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Actu-Environnement

L'UE demande l'interdiction de commercialiser des produits dérivés du phoque

La Commission a adopté le 23 juillet une proposition de règlement interdisant aux pays européens la commercialisation des produits dérivés du phoque.

L'objectif de ce projet de législation sur les phoques est de garantir que les produits dérivés de phoques mis à mort et dépouillés dans des conditions de souffrance et de détresse ne soient pas commercialisés sur le marché européen, précise la Commission dans un communiqué.

Cette interdiction concerne aussi l'importation et le transit de ces produits dans l'Union européenne, ainsi que leur exportation à partir de celle-ci, souligne Stavros Dimas, commissaire chargé de l'environnement.

Un embargo soumis aux méthodes de chasse

L'interdiction vise les importations en provenance de tous les pays pratiquant la chasse aux phoques. Le Canada, le Groenland et la Namibie tuent 60% des 900.000 phoques abattus chaque année. Les autres pays où cette chasse est pratiquée sont l'Islande, la Norvège, la Russie, les Etats-Unis, et au sein de l'UE, la Suède, la Finlande et le Royaume-Uni.

Les phoques sont surtout recherchés pour leur peau, leur graisse et leur viande, souligne la Commission. Les méthodes utilisées pour la mise à mort comprennent l'abattage par balle, le matraquage ou le piégeage par pièges ou filets.

Selon la Commission, le commerce des produits dérivés du phoque sera uniquement autorisé lorsqu'il est possible de garantir que des techniques de chasse respectant des normes élevées de bien-être animal ont été utilisées et que les animaux n'ont pas souffert inutilement.

Dans les pays qui poursuivront la chasse aux phoques, la Commission ajoute qu'un système de certification sera mis en place, assorti si nécessaire d'un étiquetage ou d'un marquage distinctif, permettant d'identifier clairement les produits commercialisés comme provenant d'un pays qui respecte des normes strictes.

La proposition de la Commission vise à répondre aux préoccupations exprimées par le Parlement européen et le grand public face à la poursuite de la chasse commerciale. En septembre 2006, le Parlement européen avait déjà appelé à la fin du commerce des produits dérivés de phoque.

L'IFAW demande une interdiction ''complète''

Dans un communiqué, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a salué la décision européenne tout en restant prudent. L'IFAW considère cette décision comme une étape majeure dans la campagne que l'organisation mène depuis le début pour mettre un terme à la cruauté de la chasse commerciale des phoques au Canada.

Cependant, souligne l'organisation, la proposition d'embargo autorise certaines exceptions pour les produits de phoques obtenus par des méthodes de chasse qui répondent à certains critères d'abattage. Nous sommes très préoccupés par cette échappatoire, a déclaré Lesley O'Donnell, Directrice IFAW du bureau européen.

Seule une interdiction complète peut éviter que des produits issus de cette chasse à grande échelle, foncièrement cruelle, ne pénètrent sur les marchés européens. Les conditions imprévisibles et parfois violentes de cette chasse empêchent totalement de surveiller ou de mettre en œuvre correctement des méthodes humaines d'abattage, a-t-elle ajouté.

L'IFAW estime que la position de la Commission est moins ferme que celles des législations nationales récemment mises en place dans plusieurs pays de l'Union, notamment la Belgique et les Pays-Bas, qui prévoient des interdictions totales. L'Allemagne et la République Tchèque ont également lancé des procédures législatives pour interdire les produits des phoques et l'Italie et l'Autriche envisagent des initiatives similaires.

Selon l'IFAW, au cours des cinq dernières années, près d'1,5 millions de phoques du Groenland ont été abattus au Canada principalement pour leur fourrure. A ce jour, pour la saison 2008 les chasseurs auraient tué officiellement 206.721 phoques.

Réactions1 réaction à cet article

chasse aux phoques

Bonjour, je suis une canadienne, et je porte honteusement le sang des phoques sur mes épaules. Je suis totalement en désaccord avec cette chasse cruelle, faire de l'argent sur le dos d'animaux sans défense c'est ignoble, si les gens qui vivent de cette chasse n'on rien trouver d'autre que de tuer pour vivre, faudrait peut-être penser a ce mettre au gout du jour
car aujourd'hui, on vit sur une planète civilisez, alors que le simple geste de ''tuer'' n'est plus acceptable aujourd'hui !Ce n'est pas parceque se sont des animaux que le geste est plus acceptable, on le dit et c'est prouver que le simple ''acte''
de tuer est a la base de la violence! alors pourquoi le permettre ! S'il faut que la violence cesse, il faut commencer
par soit-même. Et s'il faut tuer pour garder ''un équilibre''
quand l'homme lui va-t-til controler sa race ! car disons-le, il est en sur-croissance sur la planète et continu sa fulgurant
montée au détriment de sa planète ! Alors que les animaux eux, controle naturellement leurs croissances.

On reconnait l'âme d'un pays par la façon don il traite ces animaux ! Quand il ne resteras plus d'animaux,plus de poisson, plus d'eau potable, l'homme se renderas compte alors que l'argent n'est pas commestible !

Sissi | 30 décembre 2008 à 00h22 Signaler un contenu inapproprié

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