Les régions maritimes de l'UE représentent environ 40% de son PIB et son économie maritime, entre 3 et 5%. Alors que dans l'UE, 90% des échanges avec l'extérieur et 40% des échanges intracommunautaires se font par mer, les activités du secteur de la construction navale, de celui de la pêche et de l'aquaculture peuvent constituer une menace pour l'environnement.
Améliorer la recherche maritime
La stratégie de la Commission consiste à intégrer les efforts de recherche dans les différentes disciplines établies de la recherche marine et maritime mais aussi proposer de nouvelles formes de gouvernance. Il faut approfondir les travaux de recherche pour mieux comprendre les systèmes océaniques et le rôle joué par les océans dans le changement climatique, indique la Commission.
La stratégie recommande notamment le renforcement des capacités de recherche par de nouvelles infrastructures (observatoires des océans ou navires de recherche spécialisés, etc.), l'innovation et l'éducation. La Commission propose également la promotion des activités de recherche interdisciplinaires sur des thèmes transversaux tel que l'impact des activités humaines sur des écosystèmes côtiers et marins et la combinaison de différentes formules de financement.
Nouvelles formes de gouvernance
Elle propose aussi de nouvelles formes de gouvernance qui porteraient sur la création d'un partenariat stable entre les chercheurs, les responsables politiques, les industriels et les représentants de la société civile afin de parvenir à un accord sur les priorités de recherche et d'améliorer la coopération en matière de recherche.
La stratégie européenne pour la recherche maritime doit être transmise au Conseil et au Parlement européen. La Commission devrait présenter le premier rapport de mise en œuvre au plus tard en 2012.
Article publié le 03 septembre 2008