À moins de quatre mois de la conférence des Nations Unies sur le climat de Copenhague (Danemark) qui doit aboutir à un nouveau traité post-Kyoto, les experts et les responsables politiques tenteront à Genève de définir les éléments clés constitutifs d'un cadre mondial pour les services climatologiques, pour renforcer le potentiel des mesures d'adaptation au climat et prévenir les risques liés au réchauffement.
Le Cadre mondial viserait ainsi à réduire les pertes causées par les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les tempêtes de sable, les cyclones, les sécheresses et les inondations, a souligné Michel Jarraud, Secrétaire général de l'OMM dans un communiqué. Les prévisions climatiques destinées aux décideurs doivent être adaptées aux spécificités des secteurs correspondants telles que la sécurité alimentaire, la gestion de l'eau, la santé et le tourisme, a précisé Hans-Rudolf Merz, Président de la Confédération suisse.
La Conférence de Genève devrait être le point de départ d'un processus destiné à rendre la climatologie intelligible au reste de la société, selon l'OMM.