Les scientifiques ont évalué le nombre d'espèces différentes (diversité taxonomique), la diversité fonctionnelle et phylogénétique (étendue des gènes et des lignées représentées par les espèces) d'un groupe d'espèce en fonction d'un gradient de densité humaine allant de 1,3 à 1.705 habitants au km2 de récif.
Une chute de la diversité fonctionnelle et phylogénétique
Au-delà de 20 habitants au km2 de récif, les résultats montrent une chute importante des niveaux de diversité fonctionnelle et phylogénétique. La richesse en espèces semble en revanche peu affectée. Lorsque la densité de population humaine atteint 1.700 habitants au km2 de récif, la diversité fonctionnelle s'abaisse de - 46% et phylogénétique de - 36%.
"Ces composantes constituent l'arbre de vie, c'est-à-dire la diversité en traits biologiques et en lignées phylogénétiques, essentielles au fonctionnement des systèmes coralliens", soulignent les scientifiques. La richesse en espèces est quant à elle réduite de - 12%.