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Actu-Environnement

Consultation nationale sur l'eau : 412.000 contributions recueillies

Eau  |    |  R. Boughriet
Dans le cadre de la consultation nationale sur les Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) des agences de l'eau lancée en mai 2008, le Ministère en charge du développement durable avait envoyé un questionnaire à plus de 28 millions de foyers français. Spécifique à chaque bassin hydrographique (12 en France) chaque questionnaire présentait les mesures prévues par les agences de l'eau sur la période 2010-2015 dans le cadre de leur SDAGE. Les avis des Français ont ainsi été intégrés dans la version définitive des 12 SDAGE.

Alors que les nouveaux schémas directeurs entreront en vigueur à partir du 22 décembre 2009, le portail de l'eau vient de publier la synthèse des derniers résultats de la consultation nationale sur l'eau qui s'est déroulée en métropole du 15 juin au 15 octobre 2008 (achevée le 9 décembre pour la Corse) et en outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte) du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009.

Sur les 28,5 millions de questionnaires envoyés au public, au total près de 412.000 contributions ''ont été recueillies'', soit un taux de retour d'environ 1,4%. Un taux ''largement supérieur'' à celui de la consultation de 2005, indique le portail de l'eau. Rappelons que les premiers résultats de l'enquête dévoilés en mai 2009 pour la métropole révélaient un taux de retour d'1,3% au plan national. Des enquêtes avaient complété le dispositif, notamment en Outre-mer.

Selon le portail, les répondants jugent les objectifs fixés dans les SDAGE pas suffisamment ambitieux, contrairement à celui fixé par le Grenelle Environnement de 2/3 des masses d'eau en bon état écologique à l'horizon 2015. Si la majorité des répondants accepte de voir augmenter les moyens financiers consacrés à l'eau, elle accepte aussi une hausse limitée de leur facture d'eau,'' pour autant que cette augmentation soit justifiée''. En corollaire, le public demande ''une meilleure application du principe pollueur-payeur afin de rééquilibrer les contributions financières des différents groupes d'acteurs''. D'une façon générale, une très forte demande apparaît dans tous les bassins en matière de gouvernance : transparence, participation, information, compréhension des flux financiers, selon le portail.

Le public semble également prêt à faire des efforts individuels particulièrement les actions relevant des économies d'eau, du tri des déchets, de la limitation de l'usage de désherbants et de la consommation de produits bio, etc. Mais il demande également une plus forte implication de l'Etat, et plus largement des ''décideurs'', notamment sous la forme d'une plus grande sévérité vis-à-vis des ''pollueurs''. Tous bassins confondus, les trois préoccupations principales sont, dans l'ordre, les pollutions agricoles, industrielles et urbaines (respectivement 54%, 47% et 19% en métropole).

Si la qualité des milieux aquatiques est une préoccupation de second rang, notamment en métropole, elle est plus marquée en Corse et dans les DOM (Martinique, et Guyane), après le prix et les consommations d'eau.

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