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Actu-Environnement

Un GIEC de la biodiversité à l'étude

Les ministres de l'environnement et délégués de 140 pays, réunis la semaine dernière à Nairobi au Kenya, ont marqué leur détermination à relever le défi de l'accélération de la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes, a indiqué le 20 février le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) dans un communiqué.

Les ministres ont appelé le PNUE à organiser une réunion internationale en 2009 pour discuter de la mise en place d'une ''plate-forme intergouvernementale science et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques''(Ipbes).

Rappelons que l'idée de la création d'un GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) de la biodiversité avait été soulevée par la France en janvier 2005, à l'occasion d'une conférence internationale à Paris. En mai dernier, les membres de la conférence de l'ONU sur la biodiversité avaient également émis à Bonn l'idée de créer ce groupe d'experts dédié à l'étude et la protection de la biodiversité.

Mais certains pays comme le Brésil, désireux de protéger leur souveraineté sur la gestion de leurs forêts et de leurs richesses biologiques, ont manifesté leurs réticences à la mise en place de cet Ipbes, indique l'AFP. D'autres pays, comme la Chine, s'interrogent de leur côté sur la nécessité de mettre en place un nouvel outil alors qu'il existe déjà de nombreuses conventions internationales, comme la CITES pour les espèces menacées ou la Convention sur la diversité biologique (CBD).

Pour Christophe Aubel, directeur de la ligue Roc, la réunion intergouvernementale annoncée par le PNUE doit permettre de fixer la méthode et le calendrier pour que ce Giec de la biodiversité soit opérationnel en 2010.

Réactions1 réaction à cet article

biodiversité quelles réalités gouvernementales ?

Je suis en droit de me poser la question en tant que citoyenne du monde, qu'a t'on fait de concret entre 2005 et 2009 à part discuter, se dire qu'il faudrait trouver un accord, prendre de bonnes résolutions.... car la situation ne fait que se dégrader.
Je sais que c'est complexe, mais sauver la vie,des savoirs ancestraux,et des richesses potentielles extraordinaires pour trouver, notamment, des remèdes pour l'homme, cela est de l'intérêt de chacun.En fait, le cout terme est un mauvais calcul car le prix à payer sera suremet plus élevé que ce que cela rapporte maintenant. La nature a mis des millions d'années à créer cette biodiversité alors la moindre des choses est de resoecter ce travail et de vivre en complémentarité avec elle plutôt qu'en opposition.
La maison brule...nous le savons ...mais nous ne faisons rien !... Vous vous souvenez de ce discours d'un certain chef d'état français il y quelques années
Beaucoup aussi n'avaient pas cru au développement durable et au commerce équitable mais grace à l'opiniatreté et à la conviction de certains que c'est une chose juste, c'est une réalité.
Certes il y a encore des choses à améliorer dans ce secteur mais tant que nous sommes vivants, rien n'est impossible, je salue donc le courage de ceux et celles qui se battent pour le changement positif, pour sauvegarder une planète car l'argent cela ne se mange pas........ Alors comment faire, notamment, pour les pays en voie de développement qui veulent copier notre mode de vie et toutes nos erreurs au lieu de s'en affranchir pour nous montrer l'exemple à créer un monde meilleur plus coopératif. Voilà, juste quelques petites réflexions perso. Alors si on peut m'expliquer comment concilier concrètement les intérêts économiques et l'écologie avec toute sa bio diversité (humaine, faune, flore..)au niveau mondial plutôt que se replier sur soi (ethnies, pays, religions, cultures, ...)par peurs, je suis preneuse car le temps est à l'action.Un petit peu de philo perso pour finir :
Tous les êtres vivants sur cette planète sont reliés alors il faut comprendre que détruire une partie de ce lien, c'est nous détruire ausi une partie de nous mêmes.
La nature s'en sortira toujours car la vie est plus forte que tout mais peut être pas l'humanité telle que nous la connaissons.
On dit que choisir, c'est renoncer pour aller vers un processus de vie et qu'i faut savoir en accepter les conséquences, bonnes et mauvaises.
Et si on commencait par croire vraiment en nous, l'humanité, et que si on travaille ensemble à regarder dans la même direction même si nos idées peuvent diverger alors je crois comme Martin Luther King qu 'un jour chacun pourra "s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne et plus personne n'aura plus de raisons d'avoir peur".
J'en ai déjà trop dit, ceux et celles qui ont eu le courage de me lire jusqu'au bout, alors ils ont déjà ce courage recquis pour écouter l'autre qui est le début de l'action organisée et réfléchie.

aldebaran | 02 mars 2009 à 12h56 Signaler un contenu inapproprié

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