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Actu-Environnement

Pollen issu du maïs OGM MON810 : l'importation bientôt autorisée dans l'UE ?

D'après l'association Inf'OGM (1) , la Commission européenne aurait autorisé le 6 novembre l'importation du pollen issu du maïs transgénique MON810 pour l'alimentation humaine.

Faute pour les Etats membres d'avoir trouvé en juillet une majorité qualifiée, la Commission européenne était invitée à trancher sur la demande d'autorisation de commercialisation du pollen GM formulée en mars 2012 par Monsanto, au titre du règlement 1829/2003.

En décembre 2012, l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) avait donné son feu vert : la modification génétique du maïs MON810 ne constitue pas "un risque supplémentaire" pour la santé humaine "si le pollen provenant du maïs MON810 remplace le pollen de maïs non génétiquement modifié" dans une denrée alimentaire, avait-elle estimé. L'Efsa soulignait toutefois qu'elle ''n'était pas en position de conclure à la sécurité du pollen de maïs en tant qu'ingrédient alimentaire ou aliment en général''.

Vers l'autorisation du miel contaminé par le pollen ?

La question du miel contaminé par ce pollen autorisé "serait, légalement du moins, réglée, sous couvert de respecter les règles d'étiquetage", souligne Inf'OGM. En septembre 2012, la Commission européenne avait en effet mis fin au flou réglementaire autour de la commercialisation avec étiquetage du miel contenant le pollen transgénique, "reconnu comme un constituant naturel et non comme un ingrédient". L'étiquetage avec OGM ne sera obligatoire que si on décèle une présence du pollen GM supérieure à 0,9% dans la masse totale du miel. Un taux qui serait rarement dépassé, sachant que, selon les apiculteurs, le pollen ne représenterait que 0,5% de la masse du miel.

La Commission européenne aurait également autorisé l'importation de dix autres maïs OGM de Monsanto pour l'alimentation animale et humaine. Ces demandes d'autorisation n'avaient pas obtenu la majorité qualifiée des Etats membres en juillet.

1. Consulter l'article d'Inf'OGM
http://www.infogm.org/spip.php?article5563#nb2

Réactions12 réactions à cet article

Si l'étiquetage permet de savoir qu'il y a une part d'OGM dedans alors d'accord. Sinon c'est une fumisterie.

Pollenis | 12 novembre 2013 à 09h05 Signaler un contenu inapproprié

Si quelqu'un dispose d'une ébauche de piste faisant craindre un hypothétique risque potentiel éventuel pour la santé humaine de consommer du pollen de maïs MON810, qu'il me la décrive.
Sinon, c'est jouer à "s'il te plait, fais moi peur".

VD69 | 12 novembre 2013 à 18h09 Signaler un contenu inapproprié

En fait c'est jouer à "s'il te plait informe moi".
Ne pas vouloir consommer d'OGM est aussi un choix. Militant par l'acte d'achat. Le miel est peu contrôlé. Sur de grandes marques, j'ai pu constater une belle étiquette miel de fleur des montagnes et ensuite en tout petit miel UE et hors UE. Autrement dit tout et n'importe quoi.

En tant que consommateur, nous devons être informés de la présence ou de l'absence d'OGM ou d'autres substances, c'est un minimum et non une question de peur. Où on se retrouvera avec encore plus de scandale à la Spanghero (ce scandale étant déclinable à tous les secteurs agroalimentaires).

Pollenis | 13 novembre 2013 à 11h13 Signaler un contenu inapproprié

@ Pollenis
Le Sieur Séralini avait tenté de jouer sur cette peur pour engranger trois millions d'euros de sponsors politiques ou de la grande distrib.
Les résultats chiffrés de son étude démontrant l'innocuité pour le rat de la consommation du maïs NK603 (ainsi d'ailleurs que du RounUp ), il a tenté de vouloir continuer à jouer sur ce registre de peur en brodant sur les commentaires ainsi qu'en publiant certaines photos obscènes, le tout avec une mise en scène "secrète" de lancement de la campagne de promotion de son bouquin.
Il s'est complètement ridiculisé face aux scientifiques d'une façon générale.
Si vous le souhaitez, je peux essayer de répondre à vos questions précises sur les risques éventuels de consommations d'OGM par l'homme; ce serait donner suite à votre soif d'information.

VD69 | 13 novembre 2013 à 22h42 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

Merci de cette proposition.
Ma crainte principale est liée à la dissémination possible des OMG. via le pollen donc et donc une chance que cela se retrouve dans le produit ?
Alors bon, les OGM (certains) ne sont pas spécifiquement mauvais. Je serai le premier à en plébiscité s'ils permettent une réduction de la consommation d'eau ou font de plus gros fruit.
Ce qui me chagrine c'est de vouloir faire produire du poison par les plante. Là je dis non. On sait de plus en plus que la dose ne fait plus le poison. ... (effet cocktail, micro polluant, perturbateurs endocriniens)

En fait, en souhaitant l'étiquetage je souhaite que les gens puissent encore avoir le choix et le pouvoir du choix.
Pour ma part, je ne souhaite pas acheter du miel OGM car je ne soutiens pas cette industrie. Pas tant pour des problème environnementaux que sociétaux. Le cas des indiens suicidé par les dettes à monsanto, le cas des brevets et de la privatisation du vivant. Je souhaite donc que ceux qui ne cautionnent pas, comme moi, puissent acheter des produits en toute confiance.

Il ne s'agit pas de peur, ou alors uniquement celle des producteurs d'OGM. Car enfin, si leur produits sont si merveilleux, mettre clairement que le produit contient des OGM devrait devenir un argument de vente.

Je pense que plus que jamais on a le droit à la transparence et surtout dans ce genre de domaines.

Pollenis | 15 novembre 2013 à 10h29 Signaler un contenu inapproprié

Vous n'avez pas de crainte exprimée sur la santé humaine, c'est déjà çà.
Vous êtes ouvert à certains OGM qui consomment moins d'eau et je vous suis, vous êtes aussi ouvert à des plantes donnant de plus gros fruits ce qui est loin d’être une de mes priorités. (Je suis par ailleurs très réticent aux plantes résistantes à certains herbicides , RoundUp par exemple, dont le NK603).
Par contre vous êtes contre le maïs MON810 qui permet l'économie de pesticides de synthèse et j'ai du mal à vous suivre. A ma connaissance, la seule raison pour laquelle les agriculteurs veulent semer cette variété plus chère et d'un rendement similaire, c'est de faire l'économie de pesticides de synthèse. Si vous avez des raisons complémentaires justifiant l’intérêt des agriculteurs , merci de m'en faire part.

Il y aurait des craintes de voir la protéine Bt encore présente dans les grains de maïs, mais même avec un budget de trois millions d'euros le Sieur Séralini n'a pu dégager 200 euros pour faire une analyse de recherche de cette protéine dans les grains. Par contre , dans l'autre type culture utilisant les pesticides de synthèse, l'unanimité confirme le présence certaine de ces poisons connus pour s'accumuler dans la chaine alimentaire: il y en a plus dans le poulet qui a mangé le maïs traité aux pestides que dans le maïs lui même. La molécule ayant un effet insecticide dans les OGM BT (mon810 par exemple) est , elle,une protéine décomposée dans le cycle de digestion du maïs par le poulet.

VD69 | 15 novembre 2013 à 16h19 Signaler un contenu inapproprié

@ VD69

"Par contre vous êtes contre le maïs MON810 qui permet l'économie de pesticides de synthèse et j'ai du mal à vous suivre" : je vous rappelle que des leviers agronomiques existent pour lutter contre la pyrale avant de parler du MON810.. Rotation, choix variétaux.. ça vous parle? Mais il est vrai que lorsqu'on cultive en monoculture du maïs, des raisonnements comme ceux là ne sont pas étonnants..

Rudy | 22 novembre 2013 à 15h08 Signaler un contenu inapproprié

@Rudy
Il n'en demeure pas moins que dans les pays autorisant les OGM Bt les quantités d'insecticide de synthèse épandues ont diminué de moitié et que je considére qu'il s'agit d'un bon résultat connaissant la toxicité avérée de ces toxiques .
Concernant la monoculture je considère qu'il s'agit pour les agriculteurs d'une solution de facilité. Allant plusieurs fois par an en Alsace où le maïs a occupé jusqu'à 75 des emblavements, des terres cultivables dont 50% en monoculture, j'ai perçu ces deux dernières années un net rééquilibrage des cultures.
Concernant l’intérêt des rotations, mais bon Dieu c'est bien vrai! Comment des idiots d'agriculteurs n'y ont pas pensé avant vous? Ils ont dépensé des millions sans même réfléchir une seconde ni même vous avoir consulté.
Quant aux choix variétaux, de deux choses l'une , soit vous disposez d'une variété miracle, créée par Dieu le Père, et c'est votre devoir de la faire connaitre, soit vous faites un minimum confiance à ceux qui se sont spécialisés dans cette recherche, avec certes des moyens bassement humains.
Mais je vous entends exprimer vos craintes d'une suspicion hypothétique d'une éventuelle toxicité potentielle pour l'instant inconnue mais ... .

VD69 | 23 novembre 2013 à 17h25 Signaler un contenu inapproprié

@ VD69

"les quantités d'insecticide de synthèse épandues ont diminué de moitié et que je considére qu'il s'agit d'un bon résultat connaissant la toxicité avérée de ces toxiques" : très habile. De moitié à partir de quel seuil? Si on part d'un IFT de 3 ce n'est pas difficile! Et de quels pays/sources parlez vous? Quant à votre "je considère", cela n'engage que vous..

Concernant les rotations : certes on en parle, et ne soyez pas cynique dans vos propos, l'idée n'émane bien évidemment pas de ma propre personne. Mais soyez réaliste en admettant que pour le moment, ce n'est pas la considération première des agriculteurs, et le prix assez bas des intrants ne pousse pas au changement.

Enfin pour la sélection variétale, je pense juste que tant d'efforts dans la mise au point d'ogm seraient bien plus utiles pour redoubler d'efforts dans la sélection traditionnelle. Et oui effectivement, permettez moi de douter de la supposée non toxicité des ogm.

Rudy | 25 novembre 2013 à 15h17 Signaler un contenu inapproprié

@Rudy
Désirant faire passer quelques messages, sur ce que je pense être proche de la vérité, il m'arrive en effet d'utiliser le cynisme comme méthode . Cette méthode ne vous plait pas, je serai donc direct:
Vous craigniez les OGM, je l'ai compris. Avez-vous d'autres arguments que la crainte d'une suspicion hypothétique d'éventuelle toxicité potentielle pour l'instant inconnue ? Et même si, pouvez-vous décrire un mécanisme par lequel la consommation d'une plante dont le seul tort serait d’être d'une variété créée par génie génétique, pourrait être nuisible à notre santé?
Il me semble, (c'est vrai, je ne prétends pas détenir la vérité définitive, et comme tout bon scientifique, je me force à douter) que le fait que des milliards d'animaux ayant consommé sans encombre ces variétés est une expérimentation suffisante démontrant l'innocuité.
Quand en plus ces variétés participent à l'amélioration de l'environnement en limitant l'utilisation de pesticides, j'en deviens fervent partisan.
Si vous connaissez une autre cause que la limitation de l'utilisation d'insecticide pour justifier l’intérêt des agriculteurs pour les variétés Bt (pourtant plus chères), merci de nous en faire part.

VD69 | 04 décembre 2013 à 15h03 Signaler un contenu inapproprié

@VD69
Comme tout bon scientifique, il est dommage que vous ne citiez pas vos sources (cf. mon post précédent).

Concernant mes craintes vis-à-vis des OGM, je prendrai l’exemple du maïs Bt. Vous citez votre « expérience » de milliers d’animaux ayant consommé ce maïs, mais il s’agit de milliers d’individus l’ayant consommé à l’échelle d’une vie de courte durée. Vous n’êtes pas sans savoir que la toxine Bt peut s’accumuler dans les sédiments et au sein d’un réseau trophique dont la finalité sera, après un phénomène de concentration, votre assiette. A ce que je sache, aucune étude n’a testé ces effets à l’échelle de l’espérance de vie d’un être humain de 70-80 ans auquel on ajoute les effets cumulatifs trophiques. Sans compter l’impact de l’accumulation de cette toxine dans les écosystèmes aquatiques, et les effets cumulatifs d’autres végétaux GM.

Quant à la réduction de l’utilisation des insecticides, elle n’est pas induite car la transgenèse permet entre autres de transmettre des caractères de résistance vis-à-vis de certains insecticides ou herbicides : ou comment remplacer le bénéfice d’une rotation bien construite (et gratuite) par de la chimie, sans compter les phénomènes de mutation des parasites. A ce que je sache, la toxine Bt ne fait pas partie du calcul de l’IFT, mais elle devrait justement y entrer car ayant des propriétés insecticides !

Rudy | 06 décembre 2013 à 10h41 Signaler un contenu inapproprié

Suite :

Et il est à noter en passant que la pression pyrale ne pose un problème que lorsque l’on pratique la monoculture du maïs : où comment proposer une solution suite à la création d’un problème ! Et soit dit en passant en parlant de monoculture, l’IFT maïs est bien plus tiré par l’IFT herbicide qu’insecticide.

La vraie « innovation » serait pour moi de reparler d’agronomie avant de sortir vos artifices..

Rudy | 06 décembre 2013 à 10h42 Signaler un contenu inapproprié

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