Suite à l'accord d'avril dernier entre le Parlement européen et les Etats membres, 12 nouvelles substances prioritaires vont devoir être surveillées par les Etats membres et respecter des seuils de présence dans les milieux aquatiques. Elles viennent ainsi s'ajouter aux 33 substances déjà identifiées comme étant prioritaires par la directive cadre sur l'eau et la directive relative aux normes de qualité environnementale (NQE) pour l'eau.
Pour chacune de ces substances, le taux maximum de concentration autorisé dans l'eau entrera en vigueur en 2018, en vue de parvenir à un bon état chimique en 2027. Les États membres devront d'ailleurs présenter à la Commission européenne des programmes complémentaires de mesure et de contrôle pour ces substances d'ici 2018.
Le nouveau texte comprend également des normes plus strictes pour 7 des 33 substances déjà couvertes par la législation. Les NQE révisées pour les substances existantes doivent être incluses dans les plans de gestion de bassins hydrographiques en 2015, précise le Parlement.
En parallèle, trois substances pharmaceutiques rejoignent la liste des polluants émergents qui doivent faire l'objet d'une surveillance particulière en vue de les inclure dans la liste des substances prioritaires si cela s'avère nécessaire. Il s'agit des hormones de synthèse 17alphaethinylestradiol et 17beta-estradiol ainsi que l'anti-inflammatoire Diclofenac. La Commission est d'ailleurs invitée à définir les risques posés à l'environnement aquatique par les substances pharmaceutiques.