Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La Commission européenne présente un nouvel ensemble de mesure en faveur de l'efficacité énergétique

Afin d'atteindre le triple objectif concernant le changement climatique, la Commission européenne a présenté hier un nouvel ensemble de mesures concernant l'efficacité énergétique dans le bâtiment et les produits consommateurs d'énergie.

Energie  |    |  F. Roussel
Alors que le paquet énergie-climat sera discuté par le Parlement européen en décembre prochain, la Commission européenne a présenté hier une nouvelle série de mesures visant à atteindre d'ici 2020 le triple objectif suivant : réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre, porter à 20% la part des énergies renouvelables et réduire de 20% la demande en énergie.

Étoffer la législation en matière de performance énergétique des bâtiments

La commission propose de renforcer la réglementation en matière d'efficacité énergétique et notamment dans le domaine du bâtiment à travers la refonte de la directive 2002/91/CE. Elle veut ainsi étendre l'affichage du certificat de performance énergétique, traduit dans la réglementation française par le diagnostic de performance énergétique, à toutes les publicités pour la vente ou la location de bâtiment. Lors de l'inspection des systèmes de chauffage et de conditionnement d'air, des conseils devront être fournis aux consommateurs pour une meilleure utilisation de ces appareils, et, le cas échéant, leur remplacement sera proposé.
La portée de la directive serait également élargie. Elle prévoit par exemple que lors d'une rénovation importante, tous les bâtiments devront atteindre certains niveaux d'efficacité énergétique, et pas seulement ceux de plus de 1.000 m², comme c'est le cas avec la directive en vigueur.
Les États membres devraient par ailleurs élaborer des feuilles de route pour augmenter le nombre de maisons à consommation énergétique et à émissions de carbone faibles ou nulles, telles que les maisons passives. Le secteur public serait quant à lui chargé de montrer la voie en ce qui concerne l'investissement dans de tels bâtiments.

Selon la Commission, la refonte permettrait de réaliser des économies d'énergie de 60 à 80 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) en 2020, ce qui correspond à une baisse de 5 à 6 % de la consommation d'énergie totale de l'UE.
Notons que la plupart des mesures sont déjà prévues en France dans le cadre du Grenelle de l'environnement.

Extension du champ d'application de l'étiquetage énergétique

L'étiquette «A-G» apposée sur les appareils électroménagers, tels que les lave-linge, les lave-vaisselle, les réfrigérateurs ou les fours permet aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement du produit. Constatant que cet étiquetage a entraîné une nette amélioration de l'efficacité énergétique des appareils domestiques, la commission veut aujourd'hui étendre son champ d'application aux produits consommateurs d'énergie utilisés dans les secteurs industriel et commercial et aux biens qui ont un impact sur la consommation énergétique pendant la phase d'utilisation. C'est le cas par exemple des fenêtres isolées.
La Commission souhaite également durcir les critères d'attribution des classes hautes des produits déjà concernés par l'étiquetage afin de prendre en compte les évolutions techniques observées.
La Commission estime que ces mesures permettraient des économies d'énergie de l'ordre de 27 Mtep par an d'ici 2020, soit une réduction annuelle des émissions de CO2 de 80 millions de tonnes.

Etiquetage spécial pour les pneus

Afin d'orienter le choix des consommateurs vers des pneus ayant une plus faible résistance au roulement, c'est-à-dire moins bruyants et moins consommateurs de carburants, la commission propose la mise en place d'un étiquetage adapté. La directive proposée obligera les fabricants de pneumatiques à indiquer l'efficacité en carburant, l'adhérence sur sol mouillé et le bruit de roulement externe des pneumatiques montés sur les voitures particulières, les véhicules utilitaires légers et les poids lourds. Les performances des pneumatiques devront alors être affichées dans les points de vente au moyen d'un autocollant et indiquées dans la documentation technique promotionnelle (catalogues, dépliants et sites de commercialisation sur internet). Il est proposé que le système d'étiquetage prenne effet fin 2012.
Les économies de carburant attendues seraient, selon les estimations, comprises entre 2,4 et 6,6 millions de tep en 2020, en fonction de la vitesse de transformation du marché.

Réactions3 réactions à cet article

on va dans le bon sens

On peut toujours ce plaindre, que cela va doucement, ce demander pourquoi aujourd'hui et pas hier, dire que l'on est dans le mur mais que çà fait rien on va essayer, si il y a quelque chose à faire faisons le!
Domi.

domi | 20 novembre 2008 à 09h36 Signaler un contenu inapproprié
oui on va ds le bon sens

Il est aujourd'hui beaucoup plus important de porter les efforts sur les economies d'énergie seule solution pour reduire les emissions de GES a court terme
Subventionner le solaire photovoltaique qui ne represente que des quantites negligeables c'est du gaspillage de l'argent public, c'est subventionner ceux qui ont les moyens de s'équiper . Il suffit de voir l'engouement des société qui installent le solei photovoltaique pour sentir une odeur d'euro.

JJ | 20 novembre 2008 à 19h59 Signaler un contenu inapproprié
Oui, très bien, mais

comment comprendre que le radiateur électrique, qui serait classé "G" sur le barème de l'ADEME, alors qu'une pompe à chaleur (PAC) moderne serait classée "A", soit encore autorisé par la réglementation thermique ?
Comment comprendre qu'on puisse recommander à l'ADEME des panneaux solaires photovoltaïques si on met du radiateur électrique par derrière (consommation au moins quatre fois plus importante en électricité)?
Il faut supprimer les radiateurs électriques (et les lampes halogènes) comme on le fait pour l'éclairage. Pourquoi faire dans le détail alors qu'il y a des marges énormes d'économies à côté ? 30 % des chauffages en France sont du radiateur électrique. Totalement aberrant ! Allons à l'essentiel !

rené-pierre Hémon | 23 novembre 2008 à 13h11 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires