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Actu-Environnement

La Commission européenne lance un système d'information sur l'eau

En publiant son rapport sur la mise en oeuvre par les Etats membres de la directive-cadre sur l'eau, la Commission européenne a annoncé la mise en place d'un système d'information sur l'eau en Europe accessible au public.

Eau  |    |  C. Seghier
À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, la Commission européenne a présenté un système d'information sur l'eau. Baptisé WISE (Water Information System for Europe), ce réseau d'information*, fruit d'une coopération entre l'agence européenne de l'environnement (AEE) et la Commission européenne (DG Environnement, Centre commun de recherche et Eurostat) permet au public d'accéder à des informations concernant l'eau et des questions connexes comme la qualité des eaux de baignade, les sites de traitement des eaux usées urbaines. Les citoyens européens ont le droit de savoir à quoi s'en tenir en ce qui concerne l'état des eaux en Europe et l'efficacité de la politique de l'Union en la matière, a déclaré Mme Jacqueline McGlade, directeur exécutif de l'Agence européenne de l'environnement soulignant qu'elle comptait faire en sorte que d'ici à 2010, le Système d'information sur l'eau pour l'Europe devienne le plus complet au monde dans ce domaine. Cet outil informatique, destiné au partage des données entre tous les organismes chargés de l'eau en Europe, propose une approche par carte. Une application permet de zoomer sur des zones géographiques précises afin d'accéder aux informations souhaitées.

À cette occasion, la Commission a rendu public les résultats mitigés obtenus par les États membres de l'Union en ce qui concerne la mise en œuvre de la directive-cadre sur l'eau, dont la finalité est d'assurer, d'ici à 2015, un niveau élevé de qualité des eaux dans l'Union européenne, qu'il s'agisse des rivières, des lacs, des estuaires, des eaux de surface ou des eaux souterraines. Les résultats montrent que d'importants progrès ont été accomplis, mais ils révèlent aussi un certain nombre d'insuffisances et notamment la transposition inadéquate de la directive en droit national ainsi que le retard pris pour intégrer des instruments économiques dans les systèmes de gestion de l'eau. Seuls 43 % des eaux souterraines et 28 % des eaux de surface répondent ou devraient répondre aux objectifs de qualité et ce n'est pas acceptable, soulignait le 22 mars Stavros Dimas. Selon le commissaire européen, les pays qui obtiennent les meilleurs résultats sont l'Autriche et Chypre, les plus mauvais la Grèce et l'Italie. La Commission souligne également que cette mauvaise qualité de l'eau est souvent liée à de fortes densités démographiques et une utilisation intensive de l'eau, souvent incompatible avec la durabilité.

La Commission a par ailleurs constaté que 51 % seulement de l'ensemble des installations de traitement de l'Union européenne – avant l'élargissement de 2004 – répondaient aux normes fixées par la directive sur le traitement des eaux usées urbaines qui impose aux États membres l'obligation de construire des installations de traitement appropriées pour les communes à partir d'un certain nombre d'habitants.
Enfin, la mise en œuvre de la directive nitrates, qui a pour objet de réduire et de prévenir la pollution des eaux de surface et des eaux souterraines par des nitrates d'origine agricole demeure incomplète dans divers États membres et les tendances en matière de pollution diffèrent considérablement d'un pays à l'autre de l'Union européenne.


*http://water.europa.eu

**http://ec.europa.eu/environment/water/water-framework/index_en.html

Réactions1 réaction à cet article

information sur l'eau

nous ne sommes pas prêt à satisfaire et atteindre l'objectif du bon état écologique des nappes notamment .En effet les teneurs en nitrates et phytos seront dépassées en 2015 et les administrations parlent dèjà de reports et de selection de captages prioritaires
Est ce convenable de reporter des mesures sans réduire fortement les fertilisations et les traitements?
Est ce convenable de ne selectionner que les captables prioritaires : et les autres sous prétexte que leur débit est trop faible?
Il faudrait que l'agriculture intensive diminue ses épandages et soit controlée dès maintenant

marieno | 01 avril 2007 à 14h51 Signaler un contenu inapproprié

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