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Déchets plastiques marins : la Commission européenne ouvre une consultation publique

Déchets  |    |  R. Boughriet
Environnement & Technique N°330
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°330
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La Commission européenne lance jusqu'au 18 décembre 2013, une consultation publique  (1) relative "à l'établissement d'un objectif prioritaire" de réduction quantitative des déchets marins dans l'Union européenne, comme préconisé dans le 7e programme d'action pour l'environnement à l'horizon 2020.

Le but est d'inclure cet objectif dans "une communication plus large sur les déchets", qui sera adoptée en 2014, en tenant compte des stratégies marines établies par les Etats membres. Et, ce conformément à la Feuille de route pour une Europe efficace dans l'utilisation des ressources. La Commission européenne procède actuellement à une révision de la directive-cadre sur les déchets et la directive sur les déchets d'emballage et de conditionnement.

Jusqu'à 10 millions de tonnes de déchets, principalement plastiques (mais aussi verre, bois, métaux..), finissent chaque année dans les océans et les mers du globe et "en font progressivement la plus vaste décharge de déchets plastiques du monde". Une fois dans l'environnement, en particulier dans le milieu marin, les déchets plastiques (bouteille de boisson, sac à usage unique…) peuvent mettre "des centaines d'années à disparaître", rappelle la Commission dans un Livre vert, publié en mars 2013 visant à limiter leurs impacts. Les déchets plastiques constituent 80% des gigantesques plaques de déchets qui flottent dans les océans Atlantique et Pacifique, entraînant pour les espèces marines des risques d'étranglement ou d'ingestion, ajoute-t-elle.

Et de prévenir "l'impact possible" sur la santé humaine des substances potentiellement toxiques libérées par les déchets plastiques (additifs chimiques cancérigènes ou perturbateurs endocriniens) et pouvant entrer dans la chaîne alimentaire. Les impacts économiques "n'ont pas été mesurés systématiquement, mais sont importants" : des coûts de nettoyage des plages ont été évalués à environ 18 M€ par an au Royaume-Uni.

L'objectif est de renforcer la législation de l'UE sur la prévention et la gestion des déchets "y compris une éventuelle augmentation du niveau d'ambition des objectifs pertinents". Instituts, associations, consommateurs, décideurs, industriels, sont invités à évaluer les mesures et politiques pouvant être entreprises (faisabilité, coût, efficacité...).

1. La consultation publique
http://ec.europa.eu/environment/consultations/marine_litter_en.htm

Réactions5 réactions à cet article

La solution la plus efficace et LA PLUS SIMPLE est d'agir à la source du problème. Il ne faut plus que ces déchets flottent! Cela permet déjà de résoudre le problème des sacs plastiques. Pour les bouteilles et corps creux la solution sera 1°de rendre le bouchon lentement soluble dans l'eau (un opercule insoluble assurant l'étanchéité 2° de lester l'objet pour qu'il se remplisse d'eau et pour ne pas qu'il forme un ludion (bouteille retournée flottant dans l'eau). En agissant sur les matières et les objets on s'assure d'une efficacité indépendante du facteur humain. LEs plastiques d'emballage Polyéthylène et Polypropylène ont une densité environ égale a l'eau: en les lestant ou en ajoutant une charge inerte dense on peut les faire couler au fond de l'eau.
Le PolyEthylène Téréphtalate est plus lourd que l'eau et c'est en retenant l'air que les bouteilles flottent.
Evidemment tous ce qui limiterai la dissémination des emballages par une action citoyenne est préférable; mais cela ne saurait résoudre efficacement le problème.

ami9327 | 26 septembre 2013 à 17h35 Signaler un contenu inapproprié

Il ya plusieurs projets de nettoyage des océans dans le monde par différents types de robots dont plusieurs alimentés entre autres par le solaire et qui commencent à donner des résultats satisfaisants avec en plus une bonne rentabilité grâce au recyclage des matières récupérées y compris micro-particules et y compris en profondeur. Il ne faut donc surtout pas "enterrer" le problème comme le souligne Ami9327 par le coulage des déchets (s'ajoutant aux quantités qui ont déjà coulé, voir vidéos du fond de la Méditerranée etc) qui ne résoud pas mais accentue ce problème dont celui de la dissolution des contaminants etc. et la perte de ces matières. Du poids supplémentaire au emballages a de plus des impacts négatifs très importants à contre courant des efforts récemment réalisés. Les meilleures solutions sont donc en amont par tous les moyens de diminution de ces déchets et des productions biodégradables non polluantes et en aval par la récupération de l'existant et plus par des systèmes automatisés/robotisés et recyclage. C'est une nouvelle activité rentable et positive à créer pour lesquels de nombreux pêcheurs sont d'ailleurs partie prenante vus les divers avantages.

Energie+ | 26 septembre 2013 à 23h44 Signaler un contenu inapproprié

allons à l'essentiel....empêcher les plastiques d'arrivée là...en diminuant l'utilisation...à l'échelle mondiale interdire l'utilisation de sac plastique non réutilisable, bouteille plastique consignée, ....

zozo | 27 septembre 2013 à 10h43 Signaler un contenu inapproprié

Couler les déchets!!!Pas vu pas pris! et au vu de la superficie des océans avant que ça déborde on a le temps.
Ami9327(faux ami) viens d'inventer la décharge sous marine, on arrête pas le progrés

lio | 27 septembre 2013 à 15h24 Signaler un contenu inapproprié

Quand je propose d'éviter que les plastiques ne flottent c'est pour éviter qu'ils ne soient transportés sur des milliers de kilomètres pour se retrouver dans ces gigantesques "mer des sargasses". S'atteler au ramassage dans ces zones immenses, loin de tout, est une gageure: ce sont des milliers de kilomètres carrés a traiter et des centaines de tonnes à détruire.
Les plastiques d'emballages sont prévus, aujourd'hui, pour être complètements inertes. Donc leur pollution est uniquement physique (=visuelle surtout) mais ils ne libèrent pas de substances dangereuses. Ces plastiques peuvent être dégradé lentement par le soleil mais seulement quand ils sont à l'air libre (=au contact de l'oxygène ou des traces d'ozone)
Si des plastiques d'emballages s'accumulent dans des sédiments il n'y aura aucune repercussion. Ce qui ne signifie pas que ce soit souhaitable!

ami9327 | 27 septembre 2013 à 15h27 Signaler un contenu inapproprié

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