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Actu-Environnement

Energies renouvelables : lancement de l'association France Desertec

Energie  |    |  S. Fabrégat

Le 30 août dernier à Paris a été lancée l'association France Desertec, membre de la Fondation Desertec et de Desertec university network. Ce mouvement de la société civile "poursuit l'objectif de développer un avenir durable en travaillant pour la transition énergétique en France et en Afrique. La vision Desertec comprend l'utilisation de toutes les énergies renouvelables et considère les déserts comme des réservoirs d'énergie solaire et éolienne", indique le communiqué de presse.

Desertec France va mener des projets d'électrification rurale et de production renouvelable au Sénégal et au Cameroun. La fondation semble donc s'éloigner du projet Desertec, mené par le consortium industriel Dii GmbH. Le 1er juillet dernier, elle a annoncé qu'elle se séparait du consortium.

Réactions9 réactions à cet article

Merci beaucoup d'avoir relayer notre lancement de Desertec France.
La France prend ainsi toute sa place dans la Fondation Desertec et pourra contribuer à enrichir et à mener la vision Desertec.
La Fondation ne s'éloigne par contre pas du projet Desertec puisqu'elle est porteuse de la vision. Dii contribue à cette vision et nous travaillons bien volontiers avec le consortium industriel sur les sujets qui nous sont ou seront communs.
Tout ceci pour précision.
Très cordialement
Francis Petitjean
Desertec France

petitjean | 05 septembre 2013 à 13h30 Signaler un contenu inapproprié

- C'est pour importer en France de l'électricité produite en Syrie, en Lybie, en Tunisie ou en Egypte ?
- Depuis quand le Cameroun (climat équatorial humide) est-il un désert ?

Pie-In-The-Sky | 05 septembre 2013 à 18h34 Signaler un contenu inapproprié

M. Francis Petitjean, je me réjouis très fortement d'apprendre que DESERTEC FRANCE veut travailler avec le Dii consortium à réaliser la vision Desertec. Un exemple de penser synthétiquement, et ne pas de se séparer de la Dii. Que l'union fasse la force ici aussi! Je vais plaider pour votre idée aux Pays-Bas aussi.
Encore une fois, mes bonnes félicitations de l' établissement de la DESERTEC FRANCE.
Bien à vous,
Hans Bienfait, gérant du sécretariat de la fondation néerlandaise GEZEN pour l'exploitation à grande échelle de l'énergie solaire

Hans Bienfait | 05 septembre 2013 à 22h36 Signaler un contenu inapproprié

@Hans Bienfait : merci à toi pour ce commentaire pragmatique . Dii fait un bon travail et contribue à la réalisation de la vision Desertec. Desertec Foundation n'est plus actionnaire de Dii pour des raisons internes qui n'ont pas à être sur la place publique et qui ne concerne en rien la vision Desertec.
@Pie... : La priorité est la demande locale et de couvrir l'augmentation de la demande des années à venir. Libre aux états qui le souhaitent ,d'exporter leurs excédents de production.
Pour la seconde question : une partie seulement est en climat humide pour corriger une affirmation, nous parlons d'électrification rurale donc de consommation locale ou les infrastructures de production et/ou de transport sont souvent absentes. Nous sommes une ONG et nous n'avons pas de limites dogmatiques de notre champ d'actions. L'important est de subvenir aux besoins des populations locales.
Cordialement
Francis Petitjean
Fondation Desertec

petitjean | 06 septembre 2013 à 10h25 Signaler un contenu inapproprié

Le climat du Cameroun est équatorial au sud (très humide 1500 et 3000 mm par an) et tropical au nord (811 mm par an de précipitations dans la région de Maroua, à l'extrême-nord, où l'on cultive coton et céréales, 3,4 millions d'habitants. 811 mm de précipitations par an, c'est comme en France). Aucun secteur du Cameroun n'a un climat désertique aride, ni même semi-aride.

Oui, comme le souligne Mme Fabregat d'Actu-environnement, à l'évidence, "la fondation semble donc s'éloigner du projet Desertec" dont le slogan est "Clean power from deserts. Within 6 hours deserts receive more energy from the sun than humankind consumes within a year". Le projet photovoltaïque mené au Cameroun par Fides Gestion et auquel Desertec France semble vouloir coller la bannière Desertec par n'a strictement rien à voir avec le concept Desert-ec. Il règne à l'évidence une grande confusion au niveau des orientations stratégiques.

Pie-In-The-Sky | 06 septembre 2013 à 16h04 Signaler un contenu inapproprié

En septembre 2011, la fondation Desertec (très pro- CSP, solaire à concentration thermodynamique, une technologie solaire différente du photovoltaïque; tellement pro-CSP que son logo est constitué d’un « c » final en forme de récepteur parabolique et d’un carré rouge montrant la surface nécessaire avec ce type de récepteur), réagissait de la manière suivante au projet germano-grec HELIOS (importation en Allemagne d'électricité photovoltaïque produite en Grèce). Sur le site de la fondation on peut lire ceci de la part de Thiemo Gropp, directeur de la fondation Desertec :

« We must sound a note of caution and stress that photovoltaic (PV) solar power from Greece cannot provide a viable alternative to clean power from deserts”

Et à présent voici Desertec France veut mettre une bannière Desertec à un projet photovoltaïque déjà en cours en Afrique équatoriale humide. Il y a un sérieux problème de cohérence stratégique.

Pie-In-The-Sky | 06 septembre 2013 à 16h32 Signaler un contenu inapproprié

@Pie... : Eh oui : un changement de paradigme s'impose à vous.
1) merci d'avoir corriger vous même votre affirmation. Et pour en corriger une seconde , visitez la zone nord pour vous persuadez vous-même que les paysages et le climat est assez éloigné de celui de la France.
2) Ce que Desertec propose est également éloigné de vos affirmations , résultat d'une lecture étroite. Desertec fait la promotion de toutes les énergies renouvelables et cela depuis sa création. Le CSP est une solution technologique qui a de l'intérêt dans les zones à DNI élevé avec ses avantages et ses inconvénients. Les objectifs stratégiques de Desertec ne sont en rien mis à mal par une promotion du PV sur le Cameroun. La publication a par ailleurs été validé par les acteurs du projet.
3) Il est facile de divulguer , suggérer , sous entendre des contre-vérités sur internet sous couvert d'un pseudonyme. Vos propos sont en grande partie inexacts. Desertec France a la volonté d'être un Do Tank et de promouvoir l'industrie française dans des zones francophones. Si vous avez envie de faire quelque chose d'utile , venez avec nous. La garantie de votre anonymat sera assuré. ;o)
FP

petitjean | 07 septembre 2013 à 14h25 Signaler un contenu inapproprié

Francis Petitjean a écrit: "Desertec France a la volonté de promouvoir l'industrie française dans des zones francophones"

Faire du business dans le PV en Afrique parce que la situation du PV est bloquée en France ? Méditer les propos de Daniel Ayuk Mbi Egbe, du Réseau africain pour l’énergie solaire:
«Beaucoup d’Africains sont sceptiques. Les Européens font des promesses mais à la fin de la journée, ils prennent leurs ingénieurs, leurs équipements, et ils repartent. C’est une nouvelle forme d’exploitation des ressources, exactement comme dans le passé.»

Paul Van Son, PDG de Dii, a rappelé avec grande honnêteté la véritable histoire, c'était tellement honnête que cela a été insupportable pour la fondation Desertec qui a alors claqué la porte brutalement:
"« Honnêtement, il y a quatre ans, l’acheminement de l'énergie depuis l'Afrique du Nord était la raison d’être de Desertec. Nous avons abandonné cette vision unidimensionnelle. Il s'agit à présent de créer des marchés intégrés dans lesquels l'énergie renouvelable apportera ses avantages [...] C'est l'objectif principal » (Euractiv, 31 mai 2013)

Pour terminer, non, il n'y a pas de déserts au Cameroun. Le seul projet PV de Fides Gestion au nord du Cameroun (très bon projet d'électrification rurale) est à Maroua, 811 mm de précipitations annuelles, climat tropical. Les deux autres projets PV sont situés en zone équatoriale très humide (Sangmelima et Yingui). C'est plutôt "Humid-tec" que "Desert-ec".

Pie-In-The-Sky | 09 septembre 2013 à 10h14 Signaler un contenu inapproprié

revalorisation des eaux usées pour une agriculture biologique productive sur des exploitations agricoles en Afrique mais aussi de par le monde entier car la problématique des eaux usées est de polluer les nappes phréatiques une ressource rare

lyseconcept | 11 septembre 2013 à 10h05 Signaler un contenu inapproprié

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