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Actu-Environnement

Le Costa Concordia est arrivé à bon port

Déchets  |    |  R. Boughriet

Après quatre jours de remorquage placé sous haute surveillance, l'épave du paquebot Costa Concordia est entrée dimanche 27 juillet matin dans le port de Gênes (Italie), où elle sera démantelée.

Parti le 23 juillet de l'île italienne du Giglio où il s'était échoué en janvier 2012, le bateau est passé le lendemain près des côtes corses. Les risques de pollution avaient suscité l'inquiétude du maire de Bastia et de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. La ministre s'était rendue à bord du navire de dépollution "Jason" envoyé par précaution sur zone.

Finalement, l'épave a effectué son trajet de 280 km vers Gênes sans incident. "L'effort entamé il y a deux ans a atteint son juste objectif", a déclaré le chef de la protection civile italienne, Franco Gabrielli, selon l'AFP.

Au moins deux ans de démantèlement

Menée par le propriétaire italien Costa Croisières et effectuée par le consortium américano-italien Titan-Micoperi, l'opération de renflouement et de remorquage a coûté au total 1,5 milliard d'euros.

Cent millions d'euros supplémentaires sont prévus pour le démantèlement du navire à Gênes, assuré par un consortium composé de la compagnie italienne pétrolière Saipem et des sociétés génoises Mariotti et San Giorgio. Le paquebot sera vidé de tout liquide puis découpé en trois parties, avant d'être dépecé, ce qui prendrait plus de deux ans.

Réactions1 réaction à cet article

Tant mieux !

Sauf qu'au-delà des mouvements d'humeurs et maladresse, vu les risques de pollution transfrontière :

1) Le projet aurait dû être soumis à étude d'impact avec consultation transfrontière des autorités et du public et avis des autorités environnementales compétentes en vertu de la directive EIE ; n'en déplaisent à qui, du vieux monde maritime à la soupe gâteux mais qui mordent encore, y voient un obstacle à la liberté de circulation qu'ils confondent avec celle de navigation ;
2) que les directives relatives aux déchets et déchets dangereux et à leur circulation s'appliquaient et éclairaient l'étude d'impact dans le cadre des textes précédents, saisis par un principe général du droit de la mer conformément à une approche de précaution.
3) que tous les usages marins peuvent être encadrés par les SAGE et les SDAGE pour les eaux dans les douze milles, ce qui ne dispense pas chaque projet d'étude d'impact ou chaque programme d'évaluation dès lors qu'il a un risque d'impact sur l'environnement dans le cadre d'impacts cumulés avec certitudes scientifiques de non impact s'il y a risque sur une quelconque composante de NATURA 2000 (92/43 art. 6).

DURA LEX SED LEX | 28 juillet 2014 à 16h11 Signaler un contenu inapproprié

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