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Actu-Environnement

La conférence de l'ONU à Vienne sur l'après-Kyoto donnera le ton des négociations de Bali

Un millier de délégués venus d'une centaine de pays se réunissent du 27 au 31 août 2007 à Vienne, sous l'égide de l'ONU, pour de nouvelles discussions sur le changement climatique avant Bali. L'objectif : préparer la succession au protocole de Kyoto.

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
Destinée à préparer une réunion de haut niveau sur le climat prévue au siège de l'ONU à New York le 24 septembre, et en prélude à la conférence des Nations unies sur le climat, qui doit se tenir du 3 au 14 décembre à Bali (Indonésie), un millier de représentants de gouvernements, d'industriels, d'organisations environnementales et d'instituts de recherche venus de 150 pays se réunissent à Vienne du 27 au 31 août 2007.

Rappelons que la conférence de Bali de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) entame les négociations sur la réduction des gaz à effet de serre pour l'après 2012, c'est-à-dire pour la deuxième phase du protocole de Kyoto (2013-2017). Les participants chercheront une nouvelle fois à obtenir un consensus entre les 35 pays industrialisés qui se sont engagés à respecter le protocole de Kyoto et ceux, comme la Chine et les Etats-Unis, qui n'ont pas souhaité le ratifier. Au terme de ces discussions, devra être fixé un nouveau protocole, plus large et plus ''ambitieux'', destiné à succéder à Kyoto, dont l'objectif consiste déjà à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 5% par rapport à leur niveau de 1990 d'ici 2008-2012.

La conférence de Vienne nous dira si la classe politique est disposée à dépasser les platitudes pleines de bonnes intentions pour aller vers de vraies négociations, a déclaré le secrétaire de direction de la CCNUCC Yvo de Boer à l'ouverture de la réunion. Le changement climatique est un défi gigantesque qui ne peut être relevé qu'à un niveau global, a estimé le ministre autrichien de l'Environnement, Josef Pröll. Le ministre de l'Environnement du Lesotho, Monyane Moleleki, a de son côté, indiqué que l'agriculture était menacée par la sécheresse dans son pays situé en Afrique australe. Les périodes de canicule sont deux fois plus fréquentes au Lesotho que depuis la fin des années 70. Et quand il pleut, ce sont des déluges, des torrents inutilisables pour l'agriculture, a expliqué le ministre. Les pays en voie de développement auront d'ailleurs besoin d'une aide accrue de plusieurs milliards de dollars pour s'adapter aux conséquences des changements de climat, avait indiqué un rapport de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, publié la semaine dernière. D'après la CCNUCC, les mécanismes d'investissements et flux financiers devront changer significativement au cours des 25 prochaines années.

La conférence donnera surtout le ton des négociations pour la grande conférence des 191 pays membres de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui aura lieu en décembre à Bali. En juin, de nombreux ministres de l'Environnement réunis à Riksgränsen dans le nord de la Suède ont souhaité la création d'une ''feuille de route'' à Bali, un plan sur deux ans pour remplacer le protocole de Kyoto.
Rappelons que l'Union européenne s'est déjà fixée une diminution de 50% des émissions des gaz à effet de serre (GES) d'ici à 2050, par rapport au niveau de 1990. Le Président américain continue quant à lui de refuser le système des quotas et du commerce de CO2 prévus par le protocole de Kyoto, préférant orienter les débats vers des objectifs non contraignants de ''réductions substantielles'' d'émissions de GES.

Pour les défenseurs de l'environnement, l'action menée par la communauté internationale n'aura que peu d'impact sur le réchauffement climatique. Greenpeace a rappelé hier aux gouvernements que ''le monde les regarde''. Le monde attend de sérieux progrès en faveur de lutte contre les changements climatiques, a ajouté l'organisation dans un communiqué. Il est impératif que d'autres nations entrent dans le processus de Kyoto, comme l'Australie ou les États-Unis, mais aussi les nouveaux pays industrialisés tels que le Mexique, la Corée du Sud et l'Arabie saoudite, a expliqué Karine Gavand de Greenpeace.Quant aux pays en développement en phase d'industrialisation rapide, comme la Chine, le Brésil, la Malaisie ou l'Afrique du sud, il va falloir développer des outils incitatifs pour les impliquer dans le protocole de Kyoto, a-t-elle poursuivi.

Réactions2 réactions à cet article

conférence de l'onu à vienne

bonjour!

voila que l'on admet que les changements climatiques (on ne parle plus du réchauffement de" la planète sujet distribué dans toutes les sauces!) comme étant un défit gigantesque qui ne peut être "relevé" "raité" qu'à un niveau global! toute un série d'explication ou de justification n'ont pas manquées d'être largement éditées et commentées hélas
puis l'on parle d'adaptation aux conséquences des changements de climat ; est ce de l'ignorance, du mépris ou de l'absence de prise de conscience de la graavité qui guête?
pour nous association Civle, sommes pas aussi convaicu!
les Etats quelque soit leur composante, le bord de l'idéologie qui les régit - de gauche ou de droite - ne sont pas et ne seront jamais interessés par une étude plus objective et dénuée d'interet égoiste et mesquin qui tende à triouver la ou les solutions aux problèmes du réchauffement de la planète et par voix de conséquene à celui des changements climatiques dont la préoccupation ne concernerait que l'humanité dans sa globalité
les mécanismes du protocole de Kyoto ne se sont-ils pas intersesé timidement, bien entendu, qu'aux questions se rapportant aux insitations de la diminution des émanations des GES?
les taux de diminution envisagés ne seront pas atteint

l'on c'est interessé depuis peu aux biocarburant pour dit-on éviter les sources d'énérgie fossiles grande pollueuses
mais cette option semble faire l'objet d'une remise en cause eu égard aux objectifs incertains mais également susceptibles d'engendrer des effets auxquels l'on s'attenderaient pas
la question du reboisement, question qui nous préoccupe, pour la reconstitution des espaces détruits, entretenir celle ci ou encore décider d'organiser les reboisements à grand echelle par la création de puits de carbone de manière à redonner vie à la terre et à l'humanité cela n'ap pas effrolée ni mobilisé les responsables dont les interets égoistes et mesquin guident leur actions quotidienne sans mesurer les conséquences sur la vie de leur propre enfants sauf cependant que l'on pense les faire déménager sur une autre planète
en tenant ce langage nous avons été qualifié d'utopique et de rèveur
mais ne qui ne l'a pas été et qui ne peut réver?
à votre bon coeur
A+

DAOUD | 30 août 2007 à 11h19 Signaler un contenu inapproprié
Re:conférence de l'onu à vienne

Bonjour,

ce n'est pas dans mon habitude de faire ce genre de remarque (parce que je suis assez mal placé pour ça), mais merci de faire attention à l'orthographe et de se relire avant de poster. Je n'ais rien compris aux 3/4 de votre message. Je n'arrive même pas à déterminer votre position.

Le dernier paragraphe est un peu plus compréhensible que le reste. Donc rapidement:
Non nous ne pourrons pas nous passer des biocarburants.
Et oui, le développement actuel des biocarburants au niveau mondial et nationnal est le parfait exemple de ce qu'il ne faut surtout pas faire. En s'appliquant bien, on arrive a faire des bio-carburants plus néfastes pour l'envirronnement que le pétrole. Pour ça, il faut vraiment ne rien avoir compris à la situation, ce qui est le cas des dirigeant mondiaux actuels.

Et NON, planter des arbres partout ne sauvera pas la planète. c'est malheureusement pas aussi simple.

bastien | 30 août 2007 à 15h09 Signaler un contenu inapproprié

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