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AccueilYves Cochet« DO IT! » : la destructrice désinvolture des Etats-Unis

« DO IT! » : la destructrice désinvolture des Etats-Unis

Si les déclarations fracassantes pour le climat se multiplient au plus haut niveau de la nouvelle administration Obama, les objectifs fixés dans le projet de loi restent pourtant insuffisants au regard des préconisations du GIEC. Sans parler du doute qui plane sur la position du Sénat majoritairemen

Publié le 11/05/2009
Les Etats-Unis nous ont jusqu'à présent habitués à un acharnement anti-écolo. Si l'on peut rencontrer quelques décroissants à Portland, ou quelques environnementalistes radicaux dans les grandes forêts du Midwest, si la Californie a bien sûr été le théâtre d'innovations militantes verts dans les années 70, nous restons malgré tout face à un pays où l'urgence écologiste n'est pas encore entrée dans les consciences collectives. George W. Bush l'a même explicitement déclaré : « Notre mode de vie n'est pas négociable ». Une voiture pour chaque membre de la famille, l'étalement urbain, une agriculture ultra productiviste. Les américains, accros au pétrole, n'envisageaient pas de remettre en cause leur exubérance énergétique, partie constitutive de leur identité. La dépense, le gaspillage, l'aveuglement sont devenus les piliers de leur système. Il s'agit d'un pays qui s'est autoproclamé : « land of plenty » (que l'on pourrait traduire par la « nation de l'abondance »). A ce titre, la lutte contre l'effet de serre était toujours fermement occultée dans leurs négociations internationales. Je me souviens des négociations de Johannesburg en 2002 au Sommet de la Terre, où le cynisme des Etats-Unis a anéanti les espérances d'une conciliation sur le climat. Un accord au rabais a été passé en confirmant officiellement qu'aux yeux des Etats-Unis et de leurs alliés, la prédominance de l'Organisation mondiale du commerce sur tout autre accord international. Les Américains sont pourtant responsables de 23% des émissions de gaz à effet de serre pour seulement 4% de la population mondiale. Il n'était jusqu'à aujourd'hui pas question d'entraver la dynamique folle dans laquelle leur économie était lancée. Des déclarations d'intention nouvelles Trois récentes déclarations officielles de trois dignitaires américains viennent raviver l'engagement des Etats-Unis pour le climat. La semaine du 26 avril, les diplomates des plus grands pollueurs de la planète : Etat-Unis, Chine et Inde notamment, se sont réunis à Washington pour préparer un accord onusien sur les émissions de gaz à effets de serre. Barack Obama lui-même a rappelé qu'il tiendrait ses promesses contre les mutations climatiques tout en soulignant la politique de déni de son prédécesseur. Hillary Clinton, a affirmé quant à elle que les Etats-Unis étaient prêts à mener la lutte contre le changement climatique. Désormais, a-t-elle dit Les Etats-Unis ne sont plus aux abonnés absents. De son côté, l'ancien vice-président Al Gore a qualifié d'impératif moral l'adoption par le Congrès d'une loi sur l'énergie. Que ces trois grandes figures politiques américaines fassent des déclarations fracassantes est un pas encourageant. Ces déclarations d'intention vont-elles pour autant basculer dans le performatif ? Le vote de cet ambitieux projet de loi ne peut se faire sans le Sénat majoritairement républicain. Le leader républicain John Boehner ne laisse pas planer le doute quant à la posture de l'opposition en assimilant la loi sur l'énergie à un plan démocrate d'impôt massif pour chaque américain. L'écologie coûte encore trop cher pour eux. Cela peut attendre, le prix est trop lourd. Et même si nous faisons le rêve fou qu'un texte de loi soit voté, est-il légitime de croire qu'il sera suffisant ? Il n'est question dans les déclarations de Monsieur Obama de ne ramener les émissions de GES en 2020 qu'au niveau de 2005. C'est ridicule. Les conseillers de la Maison Blanche et du secrétariat d'Etat à l'Energie ont-ils pris connaissance du dernier rapport du GIEC en 2007 ? Il y est préconisé de dépasser le facteur 4 pour désormais chercher à atteindre le facteur 25 pour les Etats-Unis. Y êtes-vous prêt, Monsieur Obama ? Yves COCHET Mathématicien, ancien Ministre de l'Environnement, Député de la 11e circonscription de Paris. Les Chroniques de Corinne Lepage et Yves Cochet sont publiées tous les mois et en alternance, sur Actu-Environnement.

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26 Commentaires

Daniel

Le 12/05/2009 à 17h17

Bonjour.

"Les Etats-Unis nous ont jusqu’à présent habitués à un acharnement anti-écolo."
Ah ben oui, c'est sur. Les premiers grand parcs nationaux sont nés en France?? Non, aux USA comme Yellowstone (1872), Le Parc Yosemite (1890), des Everglades (1947)... Ou plus proche de nous, l'interdiction des navires poubelles et surtout des pétroliers (double-coque obligatoire, moins de 15 ans, certification d'état...). Interdiction du chlordécone dans les années 70 (contre 1996 en france). Et j'en passe...

Mr Cochet prône ouvertement la décroissance. Dois-je rappeler que la décroissance impose la disparition des 3/4 de la population humaine; comme le prônait aussi le Commandant Cousteau ou le Club de Rome dans les années 70 ("Halte à la croissance"). Ce sont des idéologies totalitaires qui ne laissent aucun libre arbitre aux citoyens.

"la lutte contre l’effet de serre". Voila un beau cheval de bataille pour mr Cochet. Mais comment un mathématicien peut-il soutenir une théorie (et non une réalité scientifique, aucune expérience de physique de l'atmosphère n'arrive à démontrer le rôle du CO2) qui enfreint les deux premiers principes de la thermodynamique, les lois de Boltzman, de Planck, de Kirchoff (sur l'équilibre des rayonnements électromagnétiques), de Wien... Toutes ses lois s'appliquent à des corps noirs (théorie) et des corps gris (réalité). Mais leurs auteurs ont eux-mêmes expliqué qu'elles ne s'appliquent pas à des corps liquides et gazeux. Hors le GIEC les utilise comme tel, en dépit de la réalité physique.
Les gaz à effet de serre, cette expression ne veut rien dire. Car les gaz ont un pouvoir radiatif extrêmement faible, alors le GIEC prétend que le CO2 reste dans l'atmosphère plusieurs siècles. Malgré les mesures réelles effectuées depuis l'année physique internationale montrant un temps de résidence de 10-12 ans max.
Comment un mathématicien peut-il avoir de telles oeillères et se laisser manipuler à ce point??? Où est son objectivité de scientifique?

Les énergies renouvelables sont là aussi une belle arnaque. Avec les systèmes actuels et à la vue de leur rendement (9.2 Wh produit par GW installé contre 6777 pour le nucléaire), il faudrait, pour couvrir les besoins en énergie électrique de la France (548 tera watt heure) = 46,6 tera watt de puissance installé. Sachant que les meilleures éoliennes ont une puissance de 4 MW, il faudrait donc 11.6 millions d'éoliennes. Soit 1 éolienne tout les 4 hectares... Est-ce bien raisonnable??? NON, bien sur.

http://cubitus.senat.fr/rap/r06-357-1/r06-357-11.html

La question qui me taraude l'esprit est:
Où est votre déontologie de journaliste? Avant de publier de tels propos, de telles "informations" votre travail serait de les vérifier de manière objective. Mais il semble bien que cela ne soit pas du tout le cas!!! Puisque votre site est parsemé de publicité et "publi-reportage" sur des fabriquants et installateurs de photovoltaïque et autre gadget écologique.
Il est donc clair que vous ne pouvez pas être objectifs ni indépeandant. Vous vous devez de cautionnez tous ses propos et cette masquarade écologiste, puisqu'il s'agit de votre gagne pain.

Vive la désinformation. Vive la propagande de l'idéologie écologiste. La science de l'écologie dévoyée au service d'une idéologie...BRAVO.

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DAvid Ascher

Le 12/05/2009 à 17h36

Cher Monsieur,

Vous avez parfaitement le droit de ne pas partager le point de vue de M. Cochet. Encore serait-il respectueux de le manifester de manière correcte.

Pour le reste, je ne comprends pas trop votre laïus sur la déontologie de journaliste dans la mesure où le principe d'une chronique est de laisser la libre parole à un intervenant. En l'occurrence. La rédaction d'actu-Environnement n'intervient donc pas dans les chroniques qu'elles soient proposées par M. Cochet ou Mme Lepage.

Enfin, concernant votre avis sur nos financements et quoi que vous en disiez, il nous paraît préférable qu'Actu-environnement soit financé par de la publicité sur - notamment - des panneaux solaire et autres ''gadgets écolo'' selon vous, plutôt que par des pollueurs avérés ou des gadget inutiles.

Bien à vous

David Ascher
Directeur de la publication

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Daniel

Le 13/05/2009 à 10h35

Bonjour Mr Ascher.

Mes propos sont plus que corrects.Où alors vous ne savez pas lire du tout, Monsieur. A aucun moment je n'insulte Mr Cochet. Je parle de lui en mettant bien Mr à chaque fois (ce qui est une règle de politesse).

En ce qui concerne mon laius sur la déontologie des journalistes, il est on ne peut plus clair. Mais il m'apparaît après avoir lu votre mail que cela n'est pas assez clair pour vous!!! Je vais donc le réexprimer:
Les journalistes ne doivent publier des informations que si elles sont vérifier et sûres et selon une totale objectivité. Ils doivent être totalement indépendants de toutes sources financières pouvant influencer leur jugement et ou leur objectivité.

Est-ce plus clair comme cela, Mr Ascher.

Vous publier des propos ou Mr Cochet attaque les USA comme étant une nation, un pays où il y a un "acharnement anti-écolo". Hors comme je le montre c'est totalement faux. En matière d'écologie les USA et le Canada sont loin devant nous. Encore des exemples : aux USA il n' y pas de sacs plastiques dans les supermarchés, mais des sacs en papier. Les rivières et plans d'eaux sont moins pollués qu'en france... Vous n'auriez jamais dû publier les propos de Mr Cochet, car il sont faux et mensongers!!! Publier de tels propos c'est les cautionner, c'est être totalement subjectif.

Vous parlez de pollueurs, quels pollueurs. Faites-Vous partis de ces gens qui mentent à la population sur la question de la pollution. La pollution dans l'air des villes a été réduite d'un facteur 10 000 depuis les années 70. La norme de base pour la mesure de l'ozone à réduite 3 fois depuis l'instauration de la loi sur l'air. Les moteurs des véhicules sont 4 - 5 fois plus performants qu'il y a 30 ans. Les lessives depuis les années 60 sont devenues plus efficaces avec moins de produit, avec moins de tensio-actifs et biodégradables à 95%. Et actuellement on voit des lessives active à 15°c car utilisant des enzymes bactériennes. Les ampoules basses consommations sont sur le marché depuis 15 ans, et déjà les LED sont en train de les remplacer... Tous cela n'est pas du fait des "engagements" des écologistes, mais de l'investissement et de la recherche des industriels. Ceux que vous qualifier de pollueurs.
Et des exemple comme cela il y a en a beaucoup. Si vous acceptiez de les voir.

Mais il est vrai que pour les écologistes le cheval de bataille actuel c'est le réchauffement climatique. Un phénomène naturel lié directement à l'activité solaire, mais transformé en effet de l'homme pour mieux assoir une idéologie décroissante. On veut des énergies renouvelables. Qui est ON? Les écologistes bien sur. Mais vous soutenez cette idée. Pollueurs vous dites?? Savez vous que les panneaux solaires sont fabriqués avec des métaux lourds (mercure, cadmium) et polluants (silicium), et qu'actuellement personne ne sait les recycler. Et les panneaux de demain seront en nanotubes de carbone et diamants de synthèses (nanotechnologies).... Les Analyses de Cycle de Vie (ACV) montre que pour chaque kwh produit avec un panneau solaire se sont près de 100 g de CO2 qui sont relâchés dans l'atmosphère. Comment pouvez vous cautionner une telle pollution vous qui combattez l'effet de serre???? Et je parle même pas des éoliennes (toutes en fibres de synthèse carbone au module tressé... pas de recyclage possible, destruction par combustion... très écologique).

Votre position est paradoxale et à la limite de la schizophrénie. Mais elle se comprend très vite à la lecture de votre mail et de votre site.
Votre site a plusieurs fois refusé et ou censuré des messages d'autres blogueurs et de moi-même sous prétexte qu'il y avait des liens vers des sites non institunionnels (exemple "que nous n'acceptons pas de liens vers des pages extérieurs dans les réactions / messages ou alors vraiment des liens institutionnels type ademe." Envoyer par Mme Déborah Paquet.). Cela surement afin de protéger votre indépendance??? Alors que votre site est en parfaite collusion avec des industriels au vu des nombreuses publicités qui le jalonnent, avec sa boutique et avec ses sponsors. Vous avez un business et vous le défendez, quitte à faire le grand écart entre réalité scientifique et idéologie écologiste.

Comme je le dis, les journalistes DOIVENT ÊTRE OBJECTIFS, ce qui n'est visiblement pas votre cas. Au lieu de soutenir des attrapes gogos et une théorie de la décroissance, vous feriez mieux de soutenir la recherche et l'avancement technologique.

Bien cordialement à vous monsieur Ascher.

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David Ascher

Le 13/05/2009 à 15h11

Cher Monsieur,

Il est toujours bien utile de s'appliquer à soit même les règles que l'on recommande aux autres. Nous avons retiré votre introduction en guise de modération et sur laquelle était clairement indique que les propos de M. Cochet étaient des "conneries".

C'est ce que j'appelle manquer de respect.

Pour le reste, mon emploi du temps ne me permet d'épiloguer sur notre déontologie. N'estimant surtout ne pas avoir à nous justifier sur ce point, je vous invite à ne plus consulter notre site les contenus de celui-ci ne vous agréent pas.

David Ascher

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Janun

Le 13/05/2009 à 18h28

Il convient de rectifier deux "détails" :
1) George Bush "avait" dit que le mode de vie n'est pas négociable; mais il n'est plus président et tout a changé !
2) le sénat n'est "pas majoritairement républicain" mais, au contraire, "majoritairement démocrate", et ce même avant les dernières élections avec, en outre, une défection récente côté républicain qui porte le nombre de sénateurs démocrates à 60, suffisamment pour passer des lois en force.

Concernant ma première remarque : il faut avoir été aux Etats-Unis souvent et régulièrement pour le constater : les Américains nous montreront le chemin de l'économie d'énergie. Aujourd'hui, ce mot est dans toutes les bouches. Ce qui ne veut pas dire qu'on va retourner vivre à l'âge de pierre, mais qu'on va faire en sorte que la technologie se mette au service de l'environnement et de l'écologie. C'est un peuple (et un pays) capable de reconnaître ses erreurs et de rectifier sa trajectoire, quel qu'en soit le coût. Et quand une décision est prise, ils font tout pour y arriver. Mettre le paquet, financièrement, c'est peut-être une idée capitalistique mais sûrement plus efficace que le Système D français ! Contrairement à une minorité politique qu'on se complait, en France, à mettre en avant pour des besoins de propagande, les Américains sont majoritairement très écologiques. Ou bien connaisez-vous beaucoup de pays qui condamnent les pollueurs de routes et d'autoroutes, jeteurs de papiers, de cigarettes, etc. à des amendes élevées ? (il y a la Suisse aussi, mais quid de la France ?)
Concernant ma deuxième remarque : il aurait été plus juste de supputer que "même avec un sénat majoritairement démocrate, il n'est pas sûr que les lois nécessaires soient votées parce que les démocrates américains aussi (comme nombre d'élus politiques de par le monde) veulent être réélus et hésiterons à voter à l'encontre de ce que désirent les électeurs de leur circonscription.

Cela dit, la France a eu la chance d'avoir des Verts dans son gouvernement à moment donné, mais l'a-t-on remarqué sur le terrain ? Non, et c'est bien là le grand problème ... être dans l'opposition a un avantage : il est possible de critiquer les décisions des gouvernements sans risque aucun. Une fois au pouvoir, le réalisme est/a été hélas prioritaire !

Donc : même s'il est difficile de prédire l'avenir, mais je miserai plutôt sur les Américains écolos que sur la France verte !

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Alek6

Le 13/05/2009 à 22h14

Bonjour,

Messieur, il est vrai que l´article en question est trés tranché, et que nous ne pouvons pas accuser les Etats-Unis d´être anti-écologistes dans tous les domaines. Mais il reste que les chiffres sont vrais et trés frappants: si les Etats-Unis ne font pas de trés gros efforts au niveau de la consommation d´énergie fossile et d´émissions de CO2, il sera trés difficile pour le reste du monde de se´n sortir.
C´est une question de proportions, non de dogme.

D´autre part, en référence à la Décroissance, sachez qu´elle va arriver de toutes façons. Faites le calcul de combien d´énergie fossile il nous reste au monde: seulement avec cela, une fois passé le pic du pétrole/gaz/charbon (moins d´1 génération), le modèle de croissance actuel (ou vieux d´il y a 1 an plutôt) va exploser en plein vol, avec la plupart de ses acquis sociaux. Et ceci sans prendre en compte les dérèglements climatiques qui vont eux aussi s´additionner à cet effet. Jean-Marc Jancovici l´explique magistralement dans une conférence que je recommande fortement pour bien comprendre les choses (une fois de plus la clef est dans les proportions, pas dans le dogme).
Vous verrez que la question n´est pas si oui ou non nous voulons la décroissance, mais sinon de quelle façon nous la voulons: maintenant et a peu-prés contrôlée, ou plus tard et n´importe comment (ça comprend crises économiques, maladies, dictatures, guerres, génocides, etc..). Et je ne pense pas qu´on puisse accuser ce consultant polytechnicien de dogmatisme idéologique.

Aussi me paraissent intéressants vos commentaires sur les lois de la thermodynamique et le rôle du CO2. Comme physicien, je ne vois pas que la théorie actuelle du réchauffement climatique enfreigne les principes de la thermodynamique: l´équilibre énergétique y est, seulement change la fréquence du rayonnement (les hautes fréquences sont converties par la terre à basses fréquences, qui elles sont mieux réfléchies par l´atmosphère que les HF), et l´entropie augmente comme il est normal. Mais je serai intéressé de comprendre mieux votre avis.

Il est important de prendre en compte que votre accusation de mensonges s´applique non seulement à l´auteur de cet article, mais au 90% de scientifiques qui travaillent sur le sujet du réchauffement climatique et qui sont d´accord pour dire que les GES sont les responsables de l´effet Serre. Si on poursuit votre raisonnement, soit ils sont incompétents, soit ils sont de mauvaise foi. Au niveau compétences, j´ai grande confiance en eux, et je ne pense pas que ce collectif soit radicalement écologiste, pas plus que la moyenne des gens. En général, les scientifiques aiment bien se chauffer l´hiver, aller aux congrès en avion, conduire leur voiture, bien manger, etc. à peu-près comme la moyenne. A cause de leur travail, ce sont probablement le collectif le plus objectif qu´il soit si on les compare aux autres professions.

En conclusion, si on prend en compte les proportions et les conclusions scientifiques, l´article en question n´apparaît pas si idéologique, dogmatique ni propagandiste. Mais je serai heureux de mieux comprendre les raisons qui vous poussent à le croire.

Cordialement.

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Jeff

Le 14/05/2009 à 7h47

Contrairement à Alek6, je n'ai pas envie d'en savoir davantage sur vos positions pseudo-argumentées. Vous hurlez en postillonnant à la figure des lecteurs et ce n'est pas le signe d'une grande confiance en vous et en vos arguties. Vous êtes par définition fermé à la discussion et toute votre attitude le prouve. Qui pensez-vous attirer vers vos théories avec pareil comportement ? Par qui donc êtes-vous payé pour être aussi vindicatif et malséant ?

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Pn

Le 14/05/2009 à 8h44

"Le Senat majoritairement Republicain"
Depuis la semaine dernière quand un senateur Republicain a rejoint le parti Democrate cela fait un compte tout rond de 60 Democrate au Senat. Une majorité suffisante il me semble!!

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Flo Rahl

Le 14/05/2009 à 9h50

Cher Daniel,

Vous parlez d'un mathématicien qui soutient une théorie qui enfreint les deux premiers principes de la thermodynamique, les lois de Boltzman...
D'un autre côté, vous niez l'obligation de décroissance. Je vous rappelle juste que la croissance que nous connaissons depuis le début de l'ère industrielle est essentiellement dûe à l'utilisation des combustibles fossiles (En 2006, 80% de l'énergie primaire - http://www.iea.org/Textbase/stats/balancetable.asp?COUNTRY_CODE=29) et à sa consommation croissante . Notre génération verra le pic du pétrole, du gaz et du charbon, et après un pic, il y a décroissance, qu'importe notre avis. Après vous pouvez toujours disserter sur votre volonté à vous opposer à ce "terrorisme écologique", la physique se rappellera à vous plus tôt que vous ne le croyez.
D'ailleurs, à un niveau plus local, genre Européen : Plus de la moitié de nos combustibles fossiles sont importés, et dans les années 2030, cette proportion approchera les 90%. Posons nous alors la question, que ferons les pays producteurs de pétrole et de gaz quand viendra la décroissance de la production ? Il est fort probable qu'ils se garderont l'essentiel de leur production plutôt que de la vendre. La décroissance, non contente d'être inévitable, sera en plus inéquitable.

D'autre part, reprocher au GIEC une mauvaise utilisation des lois de la physique est complètement absurde. Le GIEC fait des estimations. Suivant différents scénarios plus ou moins vertueux, ils en déduisent des fourchettes (voire des râteaux) de température à l'horizon 2100. D'ailleurs, vous aurez certainement remarqué que sont prises en compte de nouvelles données à chaque nouveau rapport (le quatrième en 2007 était par exemple le premier à prendre en compte l'effet des particules dans l'atmosphère qui tend à faire sous-estimer l'impact des gaz à effet de serre. Et étonnamment, à chaque nouveau rapport, les fourchettes sont réévaluées à la hausse. A vous d'en déduire les conclusions qui s'imposent.

Pour conclure, votre façon de réagir est peu respectueuse, et je vous prie d'agréer mon antipathie la plus sincère.

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Erik

Le 14/05/2009 à 10h03

Monsieur Cochet n'a évidemment pas fait son devoir et base toute sa rédaction sur les "Années Bush".
D'abord l'écologie est née aux Etat-Unis et il y a toujours eu un grand nombre de "environmentalists".
Etant Américain, j'y voyage souvent et constate qu'aujourd'hui tout le monde veut participer au mouvement écolo. Il suffit de regarder la chute libre de vente de 4x4 et autres véhicules gourmands en carburant.
Finalement, les deux chambres du Congrès américain sont majoritairement démocrate, contrairement à ce que prétend Monsieur Cochet. Pour l'instant les Américains font confiance au Président Obama.

Erik Kufferman
Marly le Roi (78)

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Assocdarly

Le 14/05/2009 à 10h04

Les USA payent déjà les conséquences du réchauffement:ouragans, tornades, trombes, innondations, incendies, etc..et les coûts signalés dans le rapport de Nicholas Stern commencent à devenir réalités.
Tenir compte aussi de la désertification croissante, de l'albedo, de la fonte du permafrost avec dégagement de méthane, de l'élévation du niveau des mers, de la fonte des glaciers entraînant une diminution des réserves d'eau potable, etc..
Le peu que l'on peut faire est toujours mieux que rien!

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Toldai

Le 14/05/2009 à 10h37

Dommage qu'il y ait eu cette acrimonie qui nous a privé d'une étude approfondie et contradictoire sur des bases scientifiques vérifiées et surtout référencées ; qu'on nous explique comment l'écologie peut être exterminatrice, quand on n'aborde même pas la question des économies d'énergie.
Nous n'avons plus besoin de propos vengeurs, qui sont le plus souvent la signature d'esprit partisans (pour quel appétit de pouvoir, dont le risque social et écologique me semble avéré ?).
Quand aimerons nous l'humain dans l'homme ?

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Caro_oo7

Le 14/05/2009 à 12h02

... à l'échelle d'une nation. Chaque individu a son propre avis, et je suis persuadée que de nombreux américains sont sensibles à l'avenir de la planète.

Cela étant, je reste toujours abasourdie de lire les contributions généralement agressives de personnes qui affirment qu'"on" nous ment, que le réchauffement climatique n'est pas dû à l'homme, voire n'existe pas... Je me demande toujours quel est l'objectif derrière ces paroles dont la véhémence laisse supposer une idéologie puissante (on ne s'énerve jamais avec son voisin sur la question du temps qu'il fait, mais le ton monte dès qu'on parle religion ou politique).

Alors, restons-en aux faits :
- la population mondiale croît
- les stocks de ressources naturelles de la terre ne sont pas infinis
- le modèle économique actuel conduit à puiser dans nos stocks sans compter

Fatalement, si nous continuons , un beau jour (d'après les experts il n'est pas si lointain), les stocks ne seront plus suffisants pour la population de la planète.

Par ailleurs :
- l'exploitation humaine des ressources naturelles de stock produit des déchets; certains peuvent être recyclés, d'autres deviennent une "pollution" (de notre point de vue d'humains)
- la vie humaine actuelle nécessite un recours important à l'énergie (pour se chauffer, s'éclairer, se déplacer, se distraire, se nourrir...)
- une certaine quantité d'énergie peut être extraite de l'action (directe ou non) du flux solaire dont la terre bénéficie; énergie qualifiée de "renouvelable", elle est inépuisable et ne produit pas de déchets (les outils permettant de la capter, si, un peu) : vent, chaleur, rayonnement, marées et courants marins, pluies qui renouvellent le débit des cours d'eau, croissance des plantes...


Avec ces données dans l'équation, que faire ?

On peut bien sûr décider de limiter la population (c'est le choix de la Chine). Personnellement je pense qu'on peut trouver d'autres solutions, moins radicales.

On peut aussi faire le choix (dit de "décroissance") :
- de limiter le recours aux ressources naturelles stockées,
- de privilégier le recyclage des déchets,
- de limiter la production des "déchets-pollutions",
- de limiter les besoins en énergie,
- d'augmenter le recours aux énergies renouvelables,
- d'augmenter l'efficience des équipements qui utilisent de l'énergie pour réduire le gaspillage (les lampes basse consommation sont un merveilleux exemple d'amélioration d'efficience),
- d'utiliser des solutions plus efficaces pour se chauffer, se déplacer...

Je regrette que la "décroissance" porte ce nom. Ce n'est pas "vendeur" dans un monde où on nous a toujours vanté les mérites de la croissance : la "décroissance" évoque un retour en arrière, des contraintes, des pertes d'emploi...

Alors que ce qui est proposé est au contraire un formidable challenge qui permet d'aller de l'avant, de trouver des solutions, de créer des emplois (il faut bien fabriquer les ampoules basse consommation, les éoliennes, les panneaux solaires, les barrages, les logements économes...) !

Je préfère agir en douceur dès aujourd'hui, plutôt qu'être contrainte de force à agir plus tard... Et je suis ravie d'entendre enfin un changement du côté de la politique des Etats-Unis.
Reste à mettre les belles paroles politiques (commençons chez nous, par la France) en pratique : les objectifs sont là, mais pas toujours assez ambitieux, et régulièrement repoussés...

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Roland

Le 14/05/2009 à 13h04

Punir les 'petits' pollueurs (papier, mégots, etc.) est certes utile, mais cela ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt ou le moyen de se donner bonne conscience. J'appelle cela une écologie de façade ou comme vous dites de la propagande, et les 2 pays évoqués (USA et Suisse) font cela à merveille. Malheureusement les gros problèmes sont ailleurs et abordés avec une extrême timidité. Un exemple parmi beaucoup d'autres : le parc automobile de ces 2 pays (heureusement une prise de conscience s'installe).

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Fred0408

Le 14/05/2009 à 13h49

Bonjour Daniel,

Je vous remercie pour votre message "Que de mensonges !!!" que je vous avoue avoir parcouru en diagonale.

Il a par contre sucscité de nombreuses réponses que j'ai trouvé fort intéressantes.

Bravo !

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Filgood33

Le 14/05/2009 à 15h20

Je suis parfaitement d'accord avec vous sur le fait que le terme de "décroissance" agit comme un repoussoir pour nos sociétés habituées au "toujours plus".
Je proposerais donc de créer un néologisme plus vendeur : le dégâchis.
Parce qu'en fait c'est bien de cela qu'il s'agit quand on fait référence à toutes ces années où l'énergie et les matières premières ont été consommées au delà de la limite du supportable.
Il a à ce titre été maintes fois répété que la première des énergie renouvelables est l'énergie que nous ne consommons pas.
Prenons en acte et engageons nous, avant tout individuellement, dans le dégâchis.
Et là encore, agissons sur les moteurs mêmes de nos sociétés consuméristes, la pression du consommateur étant la plus efficace pour faire avancer les offreurs de produits et de services.
Amicalement

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Alek6

Le 15/05/2009 à 5h14

Bonjour,

Je trouve que vous avez tous les 2 abordé un point trés intéressant et qui fait l´inquiétude de beaucoup de personnes désireuses comme moi que l´écologie s´installe comme norme partout:
Certes, les américains ont des mesures remarquables en écologie, mais qui n´entament pas du tout leur système à la base: la croissance continue, qui constitue quand-même un pilier de leur écononomie, politique et démocratie. C´est le pays de la finance, qui par définition est basée sur les prêts avec intérêts: cela demande une croissance exponentielle. Tout semble bâti et enchaîné sur cela (systèmes de lobbys divers: pétrole, armement, etc). Et tout cela demande de consommer de plus en plus d´énergie et de matières premières. Le défi est énorme pour eux maintenant, car ça veut dire de renoncer au "toujours plus", qui bâtit presque entièrement leur système. Le fameux "rêve américain" semble aussi lié à cela.
Comme le dit le premier commentaire, ils ont dans leurs atouts une grande capacité de réaction, et des "têtes pensantes" extraordinaires. Mais vont-ils réussir à changer rapidement leur mentalité, le résultat d´années d´idéologie libérale et de matraquage publicitaire sur la consommation, pour faire un virement à 180º et entamer une économie vraiment durable? A mon avis, il faudra que les consciences évoluent trés trés vite!

Esperons que oui. (ceci dit, il est a peine plus petit pour nous...).

A tous les Nord-américains: il est fort de constater le nombre de films dans lesquels les Nord-américains "sauvez le monde". Si ceci est un idéal affiché, maintenant, vous en avez litéralement l´occasion (trés franchement, sans ironie). Que ça ne reste pas que dans les films!

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Océane

Le 15/05/2009 à 10h52

Nous avons une opportunité incroyable, historique, de continuer à nous développer, à prospérer en intégrant les bienfaits de la nature dans notre système de fonctionnement.
La reconversion de notre société au développement durable est un gisement d'emplois et de croissance.
L'économie toute entière devrait être mobilisée dans une politique de grands travaux pour restaurer les écosystèmes, protéger la biodiversité et entretenir la planète.
Nous devons rebondir vers une économie verte tournée vers les technologies propres et les énergies renouvelables.
Des règles fermes sont nécessaires pour encadrer le commerce, l'économie et la finance et ne pas laisser faire n'importe quoi.
Nous sommes dans une phase transitoire où nous devons économiser nos ressources fossiles et préparer, à toute vitesse, l'avenir de nos enfants vers un monde nouveau ancré dans une économie qui n'est plus prédatrice, mais respectueuse de la nature.
Les élections européennes approchent, mettons au pouvoir ceux qui ont compris l'enjeu d'un tel projet afin d'éviter le chaos !

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Filgood33

Le 15/05/2009 à 11h37

Bonjour,
Je vais vous faire une réponse qui ne va sûrement pas vous satisfaire : notre société, comme nos entreprises, comme nous mêmes, ne peut instantanément effectuer un virage à 90° dans sa façon de fonctionner.
Le genre de rupture que vous évoquez ne peux se faire qu'à l'échelle d'une génération sauf à prendre un risque majeur de voir notre système, basé sur des équilibres délicats (même s'il comporte des inégalités, voire des injustices), s'effondrer.
De grands pans de l'activité économique reposent sur des produits que beaucoup considèrent comme obsolètes ou comdamnés à connaitre des mutations majeures (l'automobile bien sûr en tête de liste, l'urbanisation consommatrice d'espaces naturels, le packaging raccoleur, ...).

Tourner le dos brutalement à ce sur lequel repose notre système économique, et donc notre système (de protection) social pose la question :
- de la reconversion de centaines de milliers de personnes,
- de l'investissement massif dans de nombreuses filières, et donc dans des milliers d'entreprises pour modifier l'outil de production,
- de l'aménagement du territoire (où vont être localisées les nouveaux centres de production ? quelles infrastructures leurs seront elles nécessaires ? quelles dynamique d'évolution de la population dans les territoires concernés ? quels impacts sur les aménagements publiques ? ...)

Une fois que vous avez dit cela, vous réaliserez en principe qu'on est loin du rêve à la réalité.
Le changement, même s'il s'opérera inévitablement (sauf à décider d'aller ensemble vers un suicide collectif), se fera par touches progressives et avec son lot de crises locales comme cela a été le cas en d'autres temps pour le charbon et l'acier dans le nord et l'est de la France.
Les bassins industriels fortement dépendants de certaines filières vont ainsi probablement souffrir.
Maintenant, votre avis, quelle attitude nos responsables politiques peuvent-ils réellement adopter pour éviter une explosion sociale ?

Pour ma part, je pense que notre système économique international est comme un super pétrolier lancé en ligne droite : tous les marins à bord savent qu'il va falloir tourner le gouvernail pour éviter de se prendre la falaise à l'horizon. Le problème, c'est qu'avant la falaise (la catastrophe ultime), il y a des hauts fonds et tout le monde ne sait pas exactement où ils se trouvent exactement (et le radar ne les voit pas). Alors il faut ralentir et virer en douceur, sachant qu'un virage trop brutal donnera au mieux le mal de mer à l'équipage, au pire fera se déchirer le coque et tout le monde finira à l'eau.
Bref, c'est le moment où tout le monde va devoir se regarder devant la glace et se demander ce que nous voulons réellement et quels sacrifices nous allons devoir accepter.
Parce qu'abandonner notre société du "toujours plus" pur une hypothétique société du "mieux" risque d'en rebuter plus d'un (Et je ne parle même pas du rôle que devront jouer certaines institutions comme les syndicats).

En final, puisque je suis dans les images, j'ai le sentiment qu'on vient de nous dire que le Père Noel n'existait pas (on ne peux pas indéfiniment et de plus en plus tirer partie de tout ce qui nous entoure). Il va donc falloir revenir à la réalité.

A voir ou à revoir "Matrix" : c'est le moment de choisir la pillule bleue ou la pillule rouge. L'une maintient dans l'illusion, l'autre envoie dans le monde réel, au delà du confort du quotidien.
Amicalement

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Océane

Le 15/05/2009 à 14h31

Je crois que le temps nous est compté (du fait, du réchauffement climatique et de l'enfer qui nous attend si nous maintenons conscienment le "business as usual") et parce que la crise économique est une crise bien plus profonde que les crises que nous avons connu jusqu'à présent et surtout parce qu'elle est doublée d'une crise environnementale, qui nous pousse en dehors de notre système économique traditionnel, productiste et libéral, effectivement très confortable pour certain.
Nous n'avons pas le choix de maintenir l'ancien "système" qui n'est déjà plus en état de continuer vers des jours meilleurs. Nous sommes dans l'obligation pour les générations futures de nous jeter à l'eau et de changer de navire.
C'est maintenant...

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Filgood33

Le 15/05/2009 à 15h06

Ce que vous êtes en train de dire, c'est que pour sauver le futur, il ne faut pas hésiter à jeter tout le monde à l'eau ... et tant pis pour ceux qui ne sauront pas nager.

- Les plus de 55 ans qui ne seront pas prêts pour se relancer dans de nouveaux apprentissages
- Ceux qui ne disposent déjà que d'un cursus modeste mais qui devront quand même le lâcher pour viser quelque chose de pas forcément encore bien cerné mais ... qui sera nouveau (comme si le nouveau était forcément plus vertueux).
- Ceux qui n'ont déjà pas beaucoup en termes d'avoir mais qui devront aussi admettre que ce qu'ils ont, il faudra l'oublier (voiture polluante, logement à l'efficacité énergétique médiocre, appareil électroménager gourmands en énergie, ...) et ce dont ils rêvent n'étaient en fait qu'aspiration consumériste.
- Ceux qui bossent dans des filières / sites de production non écologiquement performants et qui devront accepter de voir fermer leur site et aller s'inscrire à l'ANPE le temps qu'on trouve l'argent pour construire quelque choe d'autre à la place
- ...

C'est à ce genre de virage radical que vous aspirez ?
Parce que quand on parle de rupture brutale, c'est en fait de cela qu'il s'agit.
Il me semble que l'Histoire fourmille d'utopies qui se sont mal finies.
Attention, je ne dis pas que les évolutions ne sont pas nécessaires. Je dis seulement qu'il ne faut pas confondre évolution et révolution.
Il n'est ainsi pour moi pas question de provoquer des mutations qui bouleverseront au passage un certain équilibre de société, même si cet équilibre comporte lui-même, comme je l'ai dis précédemment, des inégalités insupportables auxquelles il convient d'essayer de remédier.

Alors SVP de la modération, de la réflexion et de l'action de terrain individuelle pour orienter le système vers la voie vertueuse. Et STOP aux propos extrémistes de rupture que l'on profère d'ailleurs toujours pour dire que le changement doit passer par une modification du comportement des autres.

Je crois avant tout à l'individu parce qu'il est le maillon central de la société.
Et croyant cela, vous comprendrez que votre discours visant à dire qu'il faut que tout le monde se jette à l'eau ne me soit pas acceptable.

Cordialement

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Filggod33

Le 15/05/2009 à 15h44

Et d'ailleurs quand vous dites que tout le monde doit se jeter à l'eau, ce que j'entends dans votre discours c'et plutôt qu'il faut jeter tout le monde à l'eau ...

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Océane

Le 15/05/2009 à 15h53

Il ne s'agit pas de se noyer, car nous allons garder nos acquis, en fait, nous avons pied.
Nous allons surtout mettre un cadre et du sens, à un système, qui n'en avait plus et qui partait à la dérive...
Il s'agit de faire évoluer les règlementations et les pratiques industrielles et financières vers une économie durable et soutenable pour l'environnement de la planète, d'orienter la recherche vers une industrie et des technologies propres.
Il faut une gouvernance écologique mondiale. Une coordination globale des politiques économiques, commerciales et monétaires.
Ce qui semble indispensable, c'est l'universalité des règles pour l'intérêt commun et la préservation de nos écosystèmes...

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Polemic victor

Le 15/05/2009 à 21h06

Désolé, Cher Lecteur,

Mais c'est vous qui racontez plein de betises scientifiques en niant l'effet de serre bien réel des GES, mis en évidence par une équipe française (médaille Blue planet à Claude Lorius pour ces travaux qui ont servi de base au film d'Al Gore en personne).
Quand à la négation du réchauffement par les néo-***s américains et Exxon et Cie, elle est notoire; inutile d'insister, et ça n'a rien à voir avec les parcs nationaux..
Les pétroliers américains sont parmi les gens les moins recommandables de la terre, les plus cupides..
mais Nul doute que les Américains préparent en douce des brevets révolutionnaires pour mieux les sortir le moment venu, car, à 387 ppm de CO2, toutes les villes américaines, et les autres, en bord de mer vont bientot etre submergées, voilà la réalité scientifique, Monsieur le lecteur ignorant, et , il y a déjà 12 ans en arrière, sous Clinton, les Américains avaient envisager d'équiper en permanence les avions de ligne de disséminateurs de poussières, pour refroidir la terre, tellement la situation est grave et cachée..
C'est seulement maintenant que plus rien n'est niable, sauf par des aveugles ou des handicapés, que ces choses sont accessibles au public et que la gravité des choses est perceptible par qui s'en donne la peine sur le web, à condition d'une bonne culture scientifique de base.
Trouvez les liens vous-memes, puisque ceux-ci ne sont pas autorisés dans les commentaires.
salutations carbonifères de l'anthropocène. glou, glou, glou.

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Charli

Le 29/05/2009 à 19h17

J'aimerais ajouter deux autres elements:
- Dans l'histoire des Etats-Unis, toutes les plus grandes decisions environnementales ont ete prises par... des republicains. Ca surprend mais c'est vrai. 2 examples: Nixon crea l'EPA(meme s'il voulu la fermer apres car trop independante); et plus recemment la Californie de Terminator.
- Dire que :tout a change" est un peu facile. Autant que dire que tous les americains sont anti-ecolo. Certes ils evoluent, tout comme nous en Europe mais, pour reprendre un exemple precedemment cite, la baisse des 4x4 est plus du au cout de l'essence qu'a une volonte environnementale. ET pour avoir quitter le Texas cette annee, tous les Etats ne sont pas la Californie ou l'Oregon...

De toute facon, la seule chose vraie est de s'occuper deja de notre comportement! Et c'est pas facile tous les jours.

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Vincent

Le 29/06/2009 à 11h29

Je suis biologiste et je suis contraint d'enseigner à mes élèves la théorie écologiste sur le réchauffement climatique à laquelle je ne crois pas. Deux solutions alors: Où bien je démissionne, où bien j'entre en résistance et c'est ce que j'ai choisi. Ainsi je leur montre par l'exemple et sous leurs yeux que la glace qui fond ne peut pas faire monter le niveau de l'eau. Je leur explique que le carbone est la molécule de la vie, la plus précieuse que nous ayons sur terre, que sa densité est supérieure à l'air (Lavoisier)et qu'elle ne peut pas monter dans les couches supérieures (Où quasiment pas); que les énergies fossiles que nous utilisons proviennent bien de quelque part, à savoir de cette biomasse qui fut produite en des ères où l'atmosphère contenait six fois plus de carbone qu'aujourd'hui, et que par conséquent nous assistons ni plus ni moins qu'à une restitution de ce carbone à la place qui était la sienne, à l'époque où la vie explosait sur terre.
Lors d'une récente présentation publique du film sur "la montée des eaux" sur les îles Tuvalu, je suis intervenu pour lire dix lignes de C. Darwin (Les récifs de corail) qui expliquait pourquoi en réalité c'etait la terre qui descendait (Subduction). Savez vous ce que les organisateurs m'ont rétorqué ?? " On est pas venu pour entendre ça...."
Avec eux c'est Darwin qu'on assassine, et puis Archimède, Newton et Lavoisier également.

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