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Actu-Environnement

Valorisation des biodéchets : des initiatives émergent, même dans la grande distribution

Avec les produits arrivés à leur date limite de consommation, les enseignes de grande distribution sont elles aussi concernées par l'obligation, d'ici 2016 de valoriser les biodéchets par méthanisation ou compostage. Focus sur l'initiative d'un Super U à Nozay (44).

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

Les produits périmés sont la bête noire des patrons de tous les magasins alimentaires au premier rang desquelles les enseignes de grande distribution. En plus de réduire la marge de l'entreprise, ces produits arrivés à leur date limite de consommation classent ces commerces parmi les gros producteurs de biodéchets. Lesquels sont soumis à l'obligation de valoriser d'ici 2016 les biodéchets par méthanisation ou compostage (1) ! Alors face à ces obligations, la chasse au gaspillage est lancée.

Sensibiliser le personnel

Le personnel d'une enseigne de grande distribution est doublement impliqué dans la réduction des biodéchets. D'une part la pertinence de l'acheteur permettra en effet de coller au mieux aux attentes des clients, notamment en fonction de la saison, pour réduire les risques d'invendus. D'autre part, en favorisant l'accessibilité des clients aux produits les plus proches de leurs dates de péremption, les metteurs en rayons limitent le gâchis.

Dans ce contexte, la sensibilisation du personnel est de mise à l'instar de l'initiative d'un Super U à Nozay en Loire Atlantique (44) qui a choisi de composter les produits hors date sur le site même du supermarché. Résultat, en quatre ans, le tonnage de produits perdus a été divisé par deux. Et la marge du magasin a augmenté de 1 %.

1. Lire le dossier Actu-Environnement sur le compostage et la méthanisation.
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/compostage_methanisation/compostage_methanisation.php4

Réactions11 réactions à cet article

Bonjour,

Il y a aussi la possibilité de donner les produits alimentaires à péremptions proches aux Restos du Coeur et autres associations afin de nourrir ceux qui sont mis à la marge de la société de consommation plutôt que de détruire cette nourriture. Des accords entre grande distribution et associations existent et pourraient être développés.

Galawa | 29 novembre 2012 à 09h04 Signaler un contenu inapproprié

Publi-reportage pour Super U?

Albatros | 29 novembre 2012 à 09h19 Signaler un contenu inapproprié

tres bonne idée, mais le camembert et la pizza (comme on peut voir dans la vidéo), ca ne va pas au compost :)

oui | 29 novembre 2012 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

@Galawa: existent également les commerces proposant des produits ayant dépassé la Date Limite d'Utilisation Optimale.
Le directeur du magasin Super U interviewé parle de bonbons et de riz "périmés"!!! Jeter des denrées qui peuvent se consommer largement après la fameuse DLUO, ça me sidère toujours.
Un progrès donc, mais on est encore loin d'une véritable réflexion sur la durée de vie complète du produit.

Rouxbarbe | 29 novembre 2012 à 13h15 Signaler un contenu inapproprié

Tout ceci ne résoudra pas le fond du problème : la superproduction de produits alimentaires. On produit trop. Les grandes surfaces sont trop grandes. Quid de la viande et du poisson qui ne se compostent pas ? On voit les personnes faire du compost comme on jette à la poubelle alors qu'il est nécessaire de respecter un équilibre (un minimum) carbone/azote ! Quid du compost final ? Il sera revendu, on n'en doute pas !

lalie | 29 novembre 2012 à 17h35 Signaler un contenu inapproprié

une fausse bonne idée;
et on ne peut pas les donner ces produits ?

ea | 29 novembre 2012 à 19h46 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,
Composter des sous-produits animaux de catégorie 3 (SPA3) comme dans ce film : lait œuf, viande poisson, relief de repas est strictement interdit sans hygiénisation préalable, sans un arrêté préfectoral de traitement biodéchet carné et un agrément sanitaire. Décret et arrêté gros producteurs de biodéchet de juillet 2011. Article L514 21 1 et circulaire d’application du 10 janvier 2012
Mettre en avant ce genre d'initiative est très dangereux car les aérosols développés sont non maitrisés lors du compostage de SPA3. Il y a déjà eu et il y aura encore de très graves intoxications des personnels de producteurs de biodéchet si cette pratique ce généralise. L'aspergillus peut conduire à la mort de l'intoxiqué !!!! Les rejets dans l’eau et dans l’air doivent être contrôlés et traités et un plan de maitrise sanitaire développé.
En résumé : non-conformité réglementaire ICPE et non-conformité sanitaire DDPP.
Vous ne pouvez pas laisser en ligne une telle aberration.
O leviel expert judicaire déchet

Leviel | 30 novembre 2012 à 12h32 Signaler un contenu inapproprié

Donc tout ça c'est du pipeau ! On nous montre un caddy rempli de denrées alimentaires d'origine animale (yaourts, par ex) périmées qui ne sont probablement pas compostées. Seuls (voir la photo du reportage) sont compostés les déchets végétaux (fruits, légumes). Donc, c'est du pipeau !

lalie | 30 novembre 2012 à 13h55 Signaler un contenu inapproprié

Camenbert, pizza, j'ai pu constater sur place que tous les aliments étaient retirés de leur emballage pour le compost. Effectivement, il y a quelques exceptions règementaires ; viandes et poissons "non transformés". La charcuterie par exemple, selon le directreur, pas de problème.
Quant à l'entretien du compost, il est réalisé par un tiers qui en a la compétence.
Ce n'est pas un publireportage, c'est bien une illustration qui ce pourrait bien se développer dans les années à venir et de façon obligatoire, je vous laisse prendre connaissance d'un article plus ancien sur ces obligations ;

https://www.actu-environnement.com/ae/news/biodechet-obligation-valorisation-grenelle-gros-producteurs-12806.php4

Cordialement,
Baptiste Clarke.

BC | 30 novembre 2012 à 15h24 Signaler un contenu inapproprié

Je persiste dans l'affirmation que cela est qualifiable de publireportage car vous entrez pile-poil dans le plan de comm de Super U, dont le subtil green washing est un cas d'école qui devrait être montré dans les écoles de journalistes (si on y apprend encore quelque chose - je ne suis pas journaliste). La boîte de M. Serge Papin a une stratégie vraiment intéressante pour se verdir à bon compte. Chapeau!

Albatros | 01 décembre 2012 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

On aimerait voir bien évidemment moins de gaspillage, mais malheureusement si une denrée est disponible gratuitement les gens ne l’achèteront plus, les grandes surfaces ne peuvent risque cela.

Pour ce qui de la viande et du poisson, il peuvent passer par la méthanisation après hygiénisation bien sûr, mais la rentabilité est plus importante (il me semble, revenu éléctrique, revenu chaleur, revenu digestat (possible)) pour les GMS car faut pas rêver c'est ça qui compte.

zoazdij | 07 mai 2014 à 17h30 Signaler un contenu inapproprié

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