Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'ancien ministre des Transports relance le débat sur l'écotaxe régionale

Transport  |    |  S. Fabrégat

Dans une interview au journal Les Echos, publiée le 10 août, l'ancien ministre des Transports Frédéric Cuvillier se dit favorable à une taxe de transit régionale. "J'ai plaidé dès l'an dernier pour que le principe de l'écotaxe, qui a dû être abandonné au niveau national, puisse renaître dans les régions. Ce sujet est particulièrement pertinent dans notre territoire, qui subit un fort transit de camions du fait de la proximité de l'Angleterre et de la Belgique", indique celui qui est aussi maire de Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais). Lorsqu'il était ministre des gouvernements Ayrault, ou secrétaire d'Etat du gouvernement Valls I, Frédéric Cuvillier n'a cessé de rappeler que l'écotaxe devait participer au financement des infrastructures de transport.

Il précise aujourd'hui que la Belgique va se doter, au 1er janvier 2016, d'une taxe poids lourds (Viapass), un dispositif assez proche de l'écotaxe française. "Je propose donc l'extension du système belge, dont j'ai déjà rencontré les responsables, à la région Nord-Pas-de-Calais - Picardie, selon des règles dont nous déciderons. Cela pourrait constituer le premier pas vers la création d'une taxe transit européenne". L'élu demande au gouvernement la mise en place d'un moratoire sur le démantèlement des portiques dans sa région.

Bientôt un arbitrage gouvernemental

Frédéric Cuvillier n'est pas le seul à souhaiter la mise en place de dispositifs régionaux. Plusieurs élus alsaciens plaidaient en faveur d'une expérimentation locale, dès l'annonce de l'abandon du dispositif national. Plus récemment, deux parlementaires rhônalpins prônaient la mise en place d'une taxe poids lourds sur les autoroutes alpines pour financer le projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin.

Fin juillet, en vue de son arbitrage sur le remplacement de l'écotaxe poids lourds, le gouvernement soumettait au Conseil national de transition énergétique (CNTE) deux options. Le CNTE était davantage favorable à un maintien de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), plutôt qu'à la mise en place d'une vignette poids lourds sur les réseaux routiers non concédés.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Sophie Fabrégat

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager