Cette initiative industrielle a pour but de construire au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (région MENA), un grand nombre de centrales solaires thermiques connectées entre elles et au réseau de distribution de l'électricité voire à d'autres installations d'énergies renouvelables. L'objectif à long terme est de satisfaire une part substantielle des besoins en électricité des pays de la zone MENA et de répondre à hauteur de 15 % à la demande d'électricité de l'Europe d'ici à 2050.
''Nous pensons et sommes même fortement persuadés que la vision du concept DESERTEC constitue le pivot de la transition vers un approvisionnement durable en énergie dans les pays de la région MENA et en Europe. L'heure est maintenant venue de faire de cette vision une réalité'', a commenté Paul van Son, le directeur de DII récemment nommé.
Le travail de DII consistera à réaliser une analyse approfondie et à mettre en place une structure pour les investissements prévus.
Selon les initiateurs du projet, depuis sa présentation en juillet dernier Desertec a reçu le soutien d'un très grand nombre d'institutions politiques et gouvernementales. Il est ainsi prévu que DII collabore étroitement avec le Plan Solaire Méditerranéen (PSM), une initiative lancée en 2008 dans le cadre de l'« Union pour la Méditerranée ».