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Actu-Environnement

La Commission européenne relance les procédures d'autorisation des OGM

Selon l'AFP, la Commission européenne a lancé hier les procédures d'autorisation de deux variétés de maïs génétiquement modifiés BT 11 de la multinationale Syngenta et BT 1105 du groupe Pionner-Dow.

Les procédures lancées par la Commission s'attaquent également à la clause de sauvegarde adoptée par la France pour suspendre la culture du maïs OGM MON810 de la multinationale Monsanto, car l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) l'a jugée ''non justifiée''. Sont également visées des mesures similaires adoptées par la Grèce et la Hongrie.

La décision a été prise le mercredi 21 janvier sur une base scientifique -un avis de l'EFSA qui assure que les OGM ne présentent aucun risque pour la santé humaine ni pour l'environnement- et du droit qui doit être appliqué, a expliqué le porte-parole de la Commission Johannes Laitenberger.

Deux comités de l'UE ont été saisis et vont devoir se prononcer sur les décisions de la Commission.Si les votes sont positifs, les OGM vont sur le marché, a précisé la Commission. Sinon, l'arbitrage reviendra aux Etats membres et la décision sera prise à la majorité qualifiée.

Divisés sur les OGM, les pays de l'UE avaient adopté en décembre dernier une série de mesures pour encadrer les OGM. Ils avaient notamment recommandé de ne plus baser les autorisations sur les seuls avis de l'EFSA mais d'impliquer les organismes nationaux dans les expertises.

L'organisation Greenpeace a dénoncé ces nouvelles procédures d'autorisation des OGM. La Commission essaye de contourner les gouvernements européens et de dicter sa position favorable aux OGM, a déclaré Marco Contiero de Greenpeace Europe.

Réactions2 réactions à cet article

Forfaiture démocratique

Pas étonnant que la Commission, qui continue à avancer masquée, essaie de contourner la position des gouvernements européens si on se souvient qu'il y a quelques mois elle organisait des réunions secrètes pour encourager les lobbies et les firmes productrices à intoxiquer les citoyens européens avec des arguments et publicités pro-OGM. Espérons que les prochaines élections européennes feront sentir le vent du boulet à ses ectoplasmes qui tiennent plus compte de l'avis de quelques scientistes et de quelques lobbyistes des firmes productrices que de celui de la majorité des citoyens et des agriculteurs.

Alain H. | 25 janvier 2009 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié
Re:Forfaiture démocratique

En attendant, la communauté scientifique est unanime : les arguments des anti-OGM n'en sont pas.

Le recours à la clause de sauvegarde fait partie intégrante du fonctionnement de l'Europe. Mais pas sur des prétextes bidons.

Ce qui semble vous échapper, c'est que le gouvernement a activé la clause de sauvegarde sur un prétexte bidon, uniquement pour faire remonter sa popularité. Il a soumis à l'Europe au dossier vide, et s'est débrouillé pour gagner le plus de temps possible et pour se dégager de toute responsabilité de façon à tout mettre sur le dos de l'Europe.

Et hop ! un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour la démagogie présidentielle : "mais que voulez vous que je fasse ? J'ai tenté tout ce qui était en mon pouvoir, mais l'Europe en a décidé autrement".

Ryuujin | 16 février 2009 à 12h25 Signaler un contenu inapproprié

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