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Copenhague : des progrès à défaut d'un succès ?

Gouvernance  |    |  C. Seghier
''Copenhague n'a clairement pas été à la hauteur de nos rêves et de nos espérances, a constaté Pierre-Franck Chevet, directeur général de l'Energie et du Climat (MEEDDM), lors d'un débat BIP-Enerpresse consacré au bilan du sommet de Copenhague organisé le 11 janvier 2010. Malgré tout, il y'a eu des progrès. C'est une étape''. ''On attendait un miracle, on a juste eu un progrès, a renchéri Jean-Marc Jancovici, expert énergie-climat et co-fondateur du cabinet de conseil Carbone4.''

Pierre-Franck Chevet a toutefois listé un certain nombre de points qui lui paraissait positif : une mobilisation de haut niveau au niveau des chefs d'états ''sans précédent'', la mise au point de textes techniques, ''bien construit'' et ''prêts à être arbitrés'' par les responsables politiques et la reconnaissance de l'idée de ''responsabilités communes et différenciées'' des pays.

Autre point important selon lui : la reconnaissance de l'objectif des 2°C, la reconnaissance du rôle de la forêt et la mise en place d'un mécanisme financier avec des chiffres tout à fait significatif. 30 Milliards pour la période 2010-2012 et 100 Milliards par an à l'horizon 2020, souligne Pierre-Franck Chevet.

Enfin le directeur général de l'Energie et du Climat rappelle qu'un calendrier précis a été fixé : le rendez-vous du 31 janvier 2010, destiné à matérialiser les objectifs des pays de l'annexe 1 et ceux de l'annexe 2, celui de Bonn en juin 2010 et de Mexico (Cancun) en décembre 2010.

Du côté des points négatifs, Pierre-Franck Chevet note notamment les problèmes de méthodologie et d'organisation et rapporte aussi l'échec des groupes transverses. Il rappelle en outre l'importance de l'année 2010. Nous avons des échéances. Le post 2012, c'est demain, fait-il remarquer. Selon lui, il faut continuer le travail au niveau du G20 et poursuivre le travail de façon bilatéral notamment avec les Etats-unis et la Chine. Quant à l'idée française de créer une organisation mondiale de l'environnement, elle lui parait plus que jamais à l'ordre du jour.

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