France on veut faire 250 a 300 TWh d'ENR, mais on est loin des 1800TWh toutes énergies confondues que consomme notre pays. Les 25 a 27% y seront, mais a ce moment, les prix seront tels pour toutes les sources que les Français "démocrates" refuseront d'aller plus loin volontairement. Le porte monnaie parle plus que l'écologie. Cf avril 2012.

AtomicBoy44 | 13 août 2012 à 20h15 Signaler un contenu inapproprié

@AtomicBoy44 "Oui, mais alors qu'en est il du risque de la prolifération et du coup de surveillance et de surface ? Il semble que les USA se dirigent vers cette voie d'après ce que j'ai pu lire de la NRC ces derniers jours. " Pour le coût des déchets, il fallait y penser avant de construire la première centrale, maintenant c'est trop tard, il faut faire avec. Les coûts de surveillance, ce n'est rien à côté de ce que cela pourrait coûter si les déchets étaient enfouis ... Ils veulent les enfouir pour ne plus les voir, les oublier et comme ça, la population ne les verra plus non plus et le problème des déchets sera résolu, fini ce boulet des déchets nucléaire, envolés ! alors qu'ils ne feront que commencer ... Imaginez un incendie en souterrain, avec de l'hydrogène fuyant des "colis", ce serait un incendie inétingnable, une vraie bombe nucléaire en sous sol. . .
@AtomicBoy44 "Ça commence a bien faire cette chimère de "l'énergie libre" ! "Lisez les articles scientifiques paru dans la revue Nexus, tout est écrit, ce n'est pas une chimère, simplement une querelle de lobbyes, tous les brevets existent, leur exploitation en est interdite ou marginale pour ne pas nuire à ces pétroliers, ces Edf et consorts. Faîtes des recherches sur le moteur à eau, le moteur à air comprimé, tout est là pour stopper le moteur à énergie fossile. par contre la voiture électrique est un mythe, si chacun a sa voiture électrique, combien faudra-t-il construire de centrales atomiques ...?

Rémifasol57 | 14 août 2012 à 09h57 Signaler un contenu inapproprié

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