Concrètement, les états généraux se dérouleront de novembre à février, avec la mise en place d'un comité national des états généraux de l'industrie (CNEGI). ''Il associera de grands groupes industriels et PMI innovantes couvrant l'ensemble des secteurs industriels, les partenaires sociaux nationaux, des fédérations industrielles, des organismes de recherche publics et privés, des investisseurs, des parlementaires, le Conseil économique et social, des personnalités qualifiées, […] des économistes, des consultants, des sociologues, des architectes'', a précisé Christian Estrosi.
Pour orienter et organiser les travaux, 10 groupes de travail seront constitués : cinq thèmes transverses et cinq thèmes sectoriels. Le thème « compétitivité et croissance verte » constitue l'un des cinq « groupes de travail transverses ».
Au niveau régional, à la mi-novembre, les préfets de région organiseront des ateliers de travail en collaboration avec les services déconcentrés et les Chambres de commerce et d'industrie. Un point d'étape est prévu mi-décembre et au début du mois de février 2010, une Convention nationale conclura les états généraux. ''Elle réunira l'ensemble des acteurs qui ont bien voulu s'y associer et permettra de faire la synthèse des propositions des ateliers régionaux, du comité national et de celles recueillies par Internet'', a prévenu le ministre.
Christian Estrosi a proposé plusieurs pistes pour aider le secteur industriel français et notamment la création d' ''un modèle d'entreprise coopérative dans lequel les salariés auraient la majorité du capital '' pour les entreprises de moins de 100 salariés, et l'ouverture '' de prêts verts bonifiés au profit de l'investissement dans les processus industriels les plus respectueux de l'environnement ''.
Article publié le 16 octobre 2009