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Actu-Environnement

Convention de Bonn : réduire les risques liés aux énergies renouvelables

La 11e Conférence des parties de la Convention de Bonn a permis l'inscription de 31 nouvelles espèces à la liste des espèces à protéger. Les parties sont également revenues sur les risques liés aux énergies renouvelables pour les espèces migratrices.

Biodiversité  |    |  D. Laperche

"Comme jamais auparavant, dans les 35 ans d'histoire de la Convention de Bonn (CMS), les animaux migrateurs illustrent un grand nombre de questions urgentes de notre temps, a constaté, dans un communiqué, Bradnee Chambers, secrétaire exécutif de la CMS, à l'occasion de la onzième réunion des 120 pays signataires, à Quito (Equateur). De la pollution de nos océans par le plastique aux effets du changement climatique, du braconnage à la surexploitation, les menaces qui pèsent sur la faune migratrice finiront par affecter chacun d'entre nous".

Adoptée le 1er novembre 1983, et administrée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), la Convention vise la conservation des espèces migratrices et leur habitat. Tous les trois ans, l'organe de décision principal, la Conférence des parties (COP) se réunit.

31 propositions d'inscription

Après six jours de négociations (du 4 au 9 novembre 2014), les 31 propositions d'inscription de nouvelles espèces aux deux annexes de la Convention ont été approuvées.

Une des espèces emblématiques du changement climatique, l'ours polaire, a été inscrit à l'annexe II, qui engage les pays à coordonner des mesures de conservation transfrontalières dans toute l'aire de répartition de l'espèce.

La baleine à bec de Cuvier a été inscrite à l'Annexe I, ce qui implique l'obligation pour les Parties d'une protection stricte, telle que l'interdiction de tout prélèvement.

Cette COP se distingue par le nombre d'inscriptions d'espèces de poissons par rapport aux années précédentes : 21 espèces de requins, raies et poissons-scies. Par ailleurs, l'anguille européenne (Monaco) a été ajoutée à l'Annexe II.

Plusieurs rapports présentés à cette occasion ont notamment pointé que différentes espèces migratrices - baleines, dauphins, tortues de mer, oiseaux marins, phoques, dugongs, requins et raies - sont affectées par les déchets marins que ce soit en s'enchevêtrant (1) dans ces derniers ou en les ingérant (2) . Parmi les cas signalés, la baleine franche de l'Atlantique Nord, menacée d'extinction (500 animaux restants) fait partie des espèces les plus affectées par l'enchevêtrement.

ENR : ce que recommande la COP11

- Energie éolienne : entreprendre une planification approfondie des aménagements, en portant une attention particulière à la mortalité des oiseaux et des chauves-souris par collision avec les éoliennes, et au risque accru de mortalité des cétacés dû à la diminution permanente de leur fonctions auditives, et examiner les moyens de réduire le dérangement des espèces concernées et les impacts sur leurs déplacements, y compris par l'application de mesures telles que "l'arrêt à la demande", le cas échéant
- Energie solaire : éviter les zones protégées afin de limiter davantage les impacts du déploiement de centrales solaires ; entreprendre une planification minutieuse pour réduire les perturbations et les effets de déplacement sur les espèces concernées, ainsi que pour minimiser les risques de flux solaire et les blessures liés à des traumatismes qui pourraient être la conséquence d'un certain nombre de technologies de l'énergie solaire
- Energie marine : prêter attention aux effets possibles de l'augmentation du bruit et des perturbations du champ électromagnétique sur les espèces migratrices, en particulier lors des travaux de construction dans les habitats côtiers, ainsi qu'aux risques de blessures
- Energie hydraulique : prendre des mesures pour réduire ou atténuer les impacts graves connus affectant les déplacements des espèces aquatiques migratrices, telles que l'installation de passes à poissons
- Energie géothermique : éviter la perte d'habitats, la perturbation et les effets d'obstacle afin de maintenir les impacts environnementaux globaux à leur faible niveau actuel
Les gouvernements ont étudié des mesures de conservation internationales coordonnées afin de réduire l'impact des débris marins notamment des plastiques sur les espèces marines migratrices. Ils ont également réfléchi aux conséquences de la culture des cétacés (3) pour leur conservation, la capture de cétacés vivants à des fins commerciales, et le tourisme d'observation "durable" de la faune en bateau.

Les risques des énergies renouvelables

La COP 11 a également travaillé sur les risques que représentent les technologiques liées aux énergies renouvelables (éoliennes, panneaux solaires, énergies marines, géothermique ou hydraulique) pour les chauves-souris, les oiseaux et les cétacés.

La Conférence des parties incite notamment les Etats à appliquer les procédures d'évaluation environnementale stratégique, mener des études et des suivis avant et après le déploiement des technologies et d'éviter les zones protégées existantes. Selon les secteurs, elle met en avant des opérations prioritaires à conduire lors du déploiement.

Un groupe de travail multi-acteurs sur la conciliation de certains développements du secteur de l'énergie avec la conservation des espèces migratrices devrait être constitué.

Les parties se sont également penchées sur la chasse illégale des oiseaux migrateurs. "L'un des éléments clés inscrits dans ces orientations consiste à éliminer progressivement l'utilisation de munitions au plomb dans tous les milieux au cours des trois prochaines années", pointe dans un communiqué la COP. Durant le mandat de la Convention, une coopération régionale sera entreprise afin de mieux protéger les animaux migrateurs à travers les frontières politiques.

Les parties ont également réfléchi à la prévention des risques d'empoisonnement d'oiseaux migrateurs.

Pour ce qui concerne les espèces d'oiseaux, le Bécasseau semipalmé (Equateur et Paraguay), le Bécasseau de l'Anadyr (Philippines), le Rollier d'Europe (Union européenne) et la Grande Outarde (Mongolie) ont notamment été inscrits à l'Annexe I, tandis que la Paruline du Canada (Equateur) a été inscrite à l'Annexe II.

Trois plans d'action par espèce ont été approuvés concernant l'Argali en Asie centrale, la tortue caouanne du Pacifique et le Faucon sacre. Une initiative régionale a été lancée : elle couvre les grands mammifères migrateurs d'Asie centrale, comme le chameau de Bactriane, le léopard des neiges et l'antilope saïga.

Les Parties ont adopté le Plan stratégique pour la conservation des espèces migratrices, dans la continuité des objectifs d'Aichi de la Convention sur la diversité biologique.

1. 192 espèces, parmi lesquelles 45% de mammifères marins, dont 58% des phoques, 21% des oiseaux marins et 100% des tortues de mer, sont affectés par le problème de l'enchevêtrement.2. 26% des mammifères marins, 38% des oiseaux marins et 86% de toutes les espèces de tortues confondues meurent de l'ingestion de débris marins.3. et notamment leur comportement social particulier

Réactions54 réactions à cet article

Alors là, je suis mort de rire !
Quand on clame sur tous les toits que ces moulinette disgracieuses sont une insulte à notre patrimoine paysager, on se fait traiter de réac, de suppôts du nucléaire, et autre joyeusetés...
Mais d'un seul coup, on ce rend compte que l'éolien n'est pas non plus inoffensif vis-à-vis des bébêtes, (chose que l'on avait aussi dénoncé), et là, tout le monde sur le pont, on évoque officiellement "Les risques des énergies renouvelables" !
Vive les canards sauvages et autre zoziaux !
Grace à eux, on va peut être avoir enfin notre patrimoine protégé !
Anti éolien et animaux, même combat !!!
Mort de rire je suis !

Tireman | 13 novembre 2014 à 09h35 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai que le retour d'expérience sur la mortalité causée par les éoliennes est édifiant : 1.3 volatiles par machine et par an sur les parcs vendéens par exemple

A titre de comparaison, le réseau routier serait responsable de la mort de 30 à 100 oiseaux par km, le réseau électrique de 40 à 120 oiseaux par km, et les LGV sont dans le même ordre de grandeur.

Pascal

Pascal | 13 novembre 2014 à 09h56 Signaler un contenu inapproprié

Convention de Bonn et certains élus…

Je me rappelle de deux anecdotes :
Quand un maire d’Alsace, le maire de Kaysersberg, s’est dit "prêt à aller personnellement commencer le défrichement à l’aide de sa tronçonneuse." (Sic), parce que son projet de parc éolien sur le site du col du Bonhomme, à proximité immédiate de sites Natura 2000, sur une zone de reproduction du grand tétras, espèce classée comme vulnérable en France avait été refusé suite à la mobilisation des citoyens du secteur.

Ou bien, cette réaction savoureuse d’un autre maire d’une commune du littorale, qui s’était vu refuser un projet éolien car il était situé en bordure d’une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)
Ce maire avait déclaré :
"Si on doit arrêter le progrès à cause de quelques canards…" (sic !)

Tireman | 13 novembre 2014 à 10h12 Signaler un contenu inapproprié

A quand un organisme officiel et international pour prendre la défense des êtres humains face aux agressions des aérogénérateurs vis à vis des populations rurales et côtières.

ITC78 | 13 novembre 2014 à 10h30 Signaler un contenu inapproprié

c'est sur anti éolien et animaux même combat il y a un truc qui cloche, anti éolien et chasseurs par contre ça parait plus logique, moins d'éoliennes donc plus d'oiseaux à zigouiller.
Avec l'air que brasse les anti éoliens primaires plus de problèmes d'intermittences, Tireman à lui seul aurait sa propre (auto)production

lio | 13 novembre 2014 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

en réponse à ITC 78 : pour les populations cotières, c'est pas la peine : elles auront disparu avec la montée des océans, et quant aux populations rurales, elles devront faire face à un déferlement migratoires des populations qui ne trouveront plus s'alimenter en ville.

Pascal | 13 novembre 2014 à 10h56 Signaler un contenu inapproprié

Récit véridique et facilement vérifiable : La société qui gère les éoliennes de Coupelle-vieille (près du tristement célèbre Fruges) participe chaque année à l'achat de gibier à plumes et à poils pour la société de chasse de la commune.Pas d'autre commentaire,tout est dit......

kyrnos43 | 13 novembre 2014 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié

Tout dépend des indemnités compensatoires réservées à la LPO.
Cette belle organisation nationale est malheureusement très tiraillée. Certaines délégations optent pour la protection des oiseaux, et elles sont très courageuses, d'autres optent pour l 'argent et "l'accompagnement éolien".
Ainsi: 140 000€ pour compter les cadavres (pardon, faire des études de suivi) pour les éoliennes de Chanzeaux. La LPO Pays de la Loire c'est , sur ce projet précis, décrédibilisée.
On peut le regretter.

Jérôme | 13 novembre 2014 à 12h46 Signaler un contenu inapproprié

à Pascal: Presque 20 oiseaux en moyenne et par an.
Suivi du parc de Bouin en Vendée donne "Après application des facteurs de correction, le nombre estimé d'oiseaux tués par les éoliennes de Bouin varie de 5,7 à 33,8 par éolienne et par an, l'ampleur de la fourchette étant liée aux variations saisonnières et inter annuelles ainsi qu'aux incertitudes sur les méthodes de calcul.
Ce taux de mortalité est comparable à ce qui a été observé sur les parcs européens ...." page 6 de la synthèse de suivi.
même envergure et situés dans le même type de milieux.
5000 éoliennes en France, cela fera combien d'oiseaux et de chiroptères ?

Clémence | 13 novembre 2014 à 12h53 Signaler un contenu inapproprié

Donnez également le calcul pour les voies de circulation et les lignes électriques, et comparons les chiffres si vous voulez Clémence

Pascal | 13 novembre 2014 à 13h02 Signaler un contenu inapproprié

M. Henri Sannier ,célèbre animateut (JT ) de TV et par ailleurs maire d'un petit village de la (baie ) de Somme ,haut lieu ornithologique européen est l' organisateur du "Festival de l'oiseau " à Abbeville /Baie d'Authie/Baie de Somme/Marquenterre.
pourquoi n'a - t-il jamais répondu à mes interrogations sur l'en vahissement de la picardie par ces abhérantes éoliennes...
Quid des jours de brouillard et des nuits sans lune...
et oui en tant que membre de la Comm des sites d'un département Picard ,je peux vous dire que les couloirs migratoires et autres voies de déplacements des oiseaux ne pèsent pas bien lourds devant les intêrets des maires (agro-industriels ) et des promoteurs :-(

laubergiste | 13 novembre 2014 à 13h47 Signaler un contenu inapproprié

De Pascal :
"Donnez également le calcul pour les voies de circulation et les lignes électriques, et comparons les chiffres si vous voulez Clémence"
Personne ici ne songe à nier le fait que la mortalité des oiseaux ait d'autre cause que les éoliennes.
Nous disons simplement que ce n'est pas la peine d'aggraver la situation.
Ou bien voulez-vous nous faire entendre que du moment que "les voies de circulation et les lignes électriques" participent au massacre des oiseaux, il n'y a pas de raison pour que l'éolien ne participe pas lui aussi ?
Etrange ligne de défense ?

Tireman | 13 novembre 2014 à 15h45 Signaler un contenu inapproprié

A Tireman !

L'unique chose que je veux faire entendre, c'est que l'on voit toujours la paille qui est dans l’œil du voisin et pas la poutre qui est dans le sien.

Depuis que l'on parle des projets éoliens, le sujet de la mortalité des oiseaux a toujours été cité et souvent mis en avant par les opposants...

Je ne suis pas sur qu'il en ait été autant pour la création d'autoroute, de LGV, et de lignes électriques à haute tension, alors que les chiffres sont autrement plus conséquents.

Votre argumentaire n'est pas étrange : il est à coté du sujet tout simplement !!!

Pascal | 13 novembre 2014 à 16h12 Signaler un contenu inapproprié

@ Pascal :
Cela ne change rien à ma remarque :
Ce n'est pas parce que il est d'autres cause de mortalité des oiseaux que l'on doit minimiser celle du à l'éolien industriel.
Maintenant, si cela peut vous rassurer, je sui pour que l'on enterre les lignes électrique, chaque fois que cela est possible, je ne suis pas fan des autoroutes, que d'ailleurs je ne prends jamais, et pas plus que des TGV et autre LGV qui ne font que participer au massacre de nos lignes secondaires.
Ici, il est question de la Convention de Bonn qui étudie l'impact des éoliennes sur les chiroptères et la faune aviaire.
Si vous tenez tant à déborder du sujet, je peux évoquer le massacre de notre patrimoine, du aux même éoliennes, le coût qu'elle génèrent tant du point de vue financier qu'écologique.
Mais là, je serais hors sujet.

Tireman | 13 novembre 2014 à 16h33 Signaler un contenu inapproprié

Etrange ligne de défense, effectivement, qu'utilise Pascal.
Est-il logique de déplorer le massacre des oiseaux et de leur ajouter des obstacles ? Obstacles particulièrement agressifs, permanents et installés pour 25 à 30 ans....obstacles bien ajustés à leur hauteur de vol.

clémence | 13 novembre 2014 à 16h47 Signaler un contenu inapproprié

Et tout ça dit sans rigoler dans un pays qui compte 1 millions de chasseurs, 38 millions de voitures, et artificialise 600 km2 par an partagée entre zone industrielle et lotissement est le 4e utilisateurs de pesticides au monde...

Yann | 13 novembre 2014 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

A Tireman !

Votre point de vue sur l'éolien : je l'ai lu et relu dans vos différents commentaires... donc je le connais.

Ce que je connais moins de votre part :
- c'est comment la France va tenir ses engagements vis à vis de l'Europe sur la part que devra représenter les ENR dans la production d'énergie électrique ?
- c'est comment allons nous traiter et stocker (chez nous et pas chez les voisins), les déchets nucléaires à longue vie ?
- c'est votre avis sur l'absence de reconnaissance des personnes ayant subi un cancer de la thyroïde après le passage du nuage de Tchernobyl ?

Voilà ce qui me plairait de lire maintenant

Pascal | 13 novembre 2014 à 17h18 Signaler un contenu inapproprié

Clémence vous me faites penser à nos hommes politiques qui luttent contre la mortalité de la route (moins de 4 000 morts/an), alors que l'on ne fait rien pour les accidents domestiques (16 000 morts/an), mais il vrai que cela ne rapporte rien, les maladies nosocomiales (9 000 morts/an), et j'en passe et des meilleurs.

Il faut croire que chez les humains comme pour les oiseaux, certaines morts valent plus chers que d'autres.

Pascal | 13 novembre 2014 à 17h23 Signaler un contenu inapproprié

A Yann !

Vous faites du mauvais esprit !!!

Vous devriez savoir que seul l'éolien est responsable de tous nos maux !

Pascal | 13 novembre 2014 à 17h27 Signaler un contenu inapproprié

@Yann :
Vous voulez que je vous'l dise ?
Ben j'vais vous'l dire, bien que ce soit complètement hors sujet !

"- c'est comment la France va tenir ses engagements vis à vis de l'Europe sur la part que devra représenter les ENR dans la production d'énergie électrique ?"
La France est-elle obligée de tenir des engagement stupides ?
La plupart des pays européen qui se sont engagé à fond là-dedans ont fait machine arrière, même l'Allemagne temporise !

"- c'est comment allons nous traiter et stocker (chez nous et pas chez les voisins), les déchets nucléaires à longue vie ?"
Si le programme Phénix n'avait pas été arrêté pour des raisons purement électoralistes, le problème des déchets n'en serait plus un.

"- c'est votre avis sur l'absence de reconnaissance des personnes ayant subi un cancer de la thyroïde après le passage du nuage de Tchernobyl ?"
Ce bon vieux Bill, il y avait longtemps !
Pour votre gouverne, Tchernobyl était inéluctable.
La technologie de cette centrale de l'ex URSS a été dénoncée par toute la communauté scientifique comme étant incontrôlable.
Malheureusement, les Kamarade Komunistes du Polit-bureau on décidé que la science marxiste était infaillible, que l'erreur ne pouvait être Komuniste.
On a vu le résultat.

Pour reprendre l'argument que vous servez à Clémence, c'est comme si vous revendiquiez le droit de tuer votre voisin, sous prétexte qu'il se tue des millier d'humains au Moyen Orient.

Bien à vous.

Tireman | 13 novembre 2014 à 18h09 Signaler un contenu inapproprié

Rien n'est fait contre les accidents domestiques ? non seulement c'est hors sujet mais en plus c'est faux.
Pascal, on ne peut pas justifier une nuisance en détournant l'attention sur d'autres nuisances.
On peut se passer de l'éolien, et rien ne nous oblige à implanter ces nouvelles machines. Donc évitons d'ajouter des nuisances environnementales à notre pays.

Clémence | 13 novembre 2014 à 22h50 Signaler un contenu inapproprié

"Et tout ça dit sans rigoler", en effet Yann.
Comme je l'ai dit à Pascal, ce n'est pas parce que d'autre agressions à facteur humain existent contre les oiseaux, que cela en fait une excuse pour en ajouter un peu plus avec ces hachoirs hideux.

Tireman | 14 novembre 2014 à 08h19 Signaler un contenu inapproprié

Voici des chiffres qui peuvent donner la réalité du nombre d'animaux victimes de la circulation autoroutière. Ce sont les résultats tirés de l'étude :" Influence de la mise en service d'une autoroute sur la faune sauvage: Etude de la mortalité animale sur l'autoroute A36. Quatre ans de suivi" (par A. Joveniaux, bureau EPA, Lons le Saunier, France). Le tronçon étudié mesure 73 km ( Dijon-Beaune-Dole).

Selon cette étude, dont le protocole, la méthode, le déroulement et les résultats ont fait l'objet d'audits, " si l'on écarte le nombre très important de hérissons, en quatre ans 911 cadavres d'animaux ont été retrouvés écrasés soit 429 mammifères et 482 oiseaux". Soit, pour les oiseaux: 482/4=120,5 spécimens/an, et par km d'autoroute 120,5/73= 1,65 spécimen d'oiseau/km/an.
Si l'on rapporte arbitrairement ce dernier chiffre à la longueur totale du réseau autoroutier français ( 8800km environ ), on trouve 14520 spécimens/an, victimes de la circulation autoroutière.

Le réseau routier français ( hors autoroutes ) mesure environ 900000 km, mais la mortalité sur les routes ne peut être valablement calculée à partir de données recueillies sur les autoroutes; on peut toujours, pour avoir une idée, faire la règle de 3.

Côté éoliennes, les résultats des relevés sont encore bien disparates et varient de 1 à 10, selon les sites étudiés et varieraient aussi selon les convictions premières des compteurs et de leurs mandataires ( supposition personnelle ).

Euplectes | 14 novembre 2014 à 09h22 Signaler un contenu inapproprié

On attend les résultats d'une étude auditée depuis son hypothèse et jusqu'à sa conclusion, au fur et à mesure de son déroulement. On pourra ainsi comparer l'influence des mises en service d'éoliennes sur la mortalité avienne et l'influence de la mise en service des autoroutes sur les oiseaux.

Euplectes | 14 novembre 2014 à 09h28 Signaler un contenu inapproprié

troisième utilisateur de pesticides, yann (quirigole?)
Personne n'a dit que les éoliennes devaient être implantées n'importe ou!!
Commençons déjà par solutionner le problème des chasseurs, celui des pesticides, et de l'urbanisation anarchique, et nous verrons les effectifs de nos amis à plumes se porter beaucoup mieux.

le problème avec les anti éoliens primaire c'est que leur aversion pour les aérogénérateurs et complètement subjective car avant tout esthétique, à partir de là donc tout est prétexte à une opposition systématique aussi stupide que stérile

lio | 14 novembre 2014 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié

Mais bien sûr, Lio,
Quelqu'un qui défend son patrimoine ne peut être qu'un, je vous cite,
"anti éolien primaire"...
Pour vous suivre dans votre discours démocratique, je dois donc conclure que vous êtes un "pro-éolien éclairé"...
(Avec intermittence ???)
(^^)

Tireman | 17 novembre 2014 à 10h15 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

Le suivi post-implantatoire des éoliennes est plus que nécessaire pour pouvoir évaluer efficacement les mesures qui ont été mises en place pour réduire les impacts sur l'environnement voir les réajuster. Le travail mené sur les éoliennes de Bouin est exemplaire, il fait écho sur toute la France, n'en déplaise à certain que des fonds y soient alloués.
Personnellement, je suis pour l'implantation d'éoliennes du moment que les projets soient fait dans la concertation et que les mesures d'évitements/réductions/compensations d'impacts soient appliquées véritablement.

Cdt.

PS : Marrante la photo avec des belles Bernaches du Canada bien de chez nous, non ?

Aurelie | 17 novembre 2014 à 13h59 Signaler un contenu inapproprié

A Aurelie, bonjour.
"PS : Marrante la photo avec des belles Bernaches du Canada bien de chez nous, non ?"

Déjà, bravo, il s'agit en effet de Bernache du Canada.
Par contre, je vous informe que sa présence n'a rien d'incongrue en France, cette espèce originaire d'Amérique du Nord a été introduite en Europe où elle s'est très bien acclimatée et s'y est sédentarisée.

La photo prise par Johnny Greig (Photographe Britannique) n'a donc rien d'incongrue.
De plus, il ne faut y voir là qu'une volonté illustrative de la part de la rédactrice de l'édito, ce qui n'enlève rien à son fond.

Pour ma part, ce serait avec plaisir que je vous transmettrait une photo d'un Circaète Jean-le-Blanc, délicatement découpé par une éolienne, en gros prêt à servir à table après cuisson, par une des éoliennes situé sur le plateau du Cézallier.

Cdt.

Tireman | 17 novembre 2014 à 15h07 Signaler un contenu inapproprié

Elle doit être spectaculaire cette photo de ce pauvre animal !!!
Mais poignante probablement que la liste des personnes décédées directement ou indirectement à la suite d'accidents nucléaires, des troupeaux décimés dans les zones d'exclusion pour ne pas avoir à les nourrir, des sols contaminés à jamais.

Pascal | 17 novembre 2014 à 16h38 Signaler un contenu inapproprié

Je pense que les éoliennes sont d'abord des ventilateurs à subventions, mais c'est un autre problème. J'ai des chiffres, j'ai mes yeux.
Maintenant, être constamment réprimandée par des imprécateurs surfant sur la peur...ça commence à bien faire.
Pascal, vous êtes pro éolien, c'est OK, c'est peut être même votre travail, c'est respectable, mais de grâce, trouvez d'autre arguments que "c'est ça ou tout va sauter". Y'en a marre , oserais-je dire.

Clémence | 17 novembre 2014 à 19h19 Signaler un contenu inapproprié

Mais bien sur Pascal,
Il y a aussi les victimes du tsunami, celles de l'éruption au japon, celles du tremblement de terre en Italie, les victimes d'Ebola, les vergetures de ma belle-sœur, etc. etc.
Et moi même, je dois le dire, je ne me sens pas très bien !
Et n'oublions pas, la marmotte, elle met le chocolat dans le papier !
Plus sérieusement, si l'éolien évitait le nucléaire, cela se saurait...

Tireman | 17 novembre 2014 à 19h21 Signaler un contenu inapproprié

A Clémence !

Et non, je ne suis pas pro éolien, et je m'élève avec vigueur lorsque de projets de ce type sont mal ficelés, et encore moins anti nucléaire, mais en tant qu'ingénieur en environnement et en sécurité, j'essaye de faire un bilan raisonné de ce qui est positif et négatif.

Mes contre arguments vous déplaisent : tant mieux, car les votre sont absurdes

Pascal | 18 novembre 2014 à 09h15 Signaler un contenu inapproprié

A Tireman;
C'est curieux de tourner en dérision les éléments qui vous posent un problème ! Votre circaète est un martyr de l'éolien, et le reste doit être passé sous un silence étourdissant.
Vous avez au moins raison sur une chose, l'éolien n'évitera pas le nucléaire !
Mais cette raison est-elle suffisante pour ne pas progresser sur les ENR ? Ne pas envisager des moyens de stockage de l'énergie en surproduction lorsque les consommations sont faibles ?

Pascal | 18 novembre 2014 à 09h21 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher Pascal, que puis-je utiliser d'autre que la dérision, devant les "arguments" que vous me développez, moi qui ne suis pas ingénieur ?
N'ayant pas suivi de hautes études, je me contente du bon sens, mon atavisme paysan, que voulez-vous...
Et c'est ce bon sens qui me fait entièrement partager et approuver la réaction de Clémence du 17 novembre 2014 à 19h19.
Je vous le répète, des fois que je ne me sois pas exprimé en bon français, je n'ai rien contre les EnR, à condition qu'elle soient sérieuses, qu'elle aient un facteur de charge au minimum égal à celui du nucléaire.
Donc, l'éolien en particulier me semble la réponse parfaitement inappropriée à nos besoins.
Notez aussi que je suis partisan d'une utilisation plus rationnelle de l'énergie.
Cette démarche permettrait plus surement d'éliminer quelques réacteurs nucléaires que ne peuvent le faire vos moulinettes disgracieuses et dispendieuses.
Voyez-vous, voir mon Massif Central défiguré par des floraisons de moulins à vent de 150 m de hauteur, alors que les régimes des vents dans cette région sont tout, sauf réguliers, et sachant aussi que nous sommes tout de même le 3ème producteur d'hydroélectricité en France, cela a tendance à me filer de l'urticaire.
Je vous le répète donc, moi qui ne suis pas instruit, du point de vue écologique, l'éolien est une imposture, une nuisance.
Bien à vous.

Tireman | 18 novembre 2014 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

Tireman, vous savez très bien qu'aucune ENR n'aura le facteur de charge du nucléaire y compris hydraulique qui n'a pas lui non plus que des avantages. Donc autant dire quand les poules auront des dents.
Au fait dans votre massif central, il n'y a pas de centrale nucléaire de mémoire ?
Par contre toutes ces belles roches éruptives bien solides, ces cavités sous ces volcans éteints, la faible densité de population, on ne pourra y faire des centres de stockage des déchets nucléaires ?
Vous devriez soumettre l'idée à l'ANDRA peut être ?

Pascal | 18 novembre 2014 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher "ingénieur",

"vous savez très bien qu'aucune ENR n'aura le facteur de charge du nucléaire"
Serait-ce un aveu ?

Mais puisque vous avez la bonté d'évoquer le coté assez volcanique du Massif Central, vous n'êtes surement pas sans savoir qu'une centrale électrique alimentée par la géothermie profonde a un facteur de charge d'environ 87%, soit nettement supérieur à celui d'une centrale à fission nucléaire.
Hors ici, il y a tout ce qu'il faut sous nos pieds pour nous lancer dans cette option, qui, nonobstant son facteur de charge plus qu'intéressant, a l'énorme avantage de ne pas transformer nos montagne en annexe de Beaubourg !

De plus, ces fameux déchets qui vous préoccupent, puis-je vous rappeler que si les recherches sur la surgénération n'avaient pas été arrêtées pour des raisons purement électoralistes, ce problème serait en grande partie résolu aujourd'hui ?

Enfin, vous qui êtes ingénieur, pouvez-vous me dire, à moi, le béotien, en quoi vos moulinettes vont-elles éliminer ledit problème ???
Par contre, nos bonne vieilles centrales ont la durée de vie nécessaire pour aboutir à l'utilisation de la fusion nucléaire, ce qui mettra toutes les pendules à l'heure.
Alors, je vous le redis gentiment, vos moulinette, NON MERCI !
Désolé pour les spéculateurs qui surfent sur la vague du catastrophisme.

Tireman | 18 novembre 2014 à 12h12 Signaler un contenu inapproprié

ha oui, les volcans, mais saviez vous, parait-il, que les hommes du paléolithique étaient contre à l'époque : ca détruisait les territoires de chasse, c'était dangereux, ca rendait l'air irrespirable , et ca faisait trop de bruit après 22 heures

On aurait même retrouvé des graphes dans des abris sous roches, exprimant des idées comme : Non aux volcans, les coulées de lave ne passeront pas, ect, le tout signé par une association d'Homo erectus : Eruption de Colère !

Pascal | 18 novembre 2014 à 12h34 Signaler un contenu inapproprié

Le facteur de charge, Tireman, je ne comprends pas que vous focalisiez là dessus, tant ça ne veux rien dire.
Le facteur de charge du photovoltaïque c'est 10 %, une éolien 20 à 40 % pour les dernières générations, l'hydraulique rarement plus de 50 %. Même un centrale thermique à flamme en france n'a pas un facteur de charge supérieur à 75%. En fait il y a très peu de moyens de production qui possède un facteur de charge aussi élevé que le nucléaire. Et ce n'est pas forcément grave, tout dépend du coût d'investissement et d'exploitation.
Exemple flammanville : 2600 MW-8,5 Mds d'€=> 3M€/MW installé (avec un facteur de charge 90%
Les éoliennes nouvelles génération : 1300 €/MW pour un facteur de charge de 30-35%.
Raisonnement absurde hein me direz vous car on ne tiens pas en compte des coûts d'exploitations, de combustibles, du caractère pilotable ou pas etc... Mais juste pour illustrer que si vous avez un facteur de charge modéré mais un coût du MW faible, le facteur de charge est loin d'être l'élément prépondérant.
Le surgénération, pensez vous sincèrement que ce soit l'électoralisme qui ait poussé le France, l'Allemagne, le Japon, le Royaume unis, la Russie a arrêter ses réacteurs à neutrons rapide ?
Ce n'est pas céder au catastrophisme que de poser la question, quelle est la technologie qui soulève de moins de risque ? Ni d'essayer de répondre à la question je laisse quoi à mon gamin : des centrales à démenteller et des déchets à gérer ou quelques milliers d'éoliennes ?

yann | 18 novembre 2014 à 13h11 Signaler un contenu inapproprié

Après les intimidations environnementales, l'impolitesse, la colère et le mépris en guise d'arguments : Pascal, il va falloir trouver un fonctionnement plus convaincant.

Clémence | 18 novembre 2014 à 13h20 Signaler un contenu inapproprié

L'intimidation environnementale ! elle est bien bonne celle- là !!

L'impolitesse et la colère : je ne vois pas où sauf s'il est impoli de contredire quelqu'un bien entendu.

Et par dessus le marché, vous n'avez même pas le sens de l'humour Clémence, comme c'est triste.

Pascal | 18 novembre 2014 à 15h04 Signaler un contenu inapproprié

Bof Clémence, cela prouve la hauteur de vue de notre ingénieur.

Mon cher Yann, j'ignore où vous avez trouvé vos chiffre, mais j'en reste baba !
Pour info, les facteurs de charge sont :
PV : 9 à 10%.
L'éolien terrestre, c'est entre 19 et 22 %
Eolien offshore, environ 25%
Hydraulique 28%
Nucléaire 75%
Thermique à flamme : 82 %
Géothermique profond : 87 %
Alors, je me répète, je préfère avoir de l'électricité quand j'en ai besoin, et je persiste a dire qu'économie vaut mieux que dépense.

Pour la surgénération, seule la France avait une avance technologique remarquable en ce domaine, ce qui n'était d'ailleurs pas sans agacer notablement l'Oncle Sam.
Et à votre avis, qui donc agitait les écolos ???

Tireman | 18 novembre 2014 à 15h31 Signaler un contenu inapproprié

Attention, Pascal va nous mettre des déchets nucléaire partout. Jusqu'à ce qu'on le supplie de nous mettre des éoliennes.
ça va faire Pschittttt.

Clémence | 18 novembre 2014 à 15h59 Signaler un contenu inapproprié

tien donc, le mépris change de camp !

Pascal | 18 novembre 2014 à 15h59 Signaler un contenu inapproprié

"Et par dessus le marché, vous n'avez même pas le sens de l'humour ...Pascal, comme c'est triste."
Bizarre, j'ai lu cela quelque part, mais où ???

Tireman | 18 novembre 2014 à 16h18 Signaler un contenu inapproprié

Vous prenez je pense une moyenne de charge observée sur des éoliennes ancienne génération développées pour des sites très ventés. En pratique elles atteignent rarement la puissance max. car il est peu fréquent d'avoir les conditions de vents favorables. Les modèles IEC3 développés pour les sites avec des faibles vitesses de vent présentent de facteur de charges jusqu'à 40 %, cf publication suivante : http://t.co/gURz85LyPs.
Quand au facteur de charge que vous annoncez pour le thermique à flamme, c'est un facteur rarement atteint par les centrales française, non pas par limite technique, mais qu'on évite de les faire tourner pour des questions économiques/environnementales.
Ce que vous pose problème ce n'est pas tant avoir de l'électricité quand vous en avez besoin, car le nucléaire est par exemple dans l'incapacité de répondre à la pointe de demande électrique journalière notamment hivernale. Il me semble (arrêtez moi si je me trompe) que le vrai reproche est le risque d'avoir des unités de production près de chez vous. Et là dessus la majorité vous rejoindra, tout le monde préfère avoir une prairie verte chez soit, une centrale dans le département d'à côté, une unité de stockage de déchet à l'autre bout du pays et des mines d'extraction dans des pays qui n'intéressent pas grand monde.
Quand à l'avance Francaise, dont on se targe, il me semble que les russes ont également une filière neutron rapide qui a démarré vers 1970. Il s'est passé 40 ans depuis !

yann | 18 novembre 2014 à 16h42 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher Yann,
En règle générale, le facteur de charge s'apprécie sur une longue durée d'utilisation, au minimum 2 voire 3 années.
Pour l'instant, nos diverses centrales subviennent largement à nos besoins, à preuve que la majeure parti du temps, nous exportons de l'électricité.
Je suis persuadé que la fission nucléaire vit ces dernières décennie, et que la fusion nucléaire prendra la relève.
Pour ce qui est de l'avance technologique Française, je sais que l'autoflagellation est à la mode, mais c'est pourtant un fait avéré.

Après un démarrage chaotique, comme toute nouvelle technologie,
Superphénix a été arrêté en 1997 après une année de fonctionnement particulièrement satisfaisante, où le coefficient de charge (> 90 %) a dépassé en fait celui des autres réacteurs du parc EDF. Il était prévu pour fonctionner jusqu'en 2015.

Son arrêt qui nous a couté très cher a été du à des seules raisons électoralistes, et rien d'autre.

Dons, pour en revenir au problème qui nous préoccupe, nous avons besoin de l'éolien comme un poisson d'une bicyclette.
Ce mode de production est une manne financière pour les exploitants de parc, grâce à la contribution bien involontaire des citoyens.
Maintenant, imaginons que EDF n'ai pas l'obligation de racheter le courant éolien, ou bien qu'il le fasse au tarif de base, que croyez-vous qu'il va arriver ?
Commençons d'abord par rentabiliser l'énergie dont ont dispose, par l'isolement des bâtiment, ou l'utilisation d'appareillage basse consommation.

Tireman | 18 novembre 2014 à 19h30 Signaler un contenu inapproprié

Quels sont les éléments factuels (j'entends rapports/études) qui vous amènent à penser à l'avènement proche de la fusion...? Qui vous amène à croire que la surgénération ou la fusion soit technologiquement mature pour une dissémination industrielle avant 2050 ?
Il n'est pas question de s'autoflageller. Mais pensez vous sérieusement, que si la surgénération étaient une technologie sur le point d'être mature et compétitive dans les années 1970 en France, les autres pays (qui ont mis en service des réacteur neutron rapide dans les années 1980) en 30 ans n'aient pas réussi à rattraper leur retard ? Ca me dérange pas de flatter l'égo de notre caste d'ingénieurs (j'en fait parti) mais il y a des limites.
Superphénix, une année de fonctionnement satisfaisante, 13 ans après sa mise en service. Son arrêt est dû à la fois à des raisons électoralistes et au fait que ce réacteur en 13 ans de service n'a pas pas réussi à démontrer sa viabilité économique ni même sa reproductibilité, suite à de nombreux incidents techniques. D'autant plus qu'il ne règle pas la question de sécurité (au contraire, la question est d'autant plus épineuse avec les circuits sodium).
L'énergie se planifie, il faut 10 à 15 ans pour constuire une centrale nuke, 7 ans pour un parc éolien. Dans 7 ans, 25 % du parc nucléaire sera en fin de vie. Vous comprenez que la question de son remplacement c'est mainenant. Avec de l'éolien, de l'isolation de l'appareillage basse conso. On a besoin de tout. Pas de solution miracl

Yann | 19 novembre 2014 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié

Sur la manne financière de l'éolien, rappelez vous que les principaux exploitants de parc sont EDF EN et GDF Suez deux groupes dont l'actionnaire majoritaire est l'état. Sans compter que n'importe qui a aujourd'hui la possibilité de profiter de cette "manne financière" via de l'investissement collectif via Energie Partagée ou Lumo.
La question du coût de revient de l'électricité est difficile. Bien souvent elle revient à comparer des choux avec des carottes. Par exemple, lorsque le coût de revient de l'éolien oscille entre 60 et 80 €/MWh, c'est assez facile de vérifier quels coûts sont effectivement pris en compte. Sur le nucléaire, ça fait des années que le débat existe sans que personne n'arrive à trancher sur les provisions de démantèlement, des coûts de stockage des déchets, et encore moins d'assurance. Comment fait on pour calculer les coûts de stockage des déchets sur des milliers d'années, sachant qu'aucune solution satisfaisante n'existe pour l'heure ? Comment calculer des frais d'assurance, lorsque malgré une probabilité faible, les coûts d'accidents majeurs sont tout simplement non finançables ? Ca revient à comparer le budget de deux ménages, dont l'un n'aurait pas de mutuelle, assurance habitation, responsabilité civile qui est de fait plus économe que l'autre.
Le débat peut nous amener loin, à coup d'expertise et contre-expertise mais vous conviendrez tout de même qu'on ne compare pas les même coûts.

Yann | 19 novembre 2014 à 18h49 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher Yann,
(Encore un "ingénieur" ? décidément, je me sens bien petit, avec mon CAP !)
Pardonnez le retard à suivre ce fil, voyez-vous, je m'occupe d'un problème qui lui a un réel impact écologique : le transport par le rail dans ma région.
Je fais un photoreportage sur une entreprise qui a choisi ce mode de transport pour écouler sa production, et qui grâce à cela, nous évite la circulation d'environ 3500 poids lourds sur nos routes !
Cela, oui, c'est de l'écologie !!!

Pour en revenir donc aux EnR, je n'ai jamais dit que je les rejetais.
Je refuse seulement l'éolien a cause de son impact destructeur sur notre patrimoine.
A St Germains-Lembron, un projet de vos nouvelles machines de 175 m de hauteur a été rejeté par la population.
Pas loin de là, à Pardine près d'Issoire, un projet de 5 machines de 156 m de haut est présenté pour la 3ème fois, après deux refus de la population.
Si ce n'est pas de l'acharnement, c'est quoi ?
Alors, je vous le répète une fois de plus, les EnR, tout ce que vous voulez, SAUF l'éolien industriel !
Merci.

Tireman | 20 novembre 2014 à 08h55 Signaler un contenu inapproprié

Désolé Yann, je n'ai pris connaissance de votre dernière réaction qu'après l'envoie de la mienne ci-dessus.
"EDF EN et GDF Suez deux groupes dont l'actionnaire majoritaire est l'état."
EDF a revendu 70% de ses parts dans l'éolien.
Quant à GDF, quel meilleure compensation au faible facteur de charge de l'éolien sinon le gaz ?

"N'importe qui a aujourd'hui la possibilité de profiter de cette "manne financière" via de l'investissement collectif via Energie Partagée ou Lumo."
Il semble que la Cour des Compte ait soulevé quelques belles arnaques dans ces systèmes, entre autres, nombres de prises illégales d'intérêt.

En fait, l'éolien est une industrie outrageusement subventionnée depuis plus de 10 ans.
La Cour de Justice Européenne a confirmé le 19 février que le tarif d'achat de l'électricité éolienne, au double de sa revente aux consommateurs par EDF, est contraire aux règles communautaires.
Mais malgré cela, il a été reconduit par Mme Ségolène Royal, ministre de l’Écologie.

Bon si cela ne vous ennuie pas, j'arrête là, d'autant que l'on déborde largement du Sujet.
Juste une chose, nous sommes beaucoup à réclamer un référendum sur l'éolien...
Ainsi, les choses seraient tranchées démocratiquement.
Je sais, la France n'est pas la Suisse...
Par contre, nous autres auvergnats, nous en sommes à nous demander si nous n'allons pas finir par adopter le "syndrome Corses"...
Quand "on" veut leur imposer quelque chose qu'ils ne veulent pas, ils ont des réactions un peu, heu, "explosives".

Tireman | 20 novembre 2014 à 10h40 Signaler un contenu inapproprié

Tireman alias don Quichotte:
"Je refuse seulement l'éolien a cause de son impact destructeur sur notre patrimoine."
C'est bien ce que je disais, un point de vue totalement subjectif, les autres arguments ne sont pas valables, Vous auriez du continuer vos études Don Quichotte

lio | 21 novembre 2014 à 11h40 Signaler un contenu inapproprié

Erreur, Lio, rien de subjectif dans l'impact sur les paysages. Les administrations préfectorales départementales et celles des Régions, par la voie des DREAl définissent précisément des listes de communes à protéger des éoliennes, le tout assorties de cartes.
Il existe des zones de 1ère qualité, définies comme "non favorables " à l'éolien, et les zones laissées aux promoteurs.

clemence | 21 novembre 2014 à 13h27 Signaler un contenu inapproprié

Cela vaut pour beaucoup d'autres constructions, et ça n'excuse pas l'opposition systématique, l'allergie est une maladie que l'on soigne très bien de nos jours

lio | 22 novembre 2014 à 11h16 Signaler un contenu inapproprié

@ Clémence,
En effet, l'impact sur les paysages n'a rien de subjectif.
On apprend d'ailleurs ce jour, que le schéma régional éolien d'Ile-de-France a été annulé par la justice administrative.
Voir info sur ce site à :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/schema-regional-eolien-annulation-Federation-Environnement-Durable-23280.php4#xtor=ES-6

@ Lio,
S'il est vrai que la plupart des allergies se soignent, il est d'autre pathologie qui semblent incurables...
(^^)

Tireman | 24 novembre 2014 à 09h41 Signaler un contenu inapproprié

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