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Actu-Environnement

Le SOeS passe l'empreinte écologique au crible

La France vit au-dessus de ses capacités ! Il faudrait quasiment une France supplémentaire pour répondre aux besoins des Français… C'est en outre ce que révèle le calcul de l'empreinte écologique. Ce concept, élaboré au début des années 90, calcule la superficie nécessaire à la fourniture des ressources consommées et à l'assimilation des rejets d'une population donnée.

Si cet outil est utilisé par de nombreux acteurs pour dénoncer la surconsommation et la surproduction, il n'est pas encore utilisé de manière officielle.
Le Service de l'observation et des statistiques (SOeS) du ministère en charge de l'Ecologie a procédé à une analyse de cet outil afin d'en apprécier la robustesse méthodologique sur la base de critères d'évaluation internationaux.

Conclusions ? ''Globalement, la reproductibilité des calculs est bonne. L'origine des données statistiques utilisées est bien identifiée et ces données sont issues de sources statistiques officielles et indépendantes (Nations unies, Agence internationale de l'énergie…)''. Cependant, ''les nomenclatures utilisées sont parfois anciennes'' et ''le niveau de détail des données est très hétérogène''.

De plus, ''les fluctuations des valeurs de l'indicateur sont difficilement interprétables à court terme. Elles rendent son utilisation délicate à des fins d'éclairage des politiques publiques''.
Finalement, pour le SOeS, ''malgré sa cohérence avec certains indicateurs de développement durable (IDD) et son apport spécifique, l'empreinte écologique ne peut refléter à elle seule tous les enjeux économiques, sociaux et environnementaux du développement durable. Elle montre également que d'autres indicateurs environnementaux sont porteurs d'information, notamment pour l'évaluation des politiques mises en œuvre pour lutter contre le changement climatique et préserver la vie sur terre''.

Un avis qu'a rejoint la Commission de concertation sur les indicateurs de développement durable lors de la présentation de ses conclusions le 20 janvier dernier. L'empreinte écologique n'a en effet pas été retenue parmi la quarantaine d'indicateurs proposés.

Réactions1 réaction à cet article

population

Nous sommes passés de 50à 65 millions d'habitans en 30 ans et tout le monde s'en rejouit notre dévellopement économique capitaliste est fondé sur la croissance démographique . Nous faisons entrer pour mieux exploiter les hommes ,de la main d'oeuvre
étrangèrequi plus est refusent de part leur religion contraception ou avortement et sont encouragés par notre systeme d'allocations familliales a avoir des enfants . Alors comment ne pas aujourd'hui être dans une situation de sur capacité d'utilisation de la nature et l'environnement . Tout les discours de nos politiques sont muets sur ce grave problème qu'il faudra bien aborder un jour ou l'autre . Commençons par aider mieux les jeunes couples pour elever maximum 2 ou 3 enfants et dissuadons ceux qui font le choix d'en avoir plus en ne leur donnant plus d'allocations familliales

alen | 25 janvier 2010 à 12h04 Signaler un contenu inapproprié

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