Vendredi 17 avril, les Etats membres ont accepté le report du retrait du marché des ampoules halogènes de 2016 à 2018. L'objectif affiché ? Donner davantage de délai aux industriels afin qu'ils créent des activités et des emplois supplémentaires.
Le Conseil de l'Union européenne (UE) a donc suivi la position de l'exécutif européen, lequel souhaitait le retrait des ampoules halogènes pour 2018. Cela touche principalement les ampoules éco-halogènes, qui se sont substituées aux lampes à incandescence, progressivement interdites depuis 2010.
La Commission justifie sa position par des préoccupations en matière d'emploi, puisqu'elle a estimé à 6.800 le nombre de suppressions de postes en Europe, directement liées à cette mesure. Ce qui explique aussi le souhait des industriels de reporter la disparition des ampoules éco-halogènes à 2020. Le syndicat de l'éclairage, qui regroupe 53 fabricants de matériels d'éclairage et 51 unités de productions en France, réclamait à l'origine un tel report.
En janvier 2014, la France avait opté pour un report de 2016 à 2018 du retrait du marché des ampoules éco-halogènes, qui représentent encore 70% des ampoules achetées par les consommateurs.