Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'adaptation au changement climatique est une nécessité pour l'Europe

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Nous faisons le maximum pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Europe tout en étant parfaitement conscients que les mesures de réduction ne suffisent pas. Il est également nécessaire de prendre au plus tôt toute une gamme de mesures qui nous aideront à gérer les effets du changement climatique. Tel a été le message du vice-premier ministre et ministre tchèque de l'Environnement, Martin Bursík devant les 27 ministres européens de l'environnement réunis les 14 et 15 avril à Prague.

Invités à partager leurs expériences d'adaptation au sein d'un Conseil informel, les 27 Etats membres se sont entendus sur la nécessité de prendre une série de mesures permettant d'accroître la résistance de leurs populations et de leurs écosystèmes naturels face à l'impact du changement climatique. Selon le Livre blanc de la Commission sur ce sujet publié récemment, les effets du changement climatique seront différents selon les régions ce qui signifie que ces mesures devront être nationales. Une coordination entre les Etats restera néanmoins nécessaire d'autant que certaines politiques sont déjà communes comme l'agriculture.

La question du financement toujours en suspend

Les deux jours de conseil ont été l'occasion de poursuivre les réflexions quant au soutien financier des pays industrialisés aux pays en développement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Il est absolument évident que les économies se développant rapidement telles celle de la Chine, de l'Inde ou du Brésil, considéreront le passage à une économie à faible émission de carbone comme trop exigeant si elles ne reçoivent pas de soutien financier et technologique de la part du monde développé, a rappelé Martin Bursík.
Les investissements nécessaires sont chiffrés à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an mais pour le ministre tchèque de l'Environnement, il ne s'agit là que d'une petite partie de ce que nous dépensons couramment pour le pétrole.

Aucun accord n'a été acté alors qu'une première proposition de texte de l'accord de Copenhague devrait voir le jour en mai.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires